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IN THE MOOD FOR DEAUVILLE 2024 - Page 132

  • Les films en compétition dans la section Action Asia

    Le jury Action Asia présidé par Jan Kounen décernera son prix à un des 5 films suivants: 

         "BLACK BELT" Japon -De NAGASAKI Shunichi

    Avec YAGI Akihito, NAKA Tatsuya, SUZUKI Yuji

    1932. Trois hommes suivent une formation intensive de karaté au dojo Eiken Shibara. Leur maître meurt prématurément avant que la « Kuro-Obi », la ceinture noire désignant son successeur, n’ait été transmise… 

    "COQ DE COMBAT" Hong Kong - De Soi CHEANG

    Avec Shawn YUE, Masato, Francis NG

    Après avoir assassiné sauvagement ses parents, Ryo, seize ans, est envoyé en prison. Il y devient le souffre-douleur des autres détenus mais fait la rencontre d’un maître de karaté qui va changer sa vision de la vie et lui donner le goût de la vengeance…

    CROWS ZERO Japon -De MIIKE Takashi

    Avec OGURI Shun, YABE Kyosuke, YAMADA Takayuki, KISHITANI Goro

    Takiya, un nouveau venu au sein du lycée Suzuran, où des bandes très violentes s’affrontent quotidiennement, veut tenter d’en prendre le contrôle. Pour ce faire, il est entraîné par Katagiri, un ancien Yakuza, et doit lutter contre son rival Serizawa.

    "HEROS DE GUERRE" De FENG Xiaogang

    Avec ZHANG Hanyu, DENG Chao, LIAO Fan, FU Heng, HU Jun, WANG Baoqiang

    1948. La campagne de Huaihai, durant la guerre civile chinoise, s’interrompt pour l’hiver. Le capitaine Guzidi, commandant la neuvième compagnie de l’armée populaire, mène une unité d’infanterie composée de seulement 46 hommes lors d’une mission de tirs pour défendre la rive sud de la rivière Wen. Ses ordres sont clairs : combattre jusqu’à ce que sonne le ralliement…

    "OPAPATIKA" Thaïlande -De Thanakorn PONGSUWAN

    Avec Leo Putt, Nirat Sirichanya, Pongpat Wachirabunjong, Chakrit Yamnam

    Suite à un événement tragique survenu dans sa vie d’alors, le jeune Jirat est devenu un Opapatika. Désormais immortel, il va tout faire pour mettre fin à cette errance éternelle qui est trop lourde à porter.

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    Quel film succédera à "Dog bite dog" (ci-dessus), lauréat 2007 du prix Action Asia?

  • Les longs-métrages en compétition

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    Ci-dessus , les lauréats du Festival du Film Asiatique 2007
    Les 11 films en compétition officielle du 10ème Festival du Film Asiatique de Deauville concourant pour  Le Lotus du meilleur film 2008 sont:

      "Beautiful" de Juhn Jai-hong (produit par Kim Ki-duk, Corée du sud)-1er film- Avec CHA Soo-yeon, LEE Chun-hee, CHOI Myung-soo, KIM Min-soo, LEE Min
    Pitch: Eunyoug est une femme d'une extraordinaire beauté. Quand elle marche dans la rue, tous les hommes se retournent sur elle et les femmes pâlissent d'envie. Un jour, elle se fait violer par un homme qui la suivait depuis longtemps. Elle pense que sa beauté est responsable du méfait et se met à haïr son apparence au point de vouloir la détruire...
     "Exodus" de Pang Ho-Cheung (Hong Kong)- Avec Simon YAM, Annie LIU, Irene WAN, Nick CHEUNG, Maggie SHIU
    Pitch: Un jour, lors de l'interrogatoire d'un voyeur surpris dans les toilettes publiques, un policier consciencieux apprend l'existence d'un complot de femmes visant à exterminer tous les hommes. A la différence d'autres collègues négligents, il décide de mener une enquête...

     
    "Flower in the pocket" de Liew Sang Tat (Malaisie)-1er film- Avec James LEE, Zi Jiang WONG, Ming Wei LIM, Amira Nasusha Binti SHAHIRAN
    Pitch: Li Ahh et Li Ohm n’ont plus de mère pour s’occuper d’eux et leur père passe son temps à réparer des mannequins cassés. Les deux jeunes frères sont ainsi livrés à eux-mêmes, jusqu’au jour où leur père se rend compte qu'il est encore capable d'aimer…


    "Fujian blue" de Robin Weng (Chine)-1er film- Avec LUO Jin, ZHU Xiaopeng, Zhuang Jian Jie, WANG Yinan, Gao Qing
    Pitch:Une bande organisée de petits criminels sort chaque soir en discothèque et prend en photo des couples adultères afin de les faire chanter. Découvrant que sa mère entretient une liaison illégitime, l’un des jeunes délinquants lui soutire alors une importante somme d’argent…


    "Funuke show some love, you losers!" de Daihachi Yoshida (Japon)-Avec Eriko Sato, Aimi Satsukawa, Hiromi Nagasaku, Masatochi Nagase
    Pitch:Sumika, qui veut devenir actrice à Tokyo, rentre dans sa ville natale pour l’enterrement de ses parents. À son retour, sa jeune soeur Kiyomi semble avoir peur d’elle. Leur demi-frère aîné, Shinji, se retrouve au milieu. Il a un secret qu’il ne peut dévoiler à sa nouvelle femme Machiko, témoin perplexe de la relation de ces trois personnages, mais heureuse d’avoir sa belle-soeur à la maison.


    "Keeping watch" de Fen Fen Cheng (Taiwan)-1er film-Avec Joseph CHANG, Haden KUO
    Pitch:L'arrivée de Han bouleverse la vie monotone de Ching qui gère dorénavant la boutique de montres familiale. Elle tombe rapidement amoureuse du jeune homme qui prétend être un ancien camarade de lycée. Après plusieurs jours passés sans nouvelles de Han, Ching s’inquiète et décide de contacter ses parents. Ces derniers lui annoncent que leur fils est décédé depuis de nombreuses années…


    "Ploy" de Pen-ek Ratanaruang (Thaïlande) (sortie le 16 avril 2008)-Avec Lalita PANYOPAS, Pornwut SARASIN, Ananda EVERINGHAM
    Pitch:Un hôtel à Bangkok. Un couple marié depuis sept ans et vivant aux Etats-Unis est rentré en Thaïlande pour assister à des funérailles. Au bar de l’hôtel, le mari fait la rencontre d’une jeune femme qui attend sa mère qu’elle n’a pas vue depuis longtemps. Intrigué et charmé, il l’invite à se reposer dans sa chambre.


    "Solos" de Kan Lume et Loo Zihan (Singapour)-Avec LIM Yu-Beng, LOO Zihan, GOH Guat Kian
    Pitch:Un étudiant vivant avec son professeur depuis un certain temps souhaite mettre un terme à leur relation. La mère du jeune homme, qui ne s’est jamais remise d’avoir été abandonnée pour un homme, cherche quant à elle à se rapprocher de son fils.


    "The red awn" de Cai Shangjun (Chine)-1er film-Avec YAO Anlian, LU Yulai, HUANG Lu
    Pitch:Un homme vivant à la campagne avec sa femme et son fils de douze ans doit partir à la ville afin de gagner plus d’argent. Sa femme meurt pendant son absence, laissant son fils grandir sans personne pour veiller sur lui. Le père revient cinq ans plus tard et décide d’emmener son fils avec lui pour faire les moissons…


    "With a girl of blacksoil" de Jeon So-il (Corée du sud)-Avec YU Yun-Mi, JO Yung-Jin, PARK Hyun-Woo
    Pitch:Young-lim, âgée de neuf ans, vit avec son père et son frère handicapé mental dans un petit village de mineurs qui va bientôt être démoli. Suite à la découverte d’une maladie respiratoire, son père perd son travail …


    "Wonderful town" de Aditya Assarat (Thaïlande) (sortie le 7 mai 2008)-1er film-Avec Anchalee SAISOOTORN, Supphasit KANSEN, Dul YAAMBUNYING
    Pitch: Takua Pa est une petite ville du sud de la Thaïlande dévastée depuis le passage du tsunami et où les habitants ont perdu leur travail. Un jour, Ton, un architecte, arrive dans cette ville et loue une chambre dans un petit hôtel tenu par Na. Ils vont commencer à entretenir une liaison secrète.

  • Pourquoi et comment voter pour le blog "In the mood for Deauville"

    301372839.jpgVous êtes chaque jour de plus en plus nombreux à lire quotidiennement mon blog principal « In the mood for cinema » (actuellement environ 500 par jour), ce dont, bien entendu, je me réjouis, et plus ponctuellement vous êtes également très nombreux à lire mes deux autres blogs créés plus récemment : « In the mood for Cannes » (créé à l’occasion du 60ème Festival de Cannes en 2007, et consacré aux Festivals de Cannes 2007 et 2008) et « In the mood for Deauville » (créé pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007, et consacré aux éditions précédentes et futures de ce festival ainsi qu’au Festival du Film Asiatique de Deauville).

     Je ne pouvais donc pas ne pas participer au Festival de l’expression sur internet… , catégorie "Blog passions".

                                                                     Pourquoi et comment voter pour ce(s) blog(s) ?

    Que vous soyez lecteur occasionnel ou fidèle (de l’un ou de plusieurs de mes blogs), que vous connaissiez le blog « In the mood for cinema » depuis sa création en novembre 2004  ou que vous lisiez uniquement "In the mood for Deauville" depuis ses débuts, ou que vous le découvriez simplement maintenant à l’occasion de ce concours, si vous l’appréciez,  et si vous souhaitez qu’il en soit récompensé, alors je vous invite à voter

    Ainsi, à l’occasion du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville tout particulièrement,  vous avez été très nombreux à venir me faire part de votre enthousiasme pour ces blogs, j’en ai été très touchée et je le serai également si vous prenez 2 secondes  pour voter pour ce blog, je vous en remercie d’avance même si je sais que vous êtes actuellement très sollicités, électoralement parlant. Vous avez jusqu’au 31 Mars à minuit pour voter.

    Afin que mes 3 blogs ne se fassent pas concurrence, je vous invite, soit à voter pour les 3, soit, si vous ne votez que pour un seul, à voter prioritairement pour "In the mood for cinema". C'est très simple:

    -POUR VOTER POUR "IN THE MOOD FOR CINEMA": cliquez ici (puis, une fois sur la page sur "Blog passions" en bas de page puis  cliquez sur la fiche détaillé d' "In the mood for cinema" puis sur "Voter pour In the mood for cinema", en bas de page)

    -POUR VOTER POUR "IN THE MOOD FOR DEAUVILLE", cliquez ici (puis une fois sur la page  cliquez sur "Blog passions" en bas de page puis cliquez sur la fiche détaillée d'In the mood for Deauville puis sur  "Voter pour  In the mood for Deauville")

    -Pour voter pour "In the mood for Cannes", cliquez ici (puis, une fois sur la page, cliquez sur "Blog passions" en bas de page puis cliquez sur  la fiche détaillée d'In the mood for Cannes puis cliquez sur  "Voter pour In the mood for Cannes")

                                           Quel est le principe du concours et du Festival de l’expression sur internet, à Romans ?

    « En février 2007, le premier festival de Romans a récompensé 27 amateurs dans 9 catégories artistiques. Des lauréats sélectionnés parmi 2000 candidats dont le point commun était d’utiliser Internet pour s’exprimer et mettre en ligne des créations originales.  Les 18, 19 et 20 avril 2008, le festival de Romans ouvrira sa deuxième édition et relèvera une nouvelle fois le défi de déceler les meilleurs talents du web. Plus de catégories, plus d’événements dans la ville, plus de moyens de s’exprimer et de partager l’acte créatif, plus d’occasions de rencontrer les artistes dans leur univers, une organisation renforcée et une ambition décuplée feront de ce deuxième festival le rendez-vous unique de celles et ceux qui s’expriment sur Internet et qui veulent partager leur talent pour se faire connaître. » 

    La première sélection se basant uniquement sur les votes des internautes et donc en général ceux qui connaissaient le blog au préalable, ma sélection dépend donc uniquement de vous… N’hésitez donc pas à voter, ni à relayer l’information!

                                                                    Pourquoi ai-je créé ces blogs ?

    Quand j’ai créé le blog "In the mood for cinema" en novembre 2004 -il s’intitulait initialement « Mon festival du cinéma » et est devenu « In the mood for cinema » en 2006-, (un blog qui succédait ainsi à un autre sur blogspirit et à des sites internet sur wanadoo) je souhaitais avant tout partager ma passion immodérée pour le septième art qui n’a cessé de croître depuis lors mais aussi mes étranges et magnifiques expériences de jurée dans des festivals de cinéma, et plus tard de festivalière,  avec l’envie de partager et de dépeindre l’univers festivalier et cinématographique, de vous immerger à votre tour « in the mood for cinema ». Entre-temps, j’ai aussi commencé un nouveau parcours pour que ma passion devienne une profession.

     Je n’écris pas forcément tous les jours, intentionnellement, mais toujours au gré de mes coups de foudre cinématographiques, pour vous donner envie de découvrir des films, des cinéastes, ou même des cinématographies, et c’est à chaque fois un immense plaisir quand vous me dîtes qu’une critique vous y a incités. J'écris en revanche tous les jours en période de festival avec des comptes-rendus "en direct".

     4 ans après la création du blog initial "In the mood for cinema", 268 notes plus tard (seulement sur « In the mood for cinema », sans compter « In the mood for Cannes » et « In the mood for Deauville »), après 15 festivals du cinéma américain, 7 festivals du film asiatique,  7 festivals de Cannes, 7 festivals de Dinard…et tant d’autres, la passion et l’envie de la partager sont intactes.  Et surtout, cela continue puisque je serai en direct des festivals du film Asiatique de Deauville, de Cannes et du Cinéma Américain de Deauville 2008 pour vous en parler sur mes différents blogs. Vous pouvez d’ailleurs d’ores et déjà trouver de nombreuses informations sur le Festival de Cannes 2008 sur « In the mood for Cannes » et sur le Festival du Film Asiatique de Deauville 2008 sur « In the mood for Deauville ».

     Vous pourrez également continuer à trouver les rubriques suivantes sur « In the mood for cinema » : In the mood for news (chaque semaine l’actualité cinématographique), des critiques de classiques du septième art, des critiques de films en avant-première, des reportages sur l’atmosphère des festivals de cinéma, de nombreuses informations pratiques sur les festivals, des résumés de conférences de presse, des vidéos et photos de festivals, des critiques littéraires, théâtrales ou de concerts toujours liées au septième art, des interviews écrites ( je devrais renouveler avec d’autres l’expérience initiée avec Bernard Blancan lors du Festival de Cannes 2007). D’ailleurs, pour cette dernière rubrique, les suggestions sont les bienvenues. A qui aimeriez-vous que je soumette un questionnaire cinématographique ? Je viens d’en soumettre un aux candidats PS, Modem, UMP à la Mairie de Paris. A suivre…

    Et sur "In the mood for Deauville", vous continuerez à trouver l'actualité du festival avant, pendant et après celui-ci, des photos, vidéos, récits de conférences de presse, des critiques de films en avant-première etc.

                                                          Dans quels médias a-t-il été question de mes différents blogs?

    Pour vous donner une idée, si vous ne connaissez pas mes blogs, je vous invite à consulter la rubrique  «Le blog  In the mood for cinema dans les médias » et la rubrique « In the mood for Deauville dans les médias »  ainsi que la rubrique Editorial d'In the mood for cinema et enfin la rubrique "Editorial" d'In the mood for Deauville.  France Inter, France 5, Marianne et de nombreux journaux locaux comme Ouest-France en ont ainsi parlé. Mon autre blog "In the mood for cinema" a par ailleurs été classé parmi les « 70 blogs qui comptent » toutes catégories confondues, dans le Guide des Relations presse et de la communication 2007.

    J’ai également été chroniqueuse dans l’émission du Cercle  de Canal plus du 4 Mai 2007 à l’occasion de laquelle ce blog a été largement cité.

    J’écris également pour Agoravox et Orsérie, et je fais partie des observateurs amis du site internet de la chaîne de télévision France 24. Ce blog fait également partie de la sélective blogosphère TV5.

    J’en profite d’ailleurs pour lancer un appel : nombreux sont les sites internet à m’avoir contactée pour écrire pour eux. Même si je n’ai pour l’instant que rarement répondu positivement, privilégiant la liberté de ton et la qualité à la quantité,  j’aimerais beaucoup renouveler l’expérience radiophonique ou télévisée  (cf cette expérience précitée de chroniqueuse sur Canal plus, dans l’émission « Le Cercle » que j’aimerais beaucoup renouveler, ailleurs ) ou dans la presse papier, et éventuellement sur internet à condition que cela présente un intérêt supplémentaire par rapport à l’écriture sur ce blog.

     Pour moi l’écriture de cinéma (scénaristique) n’est pas incompatible et est même complémentaire de l’écriture ou de la parole sur le cinéma. Donc, n’hésitez pas à me contacter si vous êtes un Média intéressé par la chronique d’une passionnée de cinéma (mon cv cinématographique, en cliquant ici) qui connait l’Histoire du cinéma, qui a une expérience de 15 ans dans les plus grands festivals de cinéma et qui pourrait par exemple reprendre le ton qu’elle adopte sur ce blog, celui de chroniques guidées par l’enthousiasme mêlant récits d’ambiance de festivals et critiques cinématographiques, que ce soit de classiques ou de films récents.   (Oui, je parle désormais de moi-même à la troisième personne:-))

    J’en profite aussi pour préciser que je viens également de terminer l’écriture d’un roman lié au septième art pour lequel je vais commencer à rechercher un éditeur. Je n’en dirai évidemment pas plus sur ce blog, cette idée est paraît-il originale et je sais trop et à quel point une idée est volatile et facile à subtiliser.  Ce concours serait donc aussi pourquoi pas l’occasion de faire connaître ce projet.

    A bon(s) entendeur(s)… Pour me contacter : inthemoodforcinema@gmail.com

    Pourquoi ne pas laisser vos commentaires ?

    Enfin, je profite de ce concours pour vous inciter à prendre la parole dans les commentaires : votre avis sur ce blog, sur les améliorations à apporter, vos critiques, vos revendications… Certains d’entre vous, lors de mes pérégrinations festivalières, m’ont aussi dit qu’ils n’osaient pas laisser de commentaires, ou m’ont dit qu’ils le feraient sans oser par la suite. Mais ce blog est aussi là pour créer le débat, et un commentaire y contribue évidemment, alors n’hésitez pas !

     En attendant, n’oubliez pas de « plonger in the mood for cinema » , un peu, beaucoup, passionnément et même à la folie car n’oubliez pas la devise de ce blog empruntée à Saint-Augustin : « Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion ».

    Cinématographiquement, festivalièrement et passionnément vôtre.

    Sandra.M

  • Jurys du 10ème Festival du Film Asiatique de Deauville

    Ce matin, lors d'une conférence de presse à Deauville, la programmation intrégrale du 10ème Festival du Film Asiatique de Deauville nous a été dévoilée.

    En attendant de la détailler sur ce blog ces jours prochains (vous pouvez déjà la trouver sur le site officiel du festival, rubrique presse: http://www.deauvilleasia.com ), voici la composition des deux jurys du festival dont je vous annonçais il y a quelques jours qu'ils seraient présidés par Patrice Chéreau pour ce qui concerne le jury longs métrages et par Jan Kounen, pour le jury Action Asia.

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    Jury des longs métrages du 10ème Festival du Film Asiatique de Deauville

    Ce jury décernera le Lotus du Meilleur film ("Syndromes and a century" de Apichatpong Wheerasethakil-Thaïlande, en 2007) et le Lotus du jury ("King and the clown" de Lee Jun-Ik-Corée du Sud, en 2007)

    Président du jury: Patrice Chéreau (voir article, ici)-cinéaste et metteur en scène. Il succédera ainsi à Benoît Jacquot.

    "Depuis de nombreuses années, le renouveau du cinéma, la confiance renouvelée qu'on peut encore avoir en lui, l'envie d'en faire, beaucoup des réponses à ces questions que nous nous posons tous les jours viennent de l'Asie. Du Japon, de Thaïlande, de Taïwan, de la Chine, de la Corée, là se retrouvent la confiance dans le cinéma, et la foi qu'on peut encore avoir dans ses pouvoirs. Si je viens à Deauville, c'est donc pour voir des films, pour les aimer et les défendre". Patrice Chéreau

    Mélanie Doutey-Comédienne

    Irène Jacob-Comédienne

    Anne-Louis Tridivic-Scénariste

    Jean-Hugues Anglade-Comédien

    Lucas Belvaux-Réalisateur, scénariste et comédien

    Enki Bilal-Auteur, dessinateur, réalisateur

    William Sheller-Auteur, compositeur, interprète

    Jury Action Asia du 10ème Festival du Film Asiatique de Deauville

    Ce jury remettra le grand prix Action Asia ("Dog bite dog" de Soi Cheang-Hong Kong, en 2007)

    Président du jury: Jan Kounen (voir article, ici)-Réalisateur et scénariste. il succédera ainsi à Alain de Greef

    Vahina Giocante-Comédienne

    Mylène Jampanoï-Comédienne

    Marc Caro-Réalisateur, scénariste et dessinateur

    Franck Vestiel-Réalisateur et scénariste

     

  • Intégrale Jia Zhang Ke: "Still life" ou à la recherche du temps perdu

    Parmi les 5 hommages de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2008: une intégrale Jia Zhang-Ke. Retrouvez ci-dessous ma critique de son dernier film "Still life"'.

    medium_Still.JPGDès l’admirable plan séquence du début,  ensorcelés et emportés déjà par une mélodieuse complainte, nous sommes immergés dans le cadre paradoxal du barrage des 3 Gorges situé dans une région montagneuse du cœur de la Chine :  cadre fascinant et apocalyptique, sublime et chaotique. En 1996, les autorités chinoises ont en effet entrepris la construction du plus grand barrage hydroélectrique du monde. De nombreux villages ont été sacrifiés pour rendre possible ce projet.

    Là, dans la ville de Fengjie nous suivons le nonchalant, morne et taciturne  San Ming courbé par le poids du passé  et des années, parti à la recherche du temps perdu. Il voyage en effet à bord du ferry The World (du nom du précèdent film du réalisateur, référence loin d’être anodine, témoignage d’une filiation évidente entre les deux films)  pour retrouver son ex-femme et sa fille qu’il n’a pas vues depuis 16 ans.

    Pendant ce temps Shen Hong, dans la même ville cherche son mari  qu’elle n’a pas vu depuis deux ans. Leurs déambulations mélancoliques se succèdent puis alternent et se croisent le temps d’un plan  dans un univers tantôt désespérant tantôt d’une beauté indicible mis en valeur par des panoramiques étourdissants.  

    Tandis que les ouvriers oeuvrent à la déconstruction, de part et d’autre de la rivière, ces  deux personnages essaient de reconstruire leur passé, d’accomplir leur quête identitaire au milieu des déplacements de population et des destructions de villages. Engloutis comme le passé de ses habitants.

    Ce film présenté en dernière minute dans la catégorie film surprise de la 63ème Mostra de Venise a obtenu le lion d’or et a ainsi succédé à Brokeback  Mountain.

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    The World  était le premier film du réalisateur à être autorisé par le gouvernement chinois. Jusqu’ici ils étaient diffusés illégalement sur le territoire, dans des cafés ou des universités. Dans  The World Jia Zhang Ke traitait déjà du spectacle triomphant de la mondialisation et de l’urbanisation accélérée que subit la Chine.

    A l’étranger, ses films étaient même présentés dans des festivals comme Cannes en 2002 avec Plaisirs inconnus. Son parcours témoigne avant tout de son indépendance et de sa liberté artistique.

    Ancien élève de l’école des Beaux-Arts de sa province, il étudie le cinéma à l’Académie du film de Pékin, avant de fonder sa structure de production le Youth Experimental Film Group. Son œuvre entend révéler la réalité de la Chine contemporaine.

    En 2006, Jia Zhang-Ke réalise Dong, un documentaire autour de la construction du barrage des Trois Gorges à travers les peintures de son ami, le peintre Liu Xiaodong, présenté dans la section Horizons lors de la 63e Mostra de Venise.

     

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    Entre brumes et pluies, d’emblée, le décor nous ensorcelle et nous envoûte. Qu’il présente la nature, morte ou resplendissante, ou la destruction Jia Zhang Ke met en scène des plans d’une beauté sidérante. Le décor est dévasté comme ceux qui l’habitent. La lenteur et la langueur reflètent la nostalgie des personnages et le temps d’une caresse de ventilateur, la grâce surgit de la torpeur dans cet univers âpre.

    Jia Zhang Ke se fait peintre des corps, en réalisant une véritable esthétisation de ceux-ci mais aussi de la réalité et si son tableau est apocalyptique, il n’en est pas moins envoûtant. Le film est d’ailleurs inspiré de peintures, celles du peintre Liu Xiaodong qui a peint le barrage des 3 Gorges à plusieurs reprises dont Jia Zhang Ke avoue s’être inspiré.

    Ces personnages sont « encore en vie » malgré la dureté de leurs existences et le poids des années, du silence, des non dits. C’est un cinéma à l’image de la vie, l’ennui est entrecoupé d’instants de beauté fulgurante et fugace.

     Still life, malgré son aspect et son inspiration documentaires n’en est pas moins un film éminemment cinématographique : par l’importance accordée au hors champ (comme ces marins qui mangent leur bol de nouilles tandis que San Ming leur parle, hors champ), par des plans séquences langoureux et impressionnants, et puis  par des références cinématographiques notamment au néoréalisme et  à Rossellini et Rome, ville ouverte ou à John Woo avec cet enfant qui imite Chow Yun Fat ou encore celui qui regarde le Syndicat du crime de John Woo

    C’est un film polysémique qui, comme dans The World, nous parle des rapports entre tradition et modernité comme  avec cet enfant qui chante des musiques sentimentales surannées ou ces portables qui jouent des musiques sentimentales ou ces comédiens en costumes traditionnelles qui s’amusent avec leurs portables.

    Jia Zhang Ke ausculte subtilement les contradictions de son pays en pleine mutation. Le barrage des 3 Gorges, c’est la Chine en concentré, la Chine d’hier avec ces immeubles que l’on détruit, la Chine intemporelle avec ses décors majestueux, pluvieux et embrumés et la Chine de demain. La Chine écartelée entre son passé et son présent comme le sont les deux personnages principaux dans leur errance. Les ruines qui contrastent avec le barrage scintillant allumé par les promoteurs comme un gadget symbolisent cette Chine clinquante, en voie de libéralisme à défaut d’être réellement sur la voie de la liberté.

    Jia Zhang Ke a ainsi voulu signer une œuvre ouvertement politique avec « le sentiment d’exil permanent des ouvriers, tous plus ou moins au chômage, tous plus ou moins sans domicile fixe », « les ouvriers détruisent ce qu’ils ont peut-être eux-mêmes construits ».

    Un plan nous montre une collection d’horloges et de montres. Comme le cinéma. Dans une sorte de mise en abyme, il immortalise doublement le temps qui passe. C’est donc aussi un film sur le temps. Celui de la Chine d’hier et d’aujourd’hui. Celui de ces deux ou seize années écoulées. Ce n’est pas pour rien que Jia Zhang Ke a étudié les Beaux-Arts et la peinture classique. Il dit lui-même avoir choisi le cinéma « parce qu’il permet de saisir et de montrer le temps qui passe ». C’est l’idée bouddhiste qui  « si le destin est écrit, le chemin importe d’autant plus ».

    Comme dans J’attends quelqu’un dont je vous parlais récemment , ici aussi on prend le temps (ce n'est d'ailleurs pas leur seul point commun comme évoqué plus haut). De s’ennuyer. Un ennui nécessaire et salutaire. Pour se dire qu’on est « encore en vie » ou pour déceler la beauté derrière et malgré la destruction car Still life (=Encore en vie )  est un film de contrastes et paradoxes judicieux : à l’image de son titre, il sont  encore en vie malgré les années, malgré la destruction, malgré tout. Prendre le temps de voir aussi : l’histoire devant l’Histoire et l’Histoire derrière l’Histoire, les plans de Jia Zhang Ke mettant souvent l’intime au premier plan et le gigantisme (des constructions ou déconstructions) au second plan.

    C’est aussi un hommage à la culture chinoise du double, des opposés yin et yang, entre féminin et masculin, intérieur et extérieur, construction-destruction et nature, formes sombres et claires, le tout séparé par la rivière, frontière emblématique de ce film intelligemment dichotomique.

    C’est un film en équilibre et équilibré à l’image de son magnifique plan final du funambule suspendu entre deux immeubles. Parce que, ce qu’il faut souligner c’est que ce film plaira forcément à ceux qui ont aimé The World mais qu’il pourra aussi plaire à ceux qui ne l’ont pas aimé, notamment par son aspect surréaliste, ses plans imaginaires qui instillent de la légèreté et un décalage salutaire comme ce plan de l’immeuble qui s’écroule ou ces plans poétiques de ces couples qui dansent sur une passerelle aérienne contrebalançant la dureté des paroles échangées ou la douleur du silence, l’impossibilité de trouver les mots.

    Enfin il faut souligner la non performance et le talent éclatant de ses acteurs principaux Han Sanming et Zhao Thao qui ont d’ailleurs joué dans presque tous les films de Jia Zhang Ke. C’est en effet leur quatrième collaboration commune.

    Je vous invite donc à partir dans cette errance poétique à la recherche du temps perdu au rythme d'une complainte nostalgique et mélancolique…

    Sandra.M

  • Les hommages du 10ème Festival du Film Asiatique de Deauville

    Pour les 10 ans du Festival du Film Asiatique de Deauville: 5 jours. 5 hommages. 50 films.

    -Hommage à Im Kwon-Taek qui fera l'ouverture du Festival avec son 100ème film "Beyond the years".

    -Hommage au compositeur japonais Joe Hisaishi

    -Hommage au comédien japonais Kôji Yakusho

    -Hommage au comédien, réalisateur et scénariste chinois Jiang Wen

    -Intégrale du metteur en scène chinois Jia Zhang-Ke

    Bientôt, vous pourrez lire ici la filmographie de ces cinéastes. En attendant, je vous propose ci-dessus ma critique de "Still life" le dernier film de Jia Zhang-Ke auquel le festival rendra hommage en proposant une intégrale de ses films.