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IN THE MOOD FOR DEAUVILLE 2024 - Page 59

  • "Robot & Frank" remplace "Mud" en ouverture du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    C'est finalement un film en compétition qui fera l'ouverture de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012: le très attendu "Robot and Frank" de Jake Schreier, "Mud" de Jeff Nichols (réalisateur de "Take shelter", grand prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011), le film en avant-première initialement annoncé comme film d'ouverture ayant apparemment été déprogrammé (à confirmer), finalement une bonne idée puisque cela inscrit davantage encore (si besoin était) le festival comme vitrine du cinéma indépendant américain.

    Cliquez ici pour retrouver mon article sur le programme complet et commenté du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.

  • Félix Moati, Membre du jury Révélation du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

    Nous savions déjà que le jury Révélation de ce 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville serait présidé par Frédéric Beigbeder et composé de :

    Astrid BERGÈS-FRISBEY –Comédienne

    Mélanie BERNIER – Comédienne

    Ana GIRARDOT – Comédienne

    Le comédien Félix MOATI que vous avez notamment pu voir dans LOL va se joindre à eux.

    Retrouvez le programme complet du festival en cliquant ici.

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  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 : "Wrong" de Quentin Dupieux, un nouveau film en compétition

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    Un 15ème film vient de s'ajouter à la liste des films en compétition du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 venat compléter une programmation déjà fort riche et diversifiée ( vous pouvez retrouver le programme complet du festival en cliquant ici) : "Wrong" de Quentin Dupieux.

    Synopsis: Dolph a perdu son chien, Paul.
    Le mystérieux Master Chang pourrait en être la cause. Le détective Ronnie, la solution.
    Emma, la vendeuse de pizzas, serait un remède, et son jardinier, une diversion?
    Ou le contraire. Car Paul est parti, et Dolph a perdu la tête.

    Sortie en salles : le 5 septembre 2012

     

  • En attendant Deauville 2012, critiques de classiques du cinéma américain (6) : "Sur la route de Madison" de Clint Eastwood

    Je poursuis mes critiques de classiques du cinéma américain pour vous faire patienter en attendant ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012, après  "Johnny Guitar", "La Comtesse aux pieds nus", "Casablanca", "Gatsby le magnifique et "La Fièvre dans le sang" , le film d'un acteur-cinéaste qui est d'ailleurs venu à Deauville: Clint Eastwood.

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    (Ne lire cette critique qu'après avoir vu le film si vous ne l'avez pas vu...).

    L’éphémère peut avoir des accents d’éternité. Qyatre jours, quelques heures peuvent changer, illuminer et sublimer une vie. Du moins, Francesca Johnson (Meryl Streep) et Robert Kincaid (Clint Eastwood) le croient-il et le spectateur aussi, forcément, inévitablement, après ce voyage bouleversant sur cette route de Madison qui nous emmène bien plus loin que sur ce chemin poussiéreux de l’Iowa.

    Caroline et son frère Michael Johnson reviennent dans la maison où ils ont grandi pour régler la succession de leur mère, Francesca. Mais quelle idée saugrenue a-t-elle donc eu de vouloir être incinérée et d’exiger de faire jeter ses cendres du pont de Roseman, au lieu d’être enterrée auprès de son défunt mari ? Pour qu’ils sachent enfin qui elle était réellement, pour qu’ils comprennent, elle leur a laissé une longue lettre qui les ramène de nombreuses années en arrière, un été de 1965… un matin d’été de 1965, de ces matins où la chaleur engourdit les pensées, et réveille parfois les regrets. Francesca est seule. Ses enfants et son mari sont partis pour un concours agricole, pour quatre jours, quatre jours qui s’écouleront probablement au rythme hypnotique et routinier de la vie de la ferme sauf qu’un photographe au National Geographic, Robert Kincaid, emprunte la route poussiéreuse pour venir demander son chemin. Sauf que, parfois, quatre jours peuvent devenir éternels. Avec Robert Kincaid, c’est l’ailleurs qui fait immersion dans la vie endormie de Francesca.

    Sur la route de Madison aurait alors pu être un mélodrame mièvre et sirupeux, à l’image du best-seller de Robert James Waller dont il est l’adaptation. Sur la route de Madison est tout sauf cela. Chaque plan, chaque mot, chaque geste suggèrent l’évidence de l’amour qui éclôt entre les deux personnages. Ils n’auraient pourtant jamais dû se rencontrer : elle a une quarantaine d’années et, des années auparavant, elle a quitté sa ville italienne de Bari et son métier de professeur pour se marier dans l’Iowa et y élever ses enfants. Elle n’a plus bougé depuis. A 50 ans, solitaire, il n’a jamais suivi que ses désirs, parcourant le monde au gré de ses photographies. Leurs chemins respectifs ne prendront pourtant réellement sens que sur cette route de Madison. Ce jour de 1965, ils n’ont plus d’âge, plus de passé, juste cette évidence qui s’impose à eux et à nous, transparaissant dans chaque seconde du film, par le talent du réalisateur Clint Eastwood. Francesca passe une main dans ses cheveux, jette un regard nostalgico-mélancolique vers la fenêtre alors que son mari et ses enfants mangent, sans lui parler, sans la regarder: on entrevoit déjà ses envies d’ailleurs, d’autre chose. Elle semble attendre Robert Kincaid avant même de savoir qu’il existe et qu’il viendra.

    Chaque geste, simplement et magnifiquement filmé, est empreint de poésie, de langueur mélancolique, des prémisses de leur passion inéluctable : la touchante maladresse avec laquelle Francesca indique son chemin à Robert; la jambe de Francesca frôlée furtivement par le bras de Robert; la main de Francesca caressant, d'un geste faussement machinal, le col de la chemise de Robert assis, de dos, tandis qu’elle répond au téléphone; la main de Robert qui, sans se retourner, se pose sur la sienne; Francesca qui observe Robert à la dérobée à travers les planches du pont de Roseman, puis quand il se rafraîchit à la fontaine de la cour; et c’est le glissement progressif vers le vertige irrésistible. Les esprits étriqués des habitants renforcent cette impression d’instants volés, sublimés.

    Francesca, pourtant, choisira de rester avec son mari très « correct » à côté duquel son existence sommeillait, plutôt que de partir avec cet homme libre qui « préfère le mystère » qui l’a réveillée, révélée, pour ne pas ternir, souiller, ces 4 jours par le remord d’avoir laissé une famille en proie aux ragots. Aussi parce que « les vieux rêves sont de beaux rêves, même s’ils ne se sont pas réalisés ».

    Et puis, ils se revoient une dernière fois, un jour de pluie, à travers la vitre embuée de leurs voitures respectives. Francesca attend son mari dans la voiture. Robert est dans la sienne. Il suffirait d’une seconde… Elle hésite. Trop tard, son mari revient dans la voiture et avec lui : la routine, la réalité, la raison. Puis, la voiture de Francesca et de son mari suit celle de Robert. Quelques secondes encore, le temps suspend son vol à nouveau, instant sublimement douloureux. Puis, la voiture s’éloigne. A jamais. Les souvenirs se cristalliseront au son du blues qu’ils écoutaient ensemble, qu’ils continueront à écouter chacun de leur côté, souvenir de ces instants immortels, d’ailleurs immortalisés des années plus tard par un album de photographies intitulé « Four days ». Avant que leurs cendres ne soient réunies à jamais du pont de Roseman. Avant que les enfants de Francesca ne réalisent son immense sacrifice. Et leur passivité. Et la médiocrité de leurs existences. Et leur envie d'exister, à leur tour. Son sacrifice en valait-il la peine ? Son amour aurait-il survécu au remord et au temps ?...

    C dénouement sacrificiel est d’une beauté déchirante : avec la pluie maussade et inlassable, le blues évocateur, la voix tonitruante de ce mari si « correct » qui ignore que devant lui, pour sa femme, un monde s’écroule et la vie, fugace et éternelle, s’envole avec la dernière image de Robert Kincaid, dans ce lieu d’une implacable banalité soudainement illuminé puis éteint. A jamais. Un tel amour aurait-il survécu aux remords et aux temps ? Son sacrifice en valait-il la peine ? Quatre jours peuvent-ils sublimer une vie ?

    Sans esbroufe, comme si les images s’étaient imposées à lui avec la même évidence que l’amour s’est imposé à ses protagonistes, Clint Eastwood filme simplement, majestueusement, la fugacité de cette évidence. Sans gros plan, sans insistance, avec simplicité, il nous fait croire aux« certitudes qui n’arrivent qu’une fois dans une vie » ou nous renforce dans notre croyance qu’elles peuvent exister, c'est selon. Peu importe quand. Un bel été de 1965 ou à un autre moment. Peu importe où. Dans un village perdu de l’Iowa ou ailleurs. Une sublime certitude. Une magnifique évidence. Celle d’une rencontre intemporelle et éphémère, fugace et éternelle. Un chef d’œuvre d’une poésie sensuelle et envoûtante. A voir et revoir absolument.

    En complément:

    Ma critique de la pièce "Sur la route de Madison" avec Mireille Darc et Alain Delon

    Critique de "Gran Torino" de Clint Eastwood

    Critique de "Au-delà" de Clint Eastwood

    Critique de "J. Edgar' de Clint Eastwood

    Découvrez les 6 blogs inthemood: http://inthemoodlemag.com , http://inthemoodforfilmfestivals.com , http://www.inthemoodforcinema.com , http://www.inthemoodforcannes.com , http://www.inthemoodfordeauville.com , http://www.inthemoodforluxe.com .

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  • Gagnez des pass pour le Festival de Deauville 2012 avec Intercités SNCF

    Alors que le concours proposé sur mes blogs qui vous permet de remporter plusieurs pass pour ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 s'achèvera dans 4 jours (cliquez ici pour accéder au concours), Intercités SNCF (partenaire officiel du 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville) vous propose également de remporter vos pass par un jeu humoristique détournant les noms de célèbres films ou répliques du cinéma américain. Cliquez ici pour accéder au site et jouer au jeu Intercités SNCF. 

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  • Programme complet et complété du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012

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    dididi.jpgS’il y a bien un rendez-vous incontournable pour moi chaque année, c’est celui-ci : ce Festival du Cinéma Américain de Deauville qui a exacerbé ma passion pour le cinéma, l’a transformée en doux mal incurable, il y a tant d’années déjà (je préfère ne plus les compter). Je l’ai expérimenté (et savouré) d’une multitude de manières, adolescente comme simple public d’abord (peu importaient les files d’attente –jusqu’à 5h !- ce fut l’occasion de créer des amitiés cinéphiles) mais aussi, comme jurée cinéphile (il y a 12 ans déjà !), accréditée public, vip, presse (peu importe d’ailleurs, quel que soit le statut, le festival est très accessible et permet une vraie immersion cinématographique)…mais toujours et depuis la première fois en restant tout le festival pour en avoir une vue aussi exhaustive que possible.

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    Chaque fois, ce furent de belles découvertes cinématographiques (quelle bonne idée que d’avoir institué la compétition de films indépendants en 1995, l’occasion de découvrir tant de pépites que je vous fais chaque année partager ici), de passer des films indépendants aux derniers blockbusters, de voir des monstres sacrés du cinéma américain (dont certains sont les responsables non coupables des prémisses de ma passion pour le cinéma comme Kirk Douglas ou Lauren Bacall), d’apprendre et de s’enrichir avec les master class, et puis de rêvasser en arpentant les planches dont la mélancolie joyeuse et envoûtante ne me lasse jamais. Et s’il est de bon ton d’être blasée, je revendique d’y aller chaque année, avec la même curiosité et le même enthousiasme, cette année plus que jamais.

    Il y a eu des éditions plus ou moins calmes. Quoiqu’il en soit, le Festival est toujours et plus que jamais la vitrine du cinéma indépendant américain, même si certains furent déçus de découvrir moins d’avant-premières et d’hommages prestigieux, ces 4 dernières années. Annonçons-le d’emblée : cette programmation 2012 devrait ravir tout le monde, les cinéphiles comme les simples amateurs de cinéma de pur divertissement, ceux qui veulent voir des stars et ceux qui veulent découvrir les dernières pépites du cinéma indépendant américain. Ce programme est le meilleur depuis plusieurs années et allie et concilie judicieusement films indépendants alléchants, avant-premières de grosses productions très attendues, hommages variés et prestigieux, sans oublier un jury éclectique, glamour et cinéphile.

    Vous retrouverez ci-dessous le programme, particulièrement riche et diversifié, dans ses grandes lignes, ainsi que de nombreuses informations pratiques. Je vous détaillerai le programme régulièrement sur mon blog consacré au festival http://www.inthemoodfordeauville.com , comme chaque année. Vous pouvez également, en attendant, retrouver mon bilan complet du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011, en cliquant ici, vous y retrouverez notamment ce petit moment de magie qui caractérise les festivals, totalement imprévisible, grâce à Tony Kaye et sa guitare… Et, enfin, avant de vous livrer le programme 2012, je vous renvoie vers mes critiques de classiques du cinéma américain actuellement à l’honneur à l’occasion de ce Festival de Deauville : "Sur la route de Madison", « Johnny Guitar« , « La Comtesse aux pieds nus« , « Casablanca« , « Gatsby le magnifique, « La Fièvre dans le sang ».

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    LES MEMBRES DES 2 JURYS

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    Nous savions déjà que le jury longs-métrages serait présidé par la comédienne et désormais réalisatrice SANDRINE BONNAIRE (Et quelle réalisatrice ! Je ne saurai trop vous recommander son documentaire « Elle s’appelle Sabine » mais aussi son premier long-métrage de fiction « J’enrage de son absence », un film bouleversant entre drame familial et thriller qui met des images sur la douleur indicible de l’absence filmée avec une rage à la fois douce et âpre, un film dont vous pouvez retrouver ma critique ici) et que le jury Révélation Cartier serait présidé par FREDERIC BEIGBEDER (journaliste, écrivain, réalisateur, publicitaire…et cinéphile, chaque année par ailleurs membre du jury du prix littéraire du festival).

    Aux côtés de Sandrine Bonnaire, dans le jury longs-métrages, nous retrouverons :

    SAMI BOUAJILA – Comédien

    CLOTILDE COURAU – Comédienne

    PHILIPPE DECOUFLÉ – Danseur, chorégraphe, metteur en scène, directeur artistique et réalisateur

    ANAÏS DEMOUSTIER – Comédienne

    CHRISTOPHE HONORÉ – Réalisateur, scénariste, metteur en scène et écrivain

    JOANN SFAR – Réalisateur et dessinateur de bandes dessinées (Cliquez ici pour lire ma critique de « Gainsbourg, vie héroïque », un film que je vous recommande vivement)

    FLORENT EMILIO SIRI – Réalisateur et scénariste (Cliquez ici pour lire ma critique de « Cloclo » réalisé par ce dernier)

    ALICE TAGLIONI – Comédienne

    Concernant le jury Révélation Cartier, Frédéric Beigbeder sera entouré de :

    Astrid BERGÈS-FRISBEY –Comédienne

    Mélanie BERNIER – Comédienne

    Ana GIRARDOT – Comédienne

    Félix MOATI  - Comédien

    HOMMAGES ET RECOMPENSES

    C’est ce qui, au départ, a contribué à la renommée du Festival du Cinéma Américain de Deauville, ces hommages à des grands du 7ème art américain dont les noms sont désormais immortalisés sur les planches. Certains furent plus mémorables que d’autres mais ce sont toujours des moments émouvants, l’occasion aussi de retracer des carrières plus ou moins longues, et désormais aussi de mettre en lumière de jeunes talents avec « le Nouvel Hollywood » institué l’an passé. Après Ryan Gosling et Jessica Chastain, l’an dernier, la récompense 2012 sera attribuée à l’acteur PAUL DANO, en sa présence. Il sera aussi à Deauville pour le film « Elle s’appelle Ruby » dont je vous parle plus bas.

    Le festival pouvait difficilement faire mieux et plus diversifié en matière d’hommages cette année puisqu’il rendra également hommage au comédien LIAM NEESON (en sa présence, à cette occasion retrouvez ici bientôt ma critique de « La Liste de Schindler ») renouant avec les hommages de stars américaines sans compter qu’une autre star du cinéma américain, le comédien HARVEY KEITEL sera également à l’honneur (en sa présence) ainsi que la comédienne SALMA HAYEK, les cinéastes WILLIAM FRIEDKIN et MELVIN VAN PEEBLES, le compositeur JOHN WILLIAMS (toujours en sa présence). Parmi ses dernières compositions « Cheval de guerre » de Spielberg dont vous pouvez retrouver ma critique, ici.

    A l'occasion des hommages que le festival rendra à John Williams et Liam Neeson, je vous propose de retrouver la critique du film qui les a réunis: "La Liste de Schindler" de Steven Spielberg" en cliquant ici.

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    Le PRIX MICHEL D’ORNANO sera cette année attribué à « RENGAINE », un film écrit et réalisé par Rachid Djaïdani.

    Le PRIX LITTERAIRE LUCIEN BARRIÈRE sera cette année décerné à « PERCIVAL EVERETT » pour son roman « Pas Sidney Poitier ».

    COMPETITION

    Compliance : affiche

    Chaque année, je m’efforce de ne manquer aucun des films de la compétition. Nombreux sont les cinéastes aujourd’hui reconnus à avoir été révélés suite à leur sélection dans cette section, magnifique « vitrine » du cinéma indépendant américain. Cette année, au programme de cette compétition (particulièrement riche et attractive), 15 longs-métrages dont « Les Bêtes du Sud sauvage » qui avait fait sensation à Cannes (où je l’avais malheureusement manqué, l’occasion idéale de pouvoir le rattraper) où il avait obtenu la Caméra d’or. Vous y découvrirez aussi « The we and the I » de Michel Gondry. Une belle sélection sur laquelle je reviendrai ultérieurement plus en détails. Enfin, c'est un film d'ouverture qui fera l'ouverture du festival: "Robot and Frank" de Jake Schreier en remplacement de "Mud" initialement prévu.

    BEASTS OF THE SOUTHERN WILD de Benh Zeitlin

    BOOSTER de Matt Ruskin

    CALIFORNIA SOLO de Marshall Lewy

    COMPLIANCE de Craig Zobel

    ELECTRICK CHILDREN de Rebecca Thomas

    FOR ELLEN de So Yong Kim

    FRANCINE de Brian M. Cassidy & Melanie Shatzky

    GIMME THE LOOT d’Adam Leon

    GOD BLESS AMERICA de Bobcat Goldthwait

    ROBOT and FRANK de Jake Schreier (Film d'ouverture)

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    SMASHED de James Ponsoldt |

    UNA NOCHE de Lucy Mulloy

    THE WE AND THE I de Michel Gondry

    YOUR SISTER’S SISTER de Lynn Shelton

    WRONG de Quentin Dupieux

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    PREMIERES

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    Nous savions déjà que le dernier volet des Jason Bourne serait projeté à Deauville (comme les précédents), voilà qui promet une belle effervescence. Nous aurons aussi le plaisir de retrouver Jonathan Dayton et Valerie Faris qui avaient enthousiasmé les festivaliers et le jury avec « Little Miss sunshine », d’ailleurs récompensé à Deauville. Deux films présentés à Cannes, en compétition, figurent également au programme : « Lawless » de John Hillcoat (un western de facture classique mais très maitrisé, je vous le recommande) et « Mud » de Jeff Nichols (je suis plus réservée sur celui-ci mais je retournerai le voir avec plaisir, Jeff Nichols avait reçu le grand prix à Deauville en 2011 pour « Take Shelter »).

    Nous aurons également le plaisir de découvrir « Savages » d’Oliver Stone en CLÔTURE avec un très beau générique parmi lequel Salma Hayek à qui le festival rendra également hommage mais aussi : Aaron Johnson, Taylor Kitsch, Blake Lively, John Travolta, Benicio del Toro, Emile Hirsch, Demian Bichir.

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    BACHELORETTE de Leslye Headland

    THE BOURNE LEGACY (JASON BOURNE : L’HÉRITAGE) De Tony Gilroy

    DEADFALL (BLACKBIRD) de Stefan Ruzowitzky

    KILLER JOE de William Friedkin

    LAWLESS (DES HOMMES SANS LOI) de John Hillcoat

     MUD de Jeff Nichols

    RUBY SPARKS (ELLE S’APPELLE RUBY) de Jonathan Dayton & Valerie Faris

    SAVAGES d’Oliver Stone

    THE TALL MAN (THE SECRET) de Pascal Laugier

    SECRET OF THE WINGS (CLOCHETTE ET LE SECRET DES FÉES) de Peggy Holmes – Séance Enfants – Film diffusé dans sa version française

    TAKEN 2 d’Olivier Megaton

    TAKE THIS WALTZ de Sarah Polley

    TED de Seth MacFarlane

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    MASTERCLASS et Leçons de cinéma

    Le festival proposera aussi une série de Masterclass :

    - « De l’influence de Jean-Pierre Melville sur le cinéma américain » qui aura lieu le jeudi 6 septembre 2012, salle Lexington, au CID. Une masterclass que je ne manquerai pas, inconditionnelle du cinéma de Melville. Retrouvez ma critique de son chef d’œuvre (l’un de ses chefs d’œuvre), « Le Samouraï », ici : http://inthemoodlemag.com/2012/07/26/masterclass-de-l%e2%80%99influence-de-jean-pierre-melville-sur-le-cinema-americain-festival-de-deauville-2012-critique-le-samourai/

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    -Leçon de cinéma de William Friedkin, le 2 septembre, salle Lexington : Dans le cadre de l’hommage au réalisateur William Friedkin, le Festival propose à tous ceux qui le souhaitent d’assister à une leçon de cinéma animée par Jean-François Rauger, directeur de la programmation de la Cinémathèque française.

    -Masterclass « Take shelter », le 7 septembre 2012, en salle Lexington une masterclass autour de l’analyse filmique de TAKE SHELTER de Jeff Nichols, Grand Prix du Festival l’année dernière, lors d’une conférence animée par David McKenna, et initiée en collaboration avec l’ESRA.
    La masterclass portera sur l’utilisation des fondamentaux de la structure narrative par le réalisateur pour traduire les thématiques et les émotions intimes des personnages en de convaincantes actions dramatiques.

    LES DOCS DE L’ONCLE SAM

    Cette section réserve aussi très souvent de belles surprises… Laissez-vous surprendre et aiguisez votre curiosité par ce qui est bien souvent une plongée dans une autre Amérique, et pas seulement:

    DIANA VREELAND: THE EYE HAS TO TRAVEL de Lisa Immordino Vreeland

    ETHEL de Rory Kennedy

    FAR OUT ISN’T FAR ENOUGH: THE TOMI UNGERER STORY de Brad Bernstein

    GAZZARA de Joseph Rezwin

    METHOD TO THE MADNESS OF JERRY LEWIS de Gregg Barson

    ROOM 237 de Rodney Ascher

    SEARCHING FOR SUGAR MAN de Malik Bendjelloul

    THE IMPOSTER de Bart Layton

    THE QUEEN OF VERSAILLES de Lauren Greenfield

    WEST OF MEMPHIS d’Amy Berg

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    INTO THE ABYSS de Werner Herzog a également été ajouté à la sélection

    DEAUVILLE SAISON 3

    Les séries reviennent également avec, au programme :

    HOMELAND SAISON 1 (EPISODES PILOT) ET GRACE | GIRLS SAISON 1 (EPISODES PILOT) / VAGINA PANIC/ THE NEWS ROOM

    NUITS AMERICAINES

    Le meilleur du cinéma américain et de ses classiques continuera à être programmé 24H sur 24H. Une excellente idée que de poursuivre cette belle initiative pour les cinéphiles insomniaques. Le programme sera dévoilé ultérieurement. Je vous en informerai bien entendu.

    CARTE BLANCHE A AGNES b.

    Après Jean-Charles de Castelbajac, cette année le Festival donnera carte blanche à Agnès b. qui nous proposera de redécouvrir :

    SEVEN CHANCES (Fiancées en folie) de Buster Keaton (1925) |

    FREAKS de Tod Browning (1932) |

    REFLECTIONS IN A GOLDEN EYE (Reflets dans un oeil d’or) de John Huston (1967)

    THE BIG SHAVE de Martin Scorsese (1968)

    RESERVOIR DOGS de Quentin Tarantino (1992) LOST HIGHWAY de David Lynch (1997)

    TRASH HUMPERS d’Harmony Korine (2010)

    SÉANCE CULTE

    Une « séance culte » s’ajoute cette année au programme : MONDWEST (WESTWORLD) de Michael Crichton.

    INFORMATIONS PRATIQUES

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    Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos pass sur http://badgecid.com mais aussi en gagner sur mes blogs (http://inthemoodforfilmfestivals.com/concours-gagnez-vos-… ) ou sur la page Facebook officielle du Festival.

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    Pour le logement et les restaurants, je vous donne également de nombreux conseils ici: http://www.inthemoodfordeauville.com/archive/2011/08/21/h… .

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    Sur http://www.inthemoodfordeauville.com, vous trouverez également tout ce que vous voulez savoir sur Deauville ainsi que sur le site de l’office de tourisme et de la mairie.

    POUR EN SAVOIR PLUS- LIENS:

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    Site officiel du Festival : http://www.festival-deauville.com

    Page Facebook officielle du Festival : https://www.facebook.com/Festival.Cinema.Americain.Deauvi…

    Site officiel du CID : http://www.congres-deauville.com/

    Suivez les comptes officiels du festival sur twitter : @lpscinema et CID_Deauville

    Pour de nombreuses informations exclusives et pratiques et pour me suivre en direct du festival, ou participer à mes concours et gagner des pass, pour retrouver mes articles etc , vous pouvez aussi me suivre sur twitter , sur mon compte twitter consacré au festival ( @moodfdeauville ), sur mon compte principal (@moodforcinema ) et sur celui de mon nouveau blog consacré aux festivals de cinéma sur lequel Deauville est à l’honneur : http://inthemoodforfilmfestivals.com ( @moodforfilmfest) .

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    J’ai également écrit un recueil de nouvelles romantiques et cruelles sur les festivals de cinéma sélectionné et ouvert à l’édition participative et dans lequel figurent plusieurs nouvelles sur Deauville. Pour en savoir plus, c’est ici: http://inthemoodlemag.com/2012/06/19/mon-recueil-de-nouve…. Pour soutenir le projet, c’est là: http://www.bookly.fr/content/projet/ombres-parall%C3%A8le… . Et vous pouvez aussi le suivre sur Facebook (http://Facebook.com/ombresparalleles) et sur twitter (@parallelshadows) .

    Enfin, j’ai créé une page Facebook consacrée au Festival de Deauville : http://facebook.com/inthemoodfordeauville sur laquelle vous pourrez débattre du festival.

    Je vous donne rendez-vous quotidiennement sur http://www.inthemoodfordeauville.com pour de nombreuses informations sur le festival en attendant que vous puissiez m’y suivre en direct du 31 août au 9 septembre 2012 . Je vous rappelle enfin que, en fin de semaine, je vous ferai à nouveau gagner des lots de 3 ou 4 pass pour cette édition 2012 du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Bon festival à tous en espérant qu’il sera cette année à l’image de son affiche (une invitation au voyage, au partage, à l’évasion) et n’hésitez pas à donner votre avis sur cette programmation !

    Découvrez les 6 blogs « in the mood »: http://inthemoodlemag.com , http://inthemoodforfilmfestivals.com, http://www.inthemoodfordeauville.com , http://www.inthemoodforcinema.com , http://www.inthemoodforcannes.com , http://www.inthemoodforluxe.com .

    Voilà qui devrait faire palpiter le coeur des festivaliers un peu plus vite…: