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Par Sandra Mézière. L'actualité de Deauville et du Festival du Cinéma Américain depuis 25 ans. Pour l'actualité cinéma et son actualité d'auteure : Inthemoodforcinema.com. Les 50 ans du Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct ici.
Je vous en ai parlé à plusieurs reprises ici: Deauville a pour thème le cinéma pour cette année 2012. Voilà un concours qui devrait intéresser tous les amoureux de Deauville.
Le gagnant verra son film diffusé à une séance du festival 2012 :
Faites votre cinéma, participez au concours "Vidéos Made in Deauville"
Des centaines de vidéos amateurs sont tournées à Deauville. Par la rigueur esthétique ou technique, l'originalité des mises en scène, le talent des acteurs, ou les histoires qu'elles racontent, beaucoup méritent de s'échapper des écrans d'ordinateurs pour être montrées et partagées avec le public.
Le 24 août prochain sera dédié à ces vidéos remarquables dans plusieurs lieux de la ville. Le public pourra voter toute la soirée. Le meilleur vidéaste aura alors gagné d'être projeté en séance publique au Festival du Film Américain et en avant-programme des projections cinéma organisées par la Ville de Deauville.
Pour participer adressez votre vidéo au comité de sélection du Concours Vidéos Made in Deauville avant le 31 juillet prochain.
Cette semaine, je mets en jeu 3 lots de pass (valeur unitaire du pass journée : 30 euros) :
1er prix : samedi 1 er septembre/dimanche 2 septembre/lundi 3 septembre
2ème prix : vendredi 7 septembre/samedi 8 septembre/dimanche 9 septembre
3ème prix : lundi 3 septembre/mardi 4 septembre/mercredi 5 septembre/jeudi 6 septembre
1 seul prix par nom de famille. En cas d’égalités, les personnes n’ayant jamais gagné de pass les années précédentes seront délibérément privilégiées.
Ne vous inquiétez si vous ne comptez pas parmi les lauréats: d’autres pass seront en jeu la semaine suivante.
Fin de ce premier concours : le 25 juillet. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email: »1er concours pass Deauville 2012″. N’oubliez pas de joindre vos coordonnées (nom réel -pas de pseudo- adresse et numéro de téléphone) sans lesquelles votre participation sera caduque. Vous ne pourrez pas changer les dates de vos pass donc ne participez que si vous êtes certains d’être libres à ces différentes dates. Seuls les 3 lauréats seront contactés, par email, après le 25 juillet.
Pour faire partie des heureux lauréats, répondez correctement aux 11 questions suivantes avant le 25 juillet à minuit :
1.De quel chef d’œuvre du cinéma américain est extraite l’image suivante ?
2.Quel réalisateur a réalisé cet autre classique du cinéma américain dont est extraite l’image suivante ?
3. Quel prix le film dont est extraite l’image suivante a-t-il obtenu à Deauville ?
4.Robert Redford- Jack Nicholson – Tom Cruise- Robert Redford : laquelle de ces personnalités n’est jamais venue au Festival de Deauville ?
5. Si je vous dis 1540, quel lien avec Deauville cela vous évoque-t-il ?
6. De quel film a été extraite l’image (découpée) ci-dessous ?
7. 2 nouveaux festivals ont récemment vu le jour à Deauville. Quels sont-ils ?
8. De quelle affiche est extraite l’image découpée ci-dessous ?
9. En quelle année le film dont l’affiche a été découpée ci-dessous a-t-il été présenté à Deauville ?
10. Quel est votre film américain préféré et pourquoi (en 3 phrases)?
11. Pourquoi voulez-vous aller au Festival de Deauville (en 3 phrases)?
Vous pouvez également suivre Inthemoodfordeauville.com sur twitter (@moodfdeauville ) ainsi que Inthemoodforfilmfestivals.com (@moodforfilmfest ) pour être régulièrement informés de l'actualité du festival. Suivez également ma page Facebook dédiée (http://Facebook.com/inthemoodfordeauville ).
Voilà qui promet déjà une belle soirée d’avant-première pour cette 38ème édition avec la projection, le samedi 1er septembre, du quatrième épisode de la saga «Jason Bourne» en présence de l'équipe du film ( en salles le 19 septembre). Réalisé par Tony Gilroy, ce nouvel épisode sera l’occasion de découvrir le nouvel interprète du rôle de Jason Bourne, l’acteur Jeremy Renner, d’ores et déjà annoncé à Deauville. Il succèdera ainsi à Matt Damon qui interpréta le rôle dans les trois premiers volets, un habitué de Deauville où il était venu pour «La vengeance dans la peau» en 2007.
Au casting également : Rachel Weisz Edward Norton, Stacy Keach, Oscar Isaac, Albert Finney, Joan Allen, David Strathairn, Scott Glenn, ils reprennent les rôles qu’il jouaient déjà. Tony Gilroy avait déjà travaillé sur les scénarii des précédents volets tirés de l'oeuvre de Robert Ludlum : «La Mémoire dans la peau», en 2002 ; «La Mort dans la peau», en 2004 et «La Vengeance dans la peau», en 2007.
Synopsis:
Aaron Cross, un agent de la CIA rompu à toutes les techniques de combat, voit sa vie mise en péril par le dénommé Byer. Le quatrième volet de la franchise "Jason Bourne" mais avec un héros différent cette fois-ci...
Avant de vous dévoiler en fin de semaine un nouveau blog sur lequel le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 sera à la une, je poursuis ici mes annonces sur l'édition 2012 avec le nom du président du jury Révélation Cartier du Festival qui sera cette année un fidèle du festival (membre du jury du prix littéraire), l'écrivain cinéaste journaliste publicitaire (dans ce désordre) Frédéric Beigbeder, et accessoirement présentateur du Cercle, émission à laquelle j'avais eu le plaisir de participer en tant que chroniqueuse d'un jour.
Je reviendrai prochainement sur les compositions des différents jurys.
C'est l'actrice/réalisatrice Sandrine Bonnaire qui présidera le jury de ce 38ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, une judicieuse idée, celle-ci étant par ailleurs en pleine actualité avec la sortie prochaine de "J'enrage de son absence", mon énorme coup de coeur du Festival de Cannes 2012 (le film était en sélection à la Semaine de la Critique). Je vous propose donc de retrouver mon article à ce sujet ci-dessous.
Critique de « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire (Semaine de la Critique 2012)
Les jours et les nuits, les projections et les soirées, les moments irréels et irréels se succèdent et se confondent dans une sorte de brouillard éblouissant et le temps me manque pour vous raconter ces journées bien et très agréablement remplies mais, comme chaque année, vous pourrez bien entendu retrouver mon compte-rendu très détaillé après le festival. En attendant, je vais vous parler (trop) brièvement d’un des trois films à m’avoir particulièrement marquée ces derniers jours, avec « A perdre la raison » de Joachim Lafosse, « Trois mondes » de Catherine Corsini » : « J’enrage de son absence » de Sandrine Bonnaire. Dans les trois cas, des personnages enfermés dans leurs drames et leurs solitudes. Dans les trois cas, des films d’une extrême sensibilité, poignante dans les films de Joachim Lafosse et Sandrine Bonnaire.
Sandrine Bonnaire nous avait déjà bouleversés avec son documentaire consacré à sa sœur autiste « Elle s’appelait Sabine » (alors présenté à la Quinzaine des Réalisateurs), un documentaire ni larmoyant ni complaisant, deux écueils dans lesquels il aurait été si facile de tomber. Véritable plaidoyer pour la mise en place de structures d’accueil pour les handicapés, hommage à ceux qui les encadrent, c’est aussi une véritable déclaration d’amour de Sandrine Bonnaire à sa sœur, un cri du cœur déchirant pour celle que 5 années d’hôpital psychiatrique ont changé à jamais mais qui joue un prélude de Bach avec la même facilité sidérante que des années auparavant. Elle parvient à nouveau, magistralement, à nous bouleverser avec son premier long-métrage, inspiré d’une histoire vraie.
Ce film nous raconte l'histoire d'un couple, Jacques (William Hurt) et Mado (Alexandra Lamy), dont le fils est décédé accidentellement il y a une dizaine d’années. Lorsqu'ils se retrouvent, le père devient obsédé par le petit garçon de 7 ans qu'elle a eu d'une autre union. Entre cet homme et ce petit garçon, un lien fort et inquiétant se crée dans le secret d’une cave.
Sandrine Bonnaire pour son premier film, dès la première seconde, fait preuve d’une maitrise étonnante, d’une manière de nous « impliquer » dans son drame, avec intensité et empathie. La tension est croissante. Le regard à la fois doux et perdu, un peu fou mais surtout fou d’amour et de la rage de l’absence de William Hurt auquel sa caméra s’accroche souvent, y est pour beaucoup. Sa prestation est une des plus magistrales qu’il m’ait été donné de voir. Son personnage un des plus bouleversants de tendresse, de détresse, d’humanité, aux portes de la folie. Il va peu à peu s’enterrer, se recroqueviller au propre comme au figuré, pour aller au bout de cette détresse. Jamais Sandrine Bonnaire ne tombe dans le pathos, toujours à hauteur de ses personnages, de leur cauchemar dans lequel elle nous enferme peu à peu, créant une tension croissante, bientôt suffocante. Elle ne juge jamais ses personnages mais les comprend, les suit pas à pas dans cette descente aux enfers. Deux appréhensions du deuil. L’un tait et l’autre fait exploser sa douleur, descend jusqu’au plus profond de celle-ci. Deux personnages abîmés par les terribles vicissitudes de l’existence et d’autant plus humains et touchants.
Sandrine Bonnaire, si elle a certainement appris beaucoup avec tous les grands cinéastes avec lesquels elle a tournés (le prénom de Mado fait ainsi songer à Claude Sautet, d’ailleurs ce mélange des genres peut aussi faire penser à « Quelques jours avec moi » de ce même cinéaste dans lequel Sandrine Bonnaire était d’ailleurs magistral), elle impose, dès son premier film, un style bien à elle, et surtout un regard et un univers propres aux grands cinéastes. En plus d’être une grande comédienne, Sandrine Bonnaire s’affirme ici comme une grande cinéaste en devenir. Elle filme la violence de la couleur avec une rage à la fois douce et âpre, sans jamais lâcher ses personnages tout comme cette douleur absolue ne les lâche jamais. Paradoxalement, un film qui fera du bien à tous ceux qui ont connu ou connaissent la douleur ineffable, étouffante et destructrice du deuil.
Avec ce film dramatique, absolument bouleversant, entre drame familial et thriller, Sandrine Bonnaire met des images sur l’indicible douleur et donne à William Hurt et Alexandra Lamy leurs meilleurs rôles (un premier rôle et une nouvelle fois un beau personnage de mère qui montre une nouvelle fois toute l’étendue de l’immense talent de cette dernière) et signe une première fiction palpitante, poignante, d’une maîtrise étonnante qui vous fera chavirer d’émotion pour ces beaux personnages enragés de douleur.