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IN THE MOOD FOR DEAUVILLE 2024 - Page 97

  • Intégrale et rendez-vous avec Terry Gilliam: le programme

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    Il y a quelques mois j'ai eu la chance de faire partie des quelques privilégiés qui ont assisté à la master class Allociné de Terry Gilliam à Paris. Vous pouvez retrouver mes vidéos et mon compte rendu en cliquant ici et la vidéo Allociné de cette rencontre ci-dessous. (Voir également ma critique de "L'Imaginarium du Docteur Parnassus" en bas de cet article).

     

    Terry Gilliam aime décidément la France et donner des master class puisqu'il succède ainsi à Andy Garcia qui avait égelement donné une master class dans le cadre du festival l'an passé.

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    Après Andy Garcia, Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter et Charlie Kaufman, le Festival du Cinéma Américain de Deauville propose ainsi cette année un rendez-vous avec Terry Gilliam qui parlera de son travail et répondra aux questions des personnes présentes.

    Cette rencontre aura lieu dans la salle Lexington, située dans l’enceinte du CID, le dimanche 5 septembre. L'accès est gratuit, dans la limite des places disponibles.

    Par ailleurs, le festival propose une rétrospective de l'intégrale de ses films dont voici le programme:

    1975 – MONTY PYTHON AND THE HOLY GRAIL (Monty Python, sacré Graal) de Terry Gilliam & Terry Jones avec Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Terry Gilliam, Terry Jones, Michael Palin

    Le roi Arthur et les Chevaliers de la Table Ronde se lancent à la conquête du Graal et vont devoir passer de nombreuses épreuves.

    1977 – JABBERWOCKY de Terry Gilliam avec Michael Palin, Terry Jones, Max Wall, Deborah Fallender, Harry H. Corbett

    Une bête sanguinaire, le Jabberwocky, ravage le royaume de Bruno le Contestable. Le roi promet la main de sa fille à celui qui anéantira le monstre.

    1981 – TIME BANDITS (Bandits, bandits) de Terry Gilliam avec Craig Warnock, Sean Connery, John Cleese, David Warner, Shelley Duvall

    Un petit garçon part pour un voyage à travers l’Histoire, accompagné d’une troupe de nains qui a dérobé à l'Être Suprême la carte du Temps.

    1985 – BRAZIL de Terry Gilliam avec Jonathan Pryce, Robert de Niro, Kim Greist, Katherine Helmond, Ian Holm

    Sam Lowry est un employé de bureau peu ambitieux qui rêve chaque nuit de libérer une femme au visage angélique. Un jour, en tentant de réparer les dégâts causés par une erreur informatique, il rencontre celle qu'il a tant désirée.

    1988 – THE ADVENTURES OF BARON MUNCHAUSEN (Les aventures du baron de Munchausen) de Terry Gilliam avec John Neville, Eric Idle, Sarah Polley, Oliver Reed, Jonathan Pryce, Uma Thurman

    Fin du 18ème siècle. Dans une ville assiégée par les Turcs, les comédiens du théâtre royal jouent "Les Aventures du Baron de Munchausen" quand un vieillard se lève et prétend être le vrai Baron de Munchausen.

    1991 – THE FISHER KING (Fisher King, le roi pêcheur) de Terry Gilliam avec Robin Williams, Jeff Bridges, Amanda Plummer, Mercedes Ruehl

    Un animateur radio, en rupture de ban suite à une grave erreur qu’il a commise, suit la voie de la rédemption en aidant un sans-abri mentalement instable qui en fut la victime.

    1995 – TWELVE MONKEYS (L’armée des 12 singes) de Terry Gilliam avec Bruce Willis, Madeleine Stowe, Brad Pitt, Christopher Plummer

    2035. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d'un virus ayant décimé 99% de la population. Des scientifiques désignent un détenu pour voyager dans le passé afin de réunir les informations nécessaires à la prévention de la contagion.

    1998 – FEAR AND LOATHING IN LAS VEGAS (Las Vegas Parano) de Terry Gilliam avec Johnny Depp, Benicio Del Toro, Tobey Maguire, Ellen Barkin, Christina Ricci

    En 1971, l'épopée tragi-comique du journaliste Raoul Duke et de son avocat le Dr. Gonzo en route vers Las Vegas.

    2002 – LOST IN LA MANCHA de Keith Fulton & Louis Pepe avec Terry Gilliam, Johnny Depp, Jean Rochefort, Vanessa Paradis

    Les coulisses d'un film inachevé de Terry Gilliam, intitulé « L'homme qui tua Don Quichotte » et du combat désespéré du cinéaste pour sauver un projet qu'il développait depuis plus de dix ans.

    2005 – THE BROTHERS GRIMM (Les frères Grimm) de Terry Gilliam avec Matt Damon, Heath Ledger, Monica Bellucci, Jonathan Pryce, Peter Stormare

    En 1811, dans la France occupée par les Allemands, les frères Grimm prétendent pouvoir lutter contre les esprits maléfiques et les créatures en tous genres. Ce sont en fait des escrocs.

    2005 – TIDELAND de Terry Gilliam avec Jodelle Ferland, Jeff Bridges, Jennifer Tilly, Janet McTeer, Brendan Fletcher

    Lorsque sa mère meurt d'une overdose, la petite Jeliza-Rose part s'installer dans une ferme avec son père. Afin d'échapper à la solitude, la fillette s'évade dans un monde imaginaire.

    2009 – THE IMAGINARIUM OF DOCTOR PARNASSUS (L’imaginarium du Docteur Parnassus) de Terry Gilliam avec Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law, Colin Farrell, Lily Cole, Christopher Plummer (voir ma critique du film ci-dessous)

    Avec sa troupe de théâtre ambulant, « L’Imaginarium », le Docteur Parnassus offre au public l'opportunité d'entrer dans un univers merveilleux en traversant un miroir magique.

    Critique de "L'imaginarium du docteur Parnassus":

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     Ce Docteur Parnassus-là et sa troupe voyagent de ville en ville dans leur roulotte d'un autre temps. Cet homme sans âge possède l'inestimable pouvoir de projeter les gens dans leur propre imaginaire, un fascinant voyage qui se conclut toujours par un choix déterminant. Suite à un pari gagné contre le diable, Parnassus devient éternel, mais par amour pour une femme, il demande la jeunesse en échange de son immortalité. Le diable accepta, à condition que le jour de ses seize ans, le premier des enfants de Parnassus à naître lui appartienne. La jeune Valentina atteindra l'âge fatidique dans quelques jours et le diable rôde. Dans une tentative désespérée pour sauver son unique enfant, Parnassus va à nouveau jouer avec le feu : le premier de lui ou du diable qui séduira cinq âmes aura gagné. Avec Percy, Anton et le mystérieux Tony surgi de nulle part, le docteur va se lancer dans une extraordinaire course contre la montre. Le diable a tous les pouvoirs mais Parnassus possède l'Imaginarium.

    Présenté hors compétition du dernier festival de Cannes, « L'Imaginarium du Docteur Parnassus » est d'abord le film dont on a parlé parce qu'il a été endeuillé par la disparition d'Heath Ledger, décédé en plein tournage, une disparition qui a paradoxalement nourri le film grâce à l'imagination du cinéaste (dont le synopsis ci-dessus témoigne qu'il regorge de bonnes idées), avec l'aide de trois acteurs (Colin Farrell, Jude Law, Johnny Depp) le remplaçant à tour de rôle et apportant ainsi un nouveau souffle et une autre dimension au film.

    L'imagination salvatrice. Dans la réalité comme dans la fiction donc.  Parce que c'est ce qu'est avant tout ce film : un hymne à l'imagination. Débordante. Précieuse. Rare. Protégée. Avec Terry Gilliam, l'imagination s'envole, les rêves sont une richesse inestimable et convoitée.  Pour y accéder il faut traverser le miroir. Miroir qui peut aussi bien refléter l'au-delà, les peurs et les fantasmes que nous y projetons que le propre visage du cinéaste qui se mire et se reconnaît dans ce marginal qui nous embarque dans une imagination échevelée. Qui rive nos yeux à l'écran, éblouis, lorsqu'ils traversent le miroir du moins, dans l'Imaginarium. Le reste du temps, c'est une frustration, les scènes s'étirant en longueur (mais après tout le rêve se mérite...) et le cinéaste semblant lui-même victime des débordements de sa propre imagination.

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    Malgré ces faiblesses scénaristiques, son univers féérique, foisonnant, fantaisiste, effrayant et fascinant suffit à nous embarquer du paradis aux abîmes de l'enfer. Ce film regorge d'idées visuelles et scénaristiques qui n'auraient été que plus époustouflantes si elles avaient été canalisées, mais après tout l'imagination ne se canalise pas forcément, dans l'univers de Terry Gilliam comme dans l'Imaginarium du Docteur Parnassus et c'est aussi ce qui fait leur charme. Peut-être est-ce là aussi sa manière de ne pas vendre son âme au diable (à l'industrie cinématographique).

    Il faut avant tout voir ce film comme une expérience cinématographique sensorielle, véritable ode à l'inventivité, à l'originalité, à la beauté singulière. Comment ne pas être envoûté par un film qui vous fait toucher les nuages, par une telle flamboyance poétique où le monde se dérobe sous vos pieds et le  dérobe à sa banalité !

    Avec ce film qui est issu d'un scénario original, Terry Gilliam ambitionnait de synthétiser tout ce qu'il avait fait jusqu'ici. C'est qui l'enrichit et l'alourdit à la fois ; l'enrichit d'idées et d'effervescence, l'alourdit pour les mêmes causes. Avec ce conte initiatique il n'ambitionnait pas seulement de nous faire voyager dans le temps, le paradis, l'enfer, l'imagination mais aussi de nous faire voir le monde avec un nouvel œil, selon notre propre imagination et pas seulement ce que nous disent les médias. Bref d'ouvrir l'œil et de regarder au-delà du miroir ou de cette fenêtre (et ce miroir !) ouvert sur le monde qu'est aussi l'écran de télévision.

     Et puis il y a les acteurs : la voix envoûtante de Tom Waits au service de ce personnage diabolique , la candeur et le teint de porcelaine de la prometteuse Lily Cole et Johnny Depp et Jude Law dont j'avoue avoir préféré les prestations à celles de Heath Ledger et Colin Farrell.

     Alors, si vous aussi avez envie de voir le monde féérique et ensorcelant qui se dissimule derrière le miroir, si comme moi vous vénérez le pouvoir inestimable de l'imagination grâce à laquelle « rien n'est définitif pas même la mort », il ne vous reste plus qu'à acheter votre ticket pour « L'Imaginarium » et à vous plonger dans ce bouillonnement visuel ! Peut-être que vous vous y égarerez un temps, mais je ne pense pas que vous le regretterez !

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  • Le programme de "Deauville saison 1, le rendez-vous des scénaristes"

     

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    Excellente initiative que celle de cette 36ème édition que d'accueillir les séries télévisées avec l'événement "Deauville saison 1" avec l'honorable objectif de " devenir une véritable plateforme professionnelle autour de l'écriture scénaristique et de célébreer l'innovation. "

     

     Le Festival organisera ainsi, lors du week-end d’ouverture, les samedi 4 et dimanche 5 septembre 2010,   des master-class et des rencontres autour de grands noms de l’écriture sérielle américaine entre scénaristes français et américains qui échangeront sur leurs méthodes de travail.

    MASTER CLASS DAVID CHASE

    Créateur, scénariste, réalisateur et producteur de « The Sopranos » (Les Soprano),

    animée par Alain Carrazé

    SAMEDI 4 SEPTEMBRE, Salle Lexington du CID

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    MASTER CLASS CLYDE PHILLIPS

    Scénariste, producteur et showrunner* de « Dexter » animée par Alain Carrazé

    DIMANCHE 5 SEPTEMBRE, Salle Lexington du CID

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    « L’ECRITURE EN QUESTION »

    Rencontre franco-américaine animée par Vincent Colonna

    SAMEDI 4 SEPTEMBRE à 11h30, au Village du CID avec:

     VIRGINIE BRAC (scénariste de la 2ème saison de « Engrenages »)

    TODD A. KESSLER, DANIEL ZELMAN & GLENN KESSLER (créateurs, scénaristes et producteurs de « Damages »)

    FREDERIC KRIVINE (scénariste de « Un Village français »)

    RICHARD LEVINE (scénariste de « Nip/Tuck »)

    CLYDE PHILLIPS (scénariste, producteur et showrunner de « Dexter »)

    CATHY VERNEY (créatrice, scénariste et réalisatrice de « Hard »)

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    Lors de Deauville Saison 1, le Festival présentera également des épisodes inédits, de séries made in USA:

    MODERN FAMILY créée par Steven Levitan & Christopher Lloyd

    Saison 1 - Episode 1 « Pilot », Episode 2 «The Bicycle Thief» et Episode 3 «Come Fly with Me » réalisés par Jason Winer

    Ecrits par Steven Levitan & Christopher Lloyd, Kurt Sutter, Paul Corrigan & Brad Walsh

    Avec Ed O'Neill, Julie Bowen, Sofia Vergara, Ty Burrell, Rico Rodriguez, Jesse Tyler Ferguson

    Trois familles voisines acceptent qu'un documentaire soit tourné sur leurs vies. Elles étaient loin d'imaginer qu'elles allaient se livrer autant...

    THE GOOD WIFE

    Créée par Robert King & Michelle King

    Saison 1 - Episode 1 « Pilot» et Episode 2 « Crack » réalisés par Charles McDougall

    Ecrits par Robert King & Michelle King

    Avec Julianna Margulies, Chris Noth, Christine Baranski, Josh Charles

    L’épouse d’un homme politique voit sa vie bouleversée par l’incarcération de son mari suite à un scandale sexuel et une affaire de corruption largement relayés par les médias. Dépassant la trahison et l’humiliation, elle décide de reprendre sa carrière d’avocate, qu’elle avait délaissée treize ans plus tôt.

    SONS OF ANARCHY

    Créée par Kurt Sutter

    Saison 2 - Episode 1 « Une vie de Chaos » et Episode 2 « Small Tears » réalisés par

    Guy Ferland et Stephen T. Kay

    Ecrits par Kurt Sutter

    Avec Katey Sagal, Ron Perlman, Charlie Hunnam, Kim Coates, William Lucking

    Les « Sons of Anarchy » sont les membres d’un club de motards hors la loi prêts à tout pour protéger leur petite ville des dealers et des entrepreneurs locaux, tout en préservant leur propre activité très lucrative de trafic d’armes. Ils doivent aussi faire face aux autres gangs de bikers pour les maintenir à distance de leur “territoire”.

    DR HOUSE (House MD)

    Créée par David Shore

    Saison 6 - Episode 1 « Broken » et Episode 2 « Epic Fail » réalisés par Katie Jacobs et Greg Yaitanes

    Ecrits par David Shore, David Foster, Garrett Lerner, Russel Friend, Sara Hess & Liz Friedman

    Avec Hugh Laurie, Omar Epps, Robert Sean Leonard, Jennifer Morrison, Jesse Spencer, Lisa Edelstein

    Le docteur House revient à Princeton où il continue de se concentrer sur son rétablissement, mais il surprend Cuddy en lui annonçant qu’il va y avoir un grand changement dans sa vie. Pendant ce temps, son équipe n’est pas en mesure de diagnostiquer un nouveau patient, un créateur de jeu vidéo, qui poste chacun de ses nouveaux symptômes sur internet. En collaboration avec Orange cinéma séries et HBO, le Festival proposera également « LA

    NUIT DES SERIES » au cinéma du Casino où les festivaliers pourront (re)découvrir les séries suivantes :

    HOW TO MAKE IT IN AMERICA Créée par Ian Edelman

    Saison 1 - Episodes inédits, « Pilot », Episode 1 « Crisp » et Episode 2 « Paper,

    Denim + Dollars » réalisés par Julian Farino

    Ecrits par Ian Edelman & Rob Weiss

    Avec Bryan Greenberg, Viktor Rasuk, Luis Guzman, Lake Bell, Scott Mescudi, Martha Plimpton

    Ben et Cam, deux amis d’une vingtaine d’années, rêvent de faire fortune à New York grâce à leur sens de la débrouillardise. Après un échec dans la vente de planches de skateboard, ils retroussent leurs manches et s’attaquent enfin à leur domaine de prédilection : la mode.

    TREME Créée par David Simon et Eric Overmyer

    Saison 1 - Episodes inédits, Episode 1 « Do You Know What It Means » et Episode 2

    « Meet De Boys on the Battlefront» réalisés par Anthony Hemingway et Agnieszka Holland

    Ecrits par David Simon, Eric Overmyer, David Mills et George Pelecanos

    Avec Wendell Pierce, Clarke Peters, Khandi Alexander, Kim Dickens, Steve Zahn, Melissa Leo, John Goodman

    Des musiciens, membres du même groupe, tentent de reconstruire leurs vies dans la Nouvelle-Orléans de l’après Ouragan Katrina.

    TRUE BLOOD

    Créée par Alan Ball

    Saison 3 - Episodes inédits, Episode 1 « Bad Blood » et Episode 2 « Beautifully Broken » réalisés par Daniel Minahan et Scott Winant

    Ecrits par Brian Bruckner & Raelle Tucker

    Avec Anna Paquin, Stephen Moyer, Sam Trammell, Ryan Kwanten, Rutina Wesley

    Des scientifiques japonais ont réussi à mettre au point du sang synthétique, le "Tru Blood". Les vampires ne sont désormais plus une menace directe pour l'espèce humaine et tentent de s'intégrer à la population. Sookie, une jeune serveuse télépathe, et les habitants de Bon Temps vont cette fois devoir faire face à une menace encore plus dangereuse que les précédentes : les loups-garous.

    THE SOPRANOS (Les Soprano)

    Créée par David Chase

    Saison 1 - Episode 1 « Egarement » et Episode 2 « Le clan Soprano » réalisés par

    David Chase

    Ecrits par David Chase

    Avec James Gandolfini, Edie Falco, Jamie-Lynn Sigler, Robert Iler, Lorraine Braco, Dominic Chianese

    Tony Soprano a deux vies : sa vie “officielle”, en famille, et sa vie “officieuse” dans le milieu de la mafia, dont il est l'un des chefs. Mais, souffrant de crises d'angoisse, Tony décide un beau jour de se confier à un psy.

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  • "Ces amours-là" de Claude Lelouch, ce soir, en avant-première à Deauville

    amourslà.jpgDans l'article précédent, je m'interrogeais sur une potentielle avant-première de "Ces amours-là", le dernier film de Claude Lelouch, dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 et je viens d'apprendre qu'une avant-première aurait lieu ce soir, vendredi 13 août, à 20H30, au Morny Club, 23, rue du Général-de-Gaulle, à Deauville. (Tél. 08 92 68 72 27)

     Claude Lelouch animera par ailleurs un débat à l'issue de la rencontre. Si vous assistez à la projection, n'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.

    Cliquez ici pour lire mon article complet consacré à "Ces amours-là" et ma critique d' "Un homme et une femme" de Claude Lelouch.

  • " Ces amours-là " de Claude Lelouch en avant-première du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010?

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    "Ces amours-là" est un film français me direz-vous et quel rapport donc avec le Festival du Cinéma Américain de Deauville. Tout d'abord Deauville et Claude Lelouch sont indissociables depuis 1966 et le succès planétaire d' "Un Homme et une femme". (voir ma critique ci-dessous) Ensuite, "Les Parisiens" avait été projeté en avant-première dans le cadre du festival, en 2004 , année où Claude Lelouch présidait le jury uniquement entouré de jurées féminines. Je me souviens alors du silence  violent et fracassant qui avait accompagné la montée de l'équipe du film sur scène, lequel avait ensuite connu un échec retentissant. Claude Lelouch osera-t-il renouvelé l'expérience? Quoiqu'il en soit il est resté profondément attaché à Deauville où on le croise chaque année. Par ailleurs, étant donné la date de sortie du film (le 15 septembre), une projection dans le cadre du festival qui se déroule juste avant est tout à fait plausible...

    Synopsis de "Ces amours-là" :  Le destin flamboyant d'une femme, Ilva, qui, sa vie durant, a placé ses amours au dessus de tout et se les remémore au rythme d'un orchestre symphonique. Dans cette fresque romanesque, Ilva incarne tous les courages et les contradictions d'une femme libre. Et si ce n'était pas Dieu qui avait créé la femme mais chaque homme qu'elle a aimé ?

    Casting: Audrey Dana, Laurent Couson, Raphaël, Samuel Labarthe, Judith Magre,  Dominique Pinon, Liane Foly, Zinedine Soualem...

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    Ci-dessous, ma critique de "Un homme et une femme " de Claude Lelouch:

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    Je ne sais plus très bien si j'ai vu ce film avant d'aller à Deauville, avant que cette ville soit indissociablement liée à tant d'instants de mon existence, ou bien si je l'ai vu après, après que mon premier séjour à Deauville, il y a 17 ans, ait modifié le cours de mon « destin »... Toujours est-il qu'il est impossible désormais de dissocier Deauville du film de Claude Lelouch qui a tant fait pour sa réputation, « Un homme et une femme » ayant créé la légende du réalisateur comme celle de la ville de Deauville, et notamment sa réputation de ville romantique à tel point qu'il y a 4 ans, pendant le Festival du Cinéma Américain 2006, a été inaugurée une place Claude Lelouch, en sa présence et celle d'Anouk Aimée. J'étais présente ce jour-là et l'émotion et la foule étaient au rendez-vous.

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    Alors sans doute faîtes-vous partie de ceux qui adorent ou détestent Claude Lelouch, ses « instants de vérité », ses hasards et coïncidences. Rares sont ceux qu'il indiffère. Placez son nom dans une conversation et vous verrez. Quelle que soit la catégorie à laquelle vous appartenez, peut-être ce film « d'auteur » vous mettra-t-il d'accord...

    Le 13 septembre 1965, Claude Lelouch est désespéré, son dernier film ayant été un échec. Il prend alors sa voiture, roule jusqu'à épuisement en allant vers Deauville où il s'arrête à 2 heures du matin en dormant dans sa voiture. Réveillé le matin par le soleil, il voit une femme depuis sa voiture, étonné de la voir marcher avec un enfant et un chien. Sa « curiosité est alors plus grande que la tristesse ». Il commence à imaginer ce que peut faire cette femme sur cette plage, avec son enfant, à cette heure matinale. Cela donnera « Un homme et une femme ».

    Synopsis : Anne (Anouk Aimée), scripte, inconsolable depuis la mort de son mari cascadeur Pierre (Pierre Barouh), rencontre à Deauville, en allant chercher sa fille à la pension, un coureur automobile, Jean (Jean-Louis Trintignant), dont la femme s'est suicidée par désespoir. Jean raccompagne Anne à Paris. Tous deux sont endeuillés, et tous deux ont un enfant. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui s'aiment, se repoussent, se retrouvent et s'aiment encore...

     J'ai vu ce film un grand nombre de fois, tout à l'heure encore et comme à chaque fois, avec le même plaisir, la même émotion, le même sentiment de modernité pour un film qui date de 1966, étonnant pour un cinéaste dont beaucoup de critiques raillent aujourd'hui le classicisme. Cette modernité est bien sûr liée à la méthode Claude Lelouch d'ailleurs en partie la conséquence de contraintes techniques et budgétaires. Ainsi, Lelouch n'ayant pas assez d'argent pour tourner en couleurs tournera les extérieurs en couleurs et les intérieurs en noir et blanc. Le montage et les alternances de noir et blanc et de couleurs jouent alors habilement avec les méandres du temps et de la mémoire émotive, entre le présent et le bonheur passé qui ressurgit sans cesse.

    Je ne sais pas si « le cinéma c'est mieux que la vie » mais en tout cas Claude Lelouch fait partie de ceux dont les films et surtout « Un homme et une femme » nous la font aimer.  Rares sont les films qui donnent à ce point la sensation de voir une histoire d'amour naître et vibrer sous nos yeux, d'en ressentir -partager, presque- le moindre battement de cœur ou le moindre frémissement de ses protagonistes, comme si la caméra scrutait les visages et les âmes. Par une main qui frôle une épaule si subtilement filmée. Par le plan d'un regard qui s'évade et s'égare. Par un sourire qui s'esquisse. Par des mots hésitants ou murmurés. Par la musique éternelle de Francis Lai (enregistrée avant le film) qui nous chavire le cœur. Par une photographie aux accents picturaux qui sublime Deauville filmée avec une lumière nimbée de mélancolie, des paysages qui cristallisent les sentiments de Jean-Louis et d'Anne, fragile et paradoxalement impériale, magistralement (dirigée et) interprétée par Anouk Aimée. Rares sont les films qui procurent cette impression de spontanéité, de vérité presque. Les fameux « instants de vérité » de Lelouch.

    Et puis il y a le charme incomparable du couple Anouk Aimée/ Jean-Louis Trintignant, le charme de leurs voix, notamment quand Jean-Louis Trintignant prononce « Montmartre 1540 ». Le charme et la maladresse des premiers instants cruciaux d'une histoire d'amour quand le moindre geste, la moindre parole peuvent tout briser. Et puis ces plans fixes, de Jean-Louis dans sa Ford Mustang (véritable personnage du film), notamment lorsqu'il prépare ce qu'il dira à Anne après qu'il ait reçu son télégramme. Et puis ces plans qui encerclent les visages et en capturent la moindre émotion. Ce plan de cet homme avec son chien qui marche dans la brume et qui  fait penser à Giacometti (pour Jean-Louis). Tant d'autres encore...

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     Avec « Un homme et une femme » Claude Lelouch a signé une histoire intemporelle, universelle avec un ton très personnel et poétique. La plus simple du monde et la plus difficile à raconter. Celle de la rencontre d'un homme et une femme, de la rencontre de deux solitudes blessées. Il prouve que les plus belles histoires sont les plus simples et que la marque du talent est de les rendre singulières et extraordinaires.

    Alors pour reprendre l'interrogation de Jean-Louis dans le film citant Giacometti « Qu'est-ce que vous choisiriez : l'art ou la vie » Lelouch, n'a certainement pas choisi, ayant réussi a insufflé de l'art dans la vie de ses personnages et de la vie dans son art. Voilà c'est de l'art qui transpire la vie.

    Alors que Claude Lelouch a tourné sans avoir de distributeur, sans même savoir si son film sortirait un jour, il obtint la palme d'or à Cannes en 1966, l'oscar du meilleur film étranger et celui du meilleur scénario et 42 récompenses au total et aujourd'hui encore de nombreux touristes viennent à Deauville grâce à « Un homme et une femme », le film, mais aussi sa musique mondialement célèbre. Vingt ans après, Claude Lelouch tourna une suite « Un homme et une femme 20 ans déjà » réunissant à nouveau les deux protagonistes. Je vous en parle très bientôt.

  • "Morning" de Leland Orser: 1er film et 12ème et dernier film de la compétition officielle du 36ème Festival de Deauville

    Le dernier des 12 films de la compétition officielle du 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville vient d'être annoncé: il s'agit de "Morning" de Leland Orser avec Jeanne Tripplehorn, Laura Linney, Elliott Gould dont je vous invite à découvrir la bande-annonce ci-dessous.

  • Nilda Fernandez rejoint le jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010

    nilda.jpgL'auteur, compositeur, interprète et écrivain Nilda Fernandez rejoint le jury Palmarès présidé par Emmanuelle Béart et composé de :

    la comédienne Jeanne Balibar, le réalisateur scénariste et comédien Lucas Belvaux, le réalisateur et scénariste Faoudi Bensaidi, la réalisatrice, scénariste, comédienne et metteur en scène de théâtre Christine Citti, le réalisateur et scénariste Fabrice Du Welz, le réalisateur et scénariste Tony Gatlif, le comédien Denis Lavant, le réalisateur et scénariste Abderrahmane Sissako.

    Le 11 septembre 2010 ce jury remettra le Grand Prix et le Prix du Jury.

     Nouveauté de cette édition 2010: la compétition se déroulera sur une durée plus longue commençant le dimanche 5 et s'achevant le dimanche 11 septembre.

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