Concours - Gagnez vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018 (réponses) (25/08/2018)
Vous avez été très nombreux à participer au concours permettant de remporter des pass pour le 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (organisé en partenariat avec le CID). Les gagnants ont été contactés aujourd'hui. Si vous ne figurez pas parmi les heureux gagnants, sachez que des pass journaliers et des invitations pour la clôture seront mis en jeu sur mes réseaux sociaux pendant le festival. Je vous invite donc à les suivre:
-Twitter : @Sandra_Meziere et @moodfdeauville
-Instagram : @sandra_meziere
-Facebook : http://facebook.com/inthemoodfordeauville et http://facebook.com/inthemoodforcinema
Je vous donne rendez-vous dès jeudi sur ces comptes en direct de Deauville pour vous faire vivre le festival en direct. Bon festival à tous !
QUESTIONS et REPONSES
Question n°1 :
Laquelle ou lesquelles parmi ces quatre personnalités a/ont son/leurs nom(s) immortalisé(s) sur les célèbres planches de Deauville ?
Paul Mazurski, Kevin Williamson, Chow yun-fat ont leurs noms qui figurent sur les planches. Seul Leonardo DiCaprio n'a pas (encore) son nom sur les célèbres planches.
Question n°2 :
Quelques initiales et des chiffres pour deviner le nom d'un classique du cinéma américain :
C.C/ H.H/JJ/0.6.9.1
Quel est le film auquel font référence ces lettres et chiffres ?
Le film à trouver était La Garçonnière de Billy Wilder.
0.6.9.1 : l'année du film à l'envers (1960)
HH pour Hope Holiday
C.C pour C.C. Baxter, le personnage
J.J pour Joyce Jameson
Question n°3 :
Quel est le titre de ce film (lié à l'histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville ) ?
Cette image est extraite du film The Rider projeté l'an passé en compétition dans le cadre du Festival du Cinéma Américain dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous.
Brady, un jeune cow-boy, entraîneur de chevaux et étoile montante du rodéo, voit sa vie basculer après un tragique accident de rodéo. On lui annonce alors qu’il ne pourra plus jamais faire d’équitation. De retour chez lui, il est confronté au vide qu’est devenue sa vie : celle d’un cow-boy qui ne peut désormais ni faire de rodéo ni même monter à cheval. Pour reprendre son destin en mains, Brady se lance alors dans une quête identitaire en cherchant à comprendre ce que c’est vraiment qu’être un homme au cœur même de l’Amérique.
INTERPRÉTATION Brady Jandreau (Brady Blackburn), Tim Jandreau (Wayne Blackburn), Lilly Jandreau (Lilly Blackburn), Lane Scott (Lane Scott), Cat Clifford (Cat Clifford
Brady vit ainsi avec une blessure à vif, physique et morale. Ainsi a-t-il vu ses rêves, son « American dream », se briser. Brady Jandreau, qui joue son propre rôle aux côtés de sa famille et de ses amis est vraiment une jeune star du rodéo qui a vu sa vie basculer suite à un accident et cette véracité renforce bien sûr l’émotion qui émane de chacun des plans.
Ici pas de super héros, pas de grandiloquence, pas de chevauchées fantastiques aux sanglots longs des violons, mais un homme à terre qui essaie de trouver la voie à emprunter pour se relever et continuer à avancer. Comme il le dit lui-même, là où un animal aurait été abattu lui est « obligé de vivre ». Meurtri mais combattif. Les scènes d’une beauté et simplicité bouleversantes s’enchainent pour dresser le portrait d’un homme que la réalisatrice regarde avec beaucoup d’humilité et de bienveillance aussi éloignée soit-elle (à l'origine du moins) du Dakota du Sud où le film est tourné.
Après s’être immergée durant quatre ans dans une réserve amérindienne du Dakota du Sud pour réaliser « Les chansons que mes frères m’ont apprises », la réalisatrice pose ainsi à nouveau sa caméra dans cet Etat, à nouveau dans la réserve indienne de Pine Ridge. Après s’être intéressée aux Indiens, elle se penche cette fois sur ces Cowboys d’une autre Amérique, sans éclat, sans flamboyance, sans rutilance, qui combattent pour survivre. Chloé Zhao revisite ainsi le western faisant du décor un personnage à part entière. Sa caméra caresse et sublime les corps de ces cowboys qui « chevauchent la douleur », qui bravent la nature.
A l’image du personnage de Katie dans « Katie says goodbye » (autre film en compétition du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017), Brady doit faire face à un avenir sans espoir, à un parent immature, et lui aussi incarne de nombreux contrastes à l’image de cette Amérique pétrie de contradictions. La violence de l’arène dans laquelle il évolue contraste avec la tendresse dont il fait preuve avec sa jeune sœur handicapée ou son ami victime d’un accident de rodéo (ces scènes ne sont jamais voyeuristes ou larmoyantes mais pleines de sensibilité). Les immenses plaines évocatrices de liberté contrastent avec la blessure et l’arène qui l’enferment. Et c’est en renonçant au rodéo que le cowboy va devenir un homme…
Chloé Zhao réussit une œuvre pleine de délicatesse et de subtilité sur un univers a priori rude et rugueux. Entre documentaire et drame intimiste, son film dresse le portrait poignant d’un personnage qui apprend à renoncer dont la force vous accompagne bien après le générique de fin et qui vous donnera envie de continuer à avancer et rêver envers et contre tout.
Le jury qui lui a attribué le grand prix a salué sa poésie et son humanité.
Question n °4 :
En quelle année ce film fut-il présenté au Festival du Cinéma Américain de Deauville et quel est le titre de ce film ?
Il s'agit du film Le chat connaît l'assassin de Robert Benton, un film projeté en 1977 à Deauville.
Question n°5 :
Quel prix ce film a-t-il obtenu au Festival du Cinéma Américain de Deauville, en quelle année et quel est son titre ?
Ce film a obtenu le Prix d’Ornano du 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Il s'agit de Johnny Mad Dog de Jean-Stéphane Sauvaire.
Question n°6 :
Qui est-ce ? Quel prix a-t-il reçu au Festival du Cinéma Américain de Deauville et en quelle année ?
Il s'agit de Jay McInerney, prix littéraire Barrière 2007 avec La belle vie (The good life).
Question n°7 :
En quelle année le Festival du Cinéma Américain de Deauville eut-il lieu pour la première fois au CID et combien de spectateurs la salle peut-elle contenir ?
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville a eu lieu pour la première fois au CID en 1992. La salle peut contenir 1497 spectateurs.
Question n°8 :
De quel excellent film américain cette image est-elle extraite ?
Cette image est extraite de La loi du silence d'Alfred Hitchcock.
Question n°9 :
Pourquoi souhaitez-vous assister au Festival du Cinéma Américain de Deauville ? (Cette question est obligatoire même si vous n'avez pas réussi à répondre à toutes les questions précédentes et est simplement destinée à départager d'éventuels gagnants ayant toutes les bonnes réponses ou le même nombre de bonnes réponses et d'éviter les réponses automatiques de sites de concours. )
Question n°10 :
Quel est votre film (américain) préféré ? (Cette question est obligatoire même si vous n'avez pas réussi à répondre à toutes les questions précédentes et est simplement destinée à départager d'éventuels gagnants ayant toutes les bonnes réponses ou le même nombre de bonnes réponses et d'éviter les réponses automatiques de sites de concours. Bien sûr, vos goûts ne seront pas jugés. Seule compte la passion du cinéma... ).
17:03 Écrit par Sandra Mézière | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | | Digg | Facebook | | | Imprimer |