En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Par Sandra Mézière. L'actualité de Deauville et du Festival du Cinéma Américain depuis 25 ans. Pour l'actualité cinéma et son actualité d'auteure : Inthemoodforcinema.com. Les 50 ans du Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct ici.
J'ai eu l'immense plaisir dédicacer mes livres pendant le Festival du Cinéma Américain de Deauville, dans le cadre du mythique hôtel Normandy. Dans la ville où cette longue histoire avec les festivals de cinéma commença pour moi. Dans l'hôtel où fut tourné "Un homme et une femme" de Claude Lelouch dont je parle d'ailleurs dans ces livres. La mise en abyme était parfaite, et joyeusement étourdissante. En attendant, comme d'habitude, mon compte rendu détaillé du festival et mes critiques des films, retour en images sur cette journée.
Un grand merci à tous ceux qui sont venus à cette séance de dédicaces mais aussi et surtout à la libraire Caroline Kuntz (de la librairie "Jusqu'aux lueurs de l'aube" de Deauville) pour l'enthousiasme avec lequel elle a défendu le recueil de nouvelles (et d'ailleurs avec lequel elle soutient ardemment les livres qu'elle apprécie, si vous avez besoin de conseils, ne cherchez pas, allez à la librairie de Deauville Jusqu'aux lueurs de l'aube !) et merci pour le mot qui accompagne le recueil dans sa librairie.
Quel plaisir d'être ainsi soutenue et aussi de rencontrer des lecteurs déjà conquis notamment cette lectrice insatiable qui a dévoré le recueil la veille et qui est alors venue acheter le roman ! Quelle joie aussi de revoir ou rencontrer certains d'entre vous à cette occasion (merci Anne-Sophie, Yannick, Camille, Yanic, Anthony, Sandrine, Jenny, Nathalie, Pierre, Alexandre, Julien, Sandrine ...), parfois venus pour me faire une belle surprise et de loin (un merci spécial à Delphine et Céline). Merci aussi à tous ceux qui ont eu la curiosité de découvrir le recueil et/ou le roman après la séance de dédicaces.
Les livres sont bien sûr toujours disponibles à la librairie "Jusqu'aux lueurs de l'aube" (88 rue Eugène Colas - 02 31 88 25 66). De très belles rencontres encore à cette occasion, un des bonheurs de l'écriture que de les rendre possibles. Merci le CID et son équipe ( et tout particulièrement Jacques Belin et Marie-Anne Blossier) de m'avoir permis de vivre mon 25ème Festival dans des conditions exceptionnelles et merci pour la newsletter envoyée aux 9000 abonnés.
Merci Deauville pour le soutien sur sa page officielle...et d'avoir changé le cours de mon existence, il y a des années de cela. Merci le groupe Barrière pour l'idée initiale de cette dédicace et pour l'organisation. Merci l'écriture de me faire vivre tous ces moments et pour cette parenthèse enchantée.
Merci à France 3, Normandie Passion, Paris- Normandie, Le Pays d'Auge, Bleu Normandie, Radio Cristal pour la belle couverture médiatique et aussi à Pascale.B). Merci au talentueux photographe Dominique Saint (pour la couverture photos et la séance photos dont est extraite celle ci-dessous) et à Delphine.S pour les autres photos.
Merci à la boutique Lollipops de Deauville d'avoir mis le livre dans sa jolie vitrine (photos ci-dessus).
Ce sera cette année la 13ème édition et l'Italie sera le pays à l'honneur, encore une bonne raison d'y venir. Deauville est un formidable écrin pour ce genre d'événements qu'elle met particulièrement bien en valeur, la ville s'étant habillée aux couleurs de l'Italie. Cette année, le festival s'installe dans le très bel hôtel particulier du Cercle. L'entrée y sera gratuite. L'ouverture aura lieu le 16 avril à 12H avec le groupe Wow.
Le festival foisonne de bonnes idées avec, cette année, une réjouissante nouveauté. En effet, un rendez-vous inédit sera proposé le dimanche 17 avril au matin. Tous les invités du Festival se retrouveront sur les Planches pour une séance de dédicace sous le soleil. A 11h30. Un rendez-vous à ne pas manquer!
Au programme de ces deux journées de rencontres, 50 invités 30 rendez-vous, lectures musicales, ateliers, concerts, une grande librairie italienne …au cours desquels écrivains, musiciens et visiteurs vont explorer sur tous les modes les liens étroits entre textes et musiques italiens. Parmi les invités annoncés: Louis Chedid, l’actrice Fanny Cottençon, le leader du groupe Dionysos Mathias Malzieu (qui vient d'obtenir le prix Essai France Télévisions), ou encore la chanteuse Agnès Bihl.
Au programme également et à ne pas manquer:
-une lecture par la comédienne Ariane Ascaride d'extraits d’un roman de Marta Morazzoni, "La note secrète" qui relate la vie de Paola Pietra, une très jeune aristocrate enfermée contre son gré dans un couvent milanais, où va se révéler un don extraordinaire : sa voix de contralto. Dimanche 17 avril à 14h30 au Théâtre du Casino Barrière.
-une rencontre avec le compositeur Bruno Coulais, le 16 avril à 15H au Point de vue,
-la remise du prix littéraire Livres et Musiques à Virginie Despentes pour son roman "Vernon Subutex, vol 2" le 16 avril à 19H30 à la Villa Le Cercle suivie d'une rencontre avec le public le 17 avril...
Vous trouverez, ci-dessous, les autres temps forts du festival qui font valser cinéma, littérature et musique. Que demander de mieux surtout que le festival est gratuit et ouvert à tous et qu'il commence en beauté avec une soirée entière dédiée à Venise avec la comédienne Brigitte Fossey?
Retrouvez le programme détaillé sur www.livresetmusiques.fr.
Seront présents: Corrado Augias (IT) // David Brun-Lambert (FR) // Filippo D'Angelo (IT) // René de Ceccatty (FR) // Bruno Coulais (FR) // Dominique Fernandez (FR) // Marcello Fois (IT) // Giorgio Fontana (IT) // Philippe Fusaro (FR) // Simonetta Greggio (IT/FR) // Olivier Lexa (FR) // Marco Mancassola (IT) // Alessandro Mari (IT) // Andrea Molesini (IT) // Gilda Piersanti (IT/FR)
Cette 16ème édition du Festival du Film Asiatique de Deauville aura lieu du 5 au 9 mars 2014. La présidente de son jury sera la réalisatrice Claire Denis.
Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le festival sur le site officiel du festival www.deauvilleasia.com, sur la page Facebook officielle et sur les comptes twitter officiels du festival ( @deauvilleasia @lpscinema). Vous pouvez par ailleurs d'ores et déjà acquérir vos pass, ici: http://badgecid.com .
Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mes différents sites et principalement sur Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodlemag.com et Inthemoodforcinema.com mais aussi sur twitter (@moodforcinema, @moodfdeauville, @moodforfilmfest). Je vous informerai bien entendu de la programmation ici dès qu'elle sera dévoilée.
Le 16e Festival du Film Asiatique de Deauville rendra hommage au réalisateur japonais Hideo Nakata, en sa présence, réalisateur des films cultes DARK WATER et RING.
A l’occasion de cet hommage, son nouveau film MONSTERZ sera projeté en avant-première mondiale, en sa présence.
Filmographie sélective (source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville) 2014 MONSTERZ 2012 THE COMPLEX 2010 TV SHOW 2010 CHATROOM 2008 DEATH NOTE : L CHANGE THE WORLD 2007 KAIDAN 2005 LE CERCLE - THE RING 2 2002 DARK WATER 2001 SADISTIC AND MASOCHISTIC documentaire 2001 LAST SCENE 2000 SLEEPING BRIDE 2000 CHAOS 1999 RING II 1999 LE CERVEAU DE VERRE
Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 rendra également hommage à TSAI MING-LIANG. En sa présence, sera projeté le film "Les Chiens errants" Lion d’Argent au Festival de Venise (en collaboration avec La Cinémathèque française ).
Filmographie sélective ( source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville)
2014 VOYAGE EN OCCIDENT 2013 LES CHIENS ERRANTS 2009 VISAGE 2007 I DON'T WANT TO SLEEP ALONE 2005 LA SAVEUR DE LA PASTÈQUE 2003 GOOD BYE, DRAGON INN 2001 ET LÀ-BAS, QUELLE HEURE EST-IL ? 1999 THE HOLE 1997 LA RIVIÈRE 1994 VIVE L'AMOUR 1992 LES REBELLES DU DIEU NÉON
Après cet aperçu sur l'édition 2014, je vous propose un petit retour sur l'édition 2013, l'occasion aussi pour moi de vous parler de mon amour inconditionnel pour ce festival et la ville qui l'accueille.
En bas de page, vous trouverez également le concours qui vous permettra de remporter vos pass pour le Festival. Quelques réponses aux questions du concours pourraient bien se trouver parmi les lignes à venir...
L'an passé, un soleil insolent irradiait les planches tandis que, au CID, les spectateurs effectuaient une plongée dans la noirceur d’une société asiatique souvent oppressée par une crise décidément bel et bien mondiale, du moins pour ce qui concernait les films en compétition qui ne furent pas moins passionnants justement parce qu’ils mettaient en lumière cette face sombre et souvent ignorée ou en tout cas masquée par d’autres (ir)réalités.
Parmi ces films qui mettaient en lumière une face sombre de l'Asie à l'image des trois exemples très différents cités ci-dessous, il y eut notamment le film philippin « APPARITION » de Vincent SANDOVAL qui a reçu le prix du public, un film qui se déroule dans un lieu en apparence hors du temps, un récit tragiquement universel sur la barbarie, la lâcheté, l’oppression. Un cri dans le silence, vibrant, notamment grâce à des interprètes exceptionnelles et une réalisation maîtrisée qui joue habilement du clair obscur, de la blancheur et de la noirceur, un défi relevé en 8 jours seulement.
Le grand prix décerné à "I.D" de Kamal K.M était une plongée dans l’envers du décor de Bollywood et de l’Inde mais surtout le reflet pertinent d’une société mondialisée (et car mondialisée) individualiste.
Le prix de la Critique, décerné à TABOOR de Vahid VAKILIFAR (Iran) était non moins sombre et passionnant même s'il avait décontenancé les spectateurs. Je me souviens encore de son premier (long) plan d’une beauté et d’une singularité étranges et marquantes : un homme revêt une combinaison métallique dans une roulotte tapissée d’aluminium. La scène s’étire en longueur et nous laisse le temps d’appréhender la composition de l’image, d’une fascinante étrangeté, une fascinante étrangeté qui ne cessera ensuite de croître. Tout semble rare, dans ce film : les dialogues, les personnages…et même le scénario. Malgré tout, la fascination opère pour cet univers et ce personnage entre la science-fiction et une réalité métaphorique bien sûr impossible à traiter frontalement dans un pays soumis à la censure, la surveillance et l’oppression. Tout est à la fois banal et étrange, quotidien et irréel comme cette viande qui cuit longuement filmée (et qui aura fait fuir plus d’un spectateur) qui prend soudain un tout autre sens. Un film radical et « absurde » dans un pays dont l’Etat l’est lui-même au point sans doute de ne pas se reconnaître dans cet univers carcéral, répétitif, cloisonné, oppressant, dans cette société qui étouffe, déshumanise, condamne à l’isolement, au silence, à se protéger des « radiations », d’un ennemi invisible mais bel et bien là. Le temps s’étire (longs couloirs, tunnels, longs plans fixes) quand il est dicté par une force supérieure qui « irradie », invisible et redoutable, et réduit l’être humain à être cette machine silencieuse et désincarnée. Un film qui s’achève par un plan splendide d’un homme dans la lumière qui se détache de la ville et la surplombe loin de « la violence du monde extérieure » rappelant ainsi le beau discours du réalisateur avant la projection qui avait dédié le film à son père « qui a toujours su préserver sa belle nature de la violence du monde extérieur ». Un film qui ne peut laisser indifférent, une qualité en soi. Un prix de la critique prévisible pour le film visuellement le plus inventif, opaque et radical, et malin.
9 films étaient ainsi l'an passé projetés dans le cadre de la compétition et autant de regards, d’univers différents que de nationalités malgré cette noirceur commune et un instructif voyage dans la société, la culture et le cinéma asiatiques. Seuls, égarés, broyés par la crise, la solitude, oppressés, perdus dans la multitude, les personnages des films de cette compétition étaient tous en errance sous ou en quête d’ une identité et d’un ailleurs souvent inaccessible.
L'édition 2013 fut aussi marquée par deux hommages et par la venue de deux grands cinéastes: Wong Kar Wai et Sono Sion (comme vous le verrez sur mes vidéos ci-dessous).
Le plus beau film de cette édition 2013 fut pour moi "The Land of hope" de Sono Sion, d'ailleurs même pour moi le plus beau film de l'année 2013 toutes nationalités et catégories confondues, un film dont la beauté mélancolique et poétique fait écho à celle de Deauville qui ne cessera jamais de me surprendre et ravir. Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Un film d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables. Vous pourrez retrouver la critique complète de ce film que je vous recommande plus que vivement dans le compte rendu précité.
Si j'aime le cinéma asiatique, j'aime aussi passionnément la ville qui lui sert de décor et sa douce mélancolie qui lui fait judicieusement écho. Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Oui, Deauville a mille visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés. A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.
Mais plutôt que d'effectuer une nouvelle déclaration d'amour à Deauville je vous propose quelques liens à ce sujet:
Le roman et le recueil de nouvelles font partie de la collection e-LIRE de mon éditeur Numeriklivres défini par celui-ci comme "un écrin pour des bijoux littéraires" et j'en profite pour vous annoncer que j'aurai l'honneur d'être sur le stand de mon éditeur au Salon du Livre de Paris 2014 avec ces deux ouvrages.
Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 se déroulera comme chaque année au CID de Deauville (cf photo ci-dessous).
CONCOURS
Cette année comme les années précédentes, 16 pass sont en jeu. Ils seront ainsi répartis
1er et 2ème prix: 4 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7, 1 pour le 8, 1 pour le 9)
3ème et 4ème prix: 2 pass (1 pour le 8, 1 pour le 9)
5ème et 6ème prix : 2 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7)
soit 6 gagnants qui se répartiront les 16 pass.
Vous pouvez participer jusqu'au 25 février 2014 à minuit. Vos réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email "Concours Festival du Film Asiatique de Deauville 2014". N'oubliez pas de me communiquer vos coordonnées (nom, prénom, email, numéro de téléphone). Les gagnants seuls seront contactés, par email après le 25 février. Pour faire partie des heureux gagnants, répondez correctement aux 10 questions suivantes. Les réponses ont toutes un lien avec Deauville et/ou le cinéma asiatique et/ou le Festival du Film Asiatique de Deauville. Bonne chance à tous!
1. Donnez-moi le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous.
2. Citez le précèdent film du réalisateur du film dont est extraite l'image ci-dessous.
3. Quel est le rapport entre le film dont est extraite l'image ci-dessous et un des films primés au Festival du Film Asiatique de Deauville 2013.
4. De l'affiche de quelle édition du Festival du Film Asiatique de Deauville est découpée l'image ci-dessous?
5. De quel film est extraite l'image ci-dessous?
6. Comment se nomme le film dont est extraite l'image ci-dessous?
7. 2 indices pour découvrir un film. Quel est ce film?
-Primé au Festival du Film Asiatique de Deauville.
-En se référant au titre du film, Woody Allen aurait pu dire, pour paraphraser une citation qu'il affectionne... "..., c'est long, surtout vers la fin".
8. Qui a reçu le nouveau prix créé lors du Festival du Film Asiatique de Deauville de l'an passé?
9. En quelle année le Festival de Deauville a-t-il rendu hommage à ce cinéaste?
10. Que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous?
Vous connaissez désormais ma passion pour la ville de Deauville dont je vous parle chaque année à l’occasion des Festivals du Cinéma Américain, en septembre, et du Film Asiatique, en mars, deux festivals auxquels j’assiste depuis de nombreuses années mais Deauville ne se contente pas de vivre à un rythme trépidant pendant ses festivals de cinéma et connaît d’autres temps forts et a fortiori cette année puisque le 21ème arrondissement fête ses 150 ans et comme à Deauville on ne fait jamais rien à moitié, la ville a eu pour (judicieuse et originale) idée de mettre en œuvre un événement par jour, soit 365 événements en 2010 ! Je reviendrai sur ces événements au fur et à mesure mais sachez d’ores et déjà que Deauville n’a pas ménagé ses efforts pour faire de cet anniversaire des 150 ans un événement exceptionnel, à la hauteur de la réputation de la célèbre cité normande au charme indicible et incomparable qui, bien qu’ayant beaucoup voyagé, me procure toujours la même émotion dix-sept après mon premier festival, comme nulle part ailleurs. Je vous avais d'ailleurs déjà parlé de cet anniversaire exceptionnel (ici) auquel Claude Lelouch tellement indissociable de Deauville désormais (et vice versa) s'était associé.
Les dernières années ont ainsi déjà été jalonnées de nombreuses initiatives culturelles à Deauville avec, outre les festivals de cinéma, le Festival de Pâques, l’Août Musical et la Saison Culturelle et surtout le salon « Livres et musiques » dont ce sera cette année la 7ème édition avec pour thème la Chanson. En 7 ans, ce salon a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable bien au-delà des "frontières" normandes. Au programme de cette édition 2010, 60 rendez-vous : débats, lectures musicales, ateliers pour les enfants, concerts de 11h à minuit… Pour tous les goûts et de quoi satisfaire autant les mélomanes que les amateurs de littérature !
Le but est de lancer un regard neuf sur les œuvres avec un principe qui règne en maître : la convivialité mais aussi de jeter des ponts entre la musique et la littérature. Parmi tous ces événements (riches et variés que je vous laisse découvrir en détails, ici) voici quelques uns de ceux auxquels j’aurais aimé assister : le chanteur Thomas Fersen faisant lecture de textes de son choix ; Jérôme Attal lisant des textes sur des chansons des Beatles ou encore entendre Alex Beaupin qui depuis son piano prêtera sa voix à une adaptation du roman « Tout va bien » de Kéthévane Davrichewy… ou encore voir l’exposition « Flash…sur la chanson française » de Francis Vernhet, entendre le showcase d’Alex Massmédia, ou bien sûr entendre Charles Aznavour se livrer lors du rendez-vous du 1er mai au Salon des Ambassadeurs . J’aurais aussi aimé écrire une chanson sous la houlette de Claude Lemesle, le célèbre parolier, auteur de l'Eté Indien (renseignement et inscription : salondulivre@deauville.fr ). Et ce n’est là qu’un tout petit échantillon des nombreux événements organisés à l’occasion de ce salon !
En pleins préparatifs du Festival de Cannes, je ne pourrai pas y être… à mon grand regret, moi qui aime tellement Deauville ; je ne pourrai donc pas entendre jongler avec les mots dans ma ville favorite, mais je vous encourage en revanche vivement à y faire un tour. Le rendez-vous promet d’être à la fois mélodieux, surprenant et diversifié. Sachez encore que l’entrée y est libre et gratuite : vous auriez donc tort de vous en priver ! (certains événements nécessitent néanmoins une inscription préalable à l’office de tourisme).
Sachez encore que la ville de Deauville remet sont prix littéraire parmi la sélection suivante : « Nos vies rêvées », Barbara Israël, Flammarion ; « La double vie d’Ana Song », Minh Tran Huy, Actes Sud ; « Lily et Braine », Christian Gailly, Minuit ; « Le Requiem de Franz », Pierre Charras, Mercure de France ; « Pour Dalida », Colette Fellous, Flammarion ; « Martha Argerich », Olivier Bellamy, Buchet-Chastel. Les membres du jury sont : Jérôme Garcin (Président), Philippe Augier (Maire de Deauville), François Bott, Benoît Duteurtre, Paul Giannoli, Christine Orban, Marie-Claire Pauwels, Patrick Rambaud et François Reynaert., Florian Zeller, Philippe Labro, Jérémie Rohrer (directeur musical du Cercle de l’Harmonie) et Julien Chauvin (premier violon du Cercle de l’Harmonie).
L’événement qui se déroulera du 30 avril au 2 mai, au Cercle (Boulevard Corbuché) -la célèbre villa entre le Casino et l’hôtel Royal érigée en 1873, lieu de tant de mes souvenirs festivaliers qui deviendra ainsi le plus grande libraire de France pendant 3 jours- et au Club de la Mer, Boulevard de la Mer, de 11h à 19H. Le Salon bar du CID accueillera quant à lui les professionnels du livre numérique dans le cadre de l’Atelier du futur.
Le salon « Livres et musiques » a également sa page Facebook. Pour consulter le programme et vous inscrire aux événements, rendez-vous sur http://www.deauville-2010.fr , l'excellent site des 150 ans de la ville de Deauville, ou consulter la liste des invités et leurs biographies : www.deauville.fr. A noter : certains concerts sont sur réservation à l’office de tourisme : 02-31-10-40-00 .
Je vous laisse aussi découvrir la (très impressionnante) liste d’artistes invités : Alex & Massmedia, Marcel Amont, Anne Flore, Jean-Pierre Arbon, Jérôme Attal, Charles Aznavour, Thomas Baas, Alex Baladi, Laurent Balandras, Pierre Barouh, Alex Beaupain, Bel Air Line, Françoise Benhamou, Bertrand Betsch, Marie Beuzard, Agnès Bihl, José Louis Bocquet, Isabelle Bonameau, Hervé Bourhis, Frédéric Brun, Eric Briys, Christian Cailleaux, Louis-Jean Calvet, Catel, Axl Cendres, Alban Cerisier, Clarika, Olive et moi, Guy Darol, Gérard Davoust, Kéthévane Davrichewy, DAYP, Gilles de La Porte, Sybil de Ligny, Bruno Delarue, Yves de Saint Jean, Antoine de Tarlé, Rachel des Bois, Edith, Efix, Thomas Fersen, Xavier Feugray, Jean Charles Fitoussi, Gaet's, Elisa Géhin, Jean-Philippe Gonot, Aurélia Grandin, Jean Guidoni, Yaël Hassan, Alexis HK, Serge Hureau, Thierry Illouz, Claire Julliard, Charles Kermarec, Nathalie Kuperman, Camille Laurens, Michel Lécureur, Claude Lemesle, Luk, Christian Marcadet, Jean-François Martin, Michael Minerbe, Véronique Mortaigne, David Mc Neil, Mell, Pierre Ménard, Michel Monnereau, François Nawrocki, Marie Nimier, Alfonso Pacin, Frédéric Pagès, Daniel Pantchenko, Claudine Plas, Polo, Gérard Pouchain, Psyché, Stéphane Puisney, Julie Rey, Riff Reb’s, Bruno Rives, Marie Saint Dizier, Insa Sané, Ronald Schild, David Sire, Hélène Tierchant, Minh Tran Huy, Bruno Vay, Francis Vernhet, Marcus Wagner, Yann Walcker.
Comme chaque année, le jury composé de Frédéric Beigbeder, Gilles-Martin Chauffier, André Halimi, Jean-Claude Lamy, Eric Neuhoff et Gonzague Saint-Bris a attribué le prix littéraire (rendez-vous dans la rubrique "prix littéraire" du blog pour connaître les lauréats des années passées) qui sera décerné au lauréat le jeudi 11 septembre: Colum McCann pour son livre "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" (Editions Belfond).
Résumé: Le 7 aout 1974, Philippe Petit s’élance sur une corde tendue entre les deux tours du World Trade Center. Dans les taudis du Bronx, un prêtre irlandais cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, la mère d’un soldat disparu au Vietnam croit devenir folle de douleur face a l’inacceptable ; dans les boîtes branchées de Downtown, un couple d’artistes se brûle les ailes au soleil d’une célèbrite trop vite acquise ; le long des lignes de métro, un adolescent tague en revant de devenir un photographe célèbre : à l’autre bout du pays, des étudiants en informatique jouent à dominer le monde ; dans une prison newyorkaise, une prostituée épuisée crie son désespoir…
BIBLIOGRAPHIE DE COLUM Mc Cann
(dont "Ailleurs en ce pays" dont il a signé le scénario a été nommé aux Oscars 2005 dans la catégorie meilleur court-métrage):
Le Prix Littéraire Lucien Barrière du 34è Festival du Cinéma Américain de Deauville dont le jury est composé de Frédéric BEIGBEDER (écrivain, éditeur et journaliste),Gilles-Martin CHAUFFIER (écrivain et rédacteur en chef de Paris Match), André HALIMI (journaliste, écrivain et cinéaste), Jean-Claude LAMY (journaliste et écrivain), Eric NEUHOFF (journaliste et écrivain) et Gonzague SAINT BRIS (journaliste et écrivain), sera décerné pendant le festival à l’écrivain :
François FORESTIER « MARILYN ET JFK » Editions Albin Michel
LE LIVRE
L’histoire semble connue. Pourtant, elle n’a jamais été racontée. La star la plus désirée d’Hollywood et le président le plus charismatique des Etats-Unis ont eu une liaison qui a duré dix ans avant de se transformer en love story sous haute surveillance. Enregistrés par la Mafia, mis sur écoute par le KGB, filés par la CIA, les amants n’ont jamais été seuls. Voyeurisme d’Etat, chantage, manipulation, écoutes, élections truquées, argent sale, tout y passe : Marilyn Monroe, au bord de la folie, et JFK, à la frontière du scandale, se sont croisés. Et peut-être même, aimés. Mais, tandis que le Président écoute Marilyn chanter “ Happy Birthday ”, la guerre de l’ombre fait rage. Il y aura des morts. Particulièrement documentée, servie par une écriture superbe, le récit de François Forestier, journaliste au Nouvel Observateur, romancier et biographe, dévoile le portrait inédit et dérangeant d’une Amérique sordide, où les grands marionnettistes politiques, les gangsters et les milliardaires s’affrontent dans une lutte sans merci.
L’AUTEUR
Chroniqueur cinéma du Nouvel Observateur, François Forestier a écrit de nombreux ouvrages. Les deux derniers, deux biographies, l’une d’Onassis et l’autre d’Howard Hughes ont été des succès.
LAUREATS DU PRIX LITTERAIRE DES 11 DERNIERES ANNEES
1997 Patricia MAC DONALD "Personnes disparues"
1998 Mary HIGGINS CLARK "Tu m’appartiens"
2000 Marc LEVY "Et si c’était vrai"
2001 Michael CIMINO "Big Jane"
2002 Danielle STEEL "Le baiser"
2003 Douglas KENNEDY "Rien ne vas plus"
2004 Jim HARRISON "De Marquette à Veracruz"
2005 Budd SCHULBERG "Sanctuary V"
2006 Didier DECOIN « Henri ou Henry, le roman de mon père »