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  • Le cinéma Asiatique à l'honneur avec Orange

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    orange2.jpgPour la deuxième année consécutive, Orange est partenaire du 12e Festival du Film Asiatique de Deauville qui se déroulera du 10 au 14 mars 2010. Pendant le mois de mars, le cinéma asiatique sera ainsi mis à l'honneur sur les portails Orange et sur Orange cinéma séries. En voici le programme ci-dessous:
     
    Sur le portail orange.fr

    Les internautes pourront découvrir un dossier spécial sur le Festival du Film Asiatique de Deauville, avec notamment la présentation du Festival, la liste des films en compétition et la présentation du Jury.

    Sur le portail orange.com

    Le portail institutionnel du Groupe mettra en avant le Festival du Film Asiatique de Deauville et l'engagement d'Orange en faveur du cinéma. Ces contenus seront accessible sur le web et le mobile : http://www.orange.com/deauvilleasie2010

    Sur le bouquet Orange cinéma séries

    Pour la seconde année consécutive, les chaînes Orange cinéma séries se met aux couleurs du festival de Deauville Asie avec une programmation spéciale autour des réalisateurs Takashi Miike et Kim Ki-Duk, de la trilogie « Infernal affairs » et « Dead or Alive » ...

    Sur Orange ciné novo
    Le cycle cinéma d'ailleurs : Corée du Sud
    « Locataires » et « Printemps, Été, Automne, Hiver... et Printemps » réalisé par Kim Ki-duk,  « Jiburo », réalisé par Lee Jeong-hyang, et enfin « Le Roi et le Clown », réalisé par Lee Jun-ik

    Le cycle Director's cut Jia Zhangke
    « Still Life »,  « 24 City »  (film inédit) et « The World »

    Sur Orange ciné choc
    Le mois Takashi Miike
    La trilogie « Dead or Alive » - Takashi Miike livre avec Dead or Alive une trilogie sur le thème de la renaissance et de la création d'un nouveau monde.
    « Sukiyaki Western Django » (film inédit), « Audition » et « Ichi the Killer »

    Le cycle Full contact Honk Kong
    « The Mission », réalisé par Johnnie To, la trilogie « Infernal Affairs » de Wu jian dao couronnée sept fois aux Hong Kong Film Awards)

    Orange et le cinéma

    Depuis plus de 10 ans, Orange s'engage aux côtés du cinéma de manière intense et pérenne en soutenant notamment le Festival du Film Américain de Deauville, le Festival de Cannes, les British Award Film Academy au Royaume-Uni et le Festival International du Film Policier de Beaune.

    Orange accompagne le cinéma dans toute sa diversité par la coproduction (Studio 37) ou le préachat de films, le soutien à leur sortie en salle via ses portails Internet, TV et mobile, ainsi que par la diffusion de long-métrages sur ses services de VoD, ses bouquets TV et sur les 5 chaînes de son bouquet Orange cinéma séries.

  • "Un homme et une femme" de Claude Lelouch

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    deauville2010.jpgJe poursuis ma semaine « Films romantiques » et après le concours vous permettant de gagner deux places pour l'avant-première de « L'Arnacoeur », après la programmation spéciale « L'amour fou » au cinéma Le Grand Action, après ma critique du « Quai des brumes » de Marcel Carné à l'occasion de sa projection au restaurant ciné-club Les Cinoches, je vous parle aujourd'hui du film romantique par excellence « Un homme et une femme » de Claude Lelouch en vous signalant d'abord au passage que le 14 février prochain, à 15h, le film sera exceptionnellement projeté à Deauville, au cinéma du Casino Barrière. La projection est gratuite et à réserver à l'office de tourisme sachant que le nombre de places est limité à 450. Vous pouvez également réserver par internet. Par ailleurs, ce 14 février, Claude Lelouch, en hommage au 150ème anniversaire de la ville de Deauville filmera tous les amoureux qui viendront s'embrasser sur la plage qu'il a rendue célèbre dans le monde entier (à midi, place Claude Lelouch).

    Je ne sais plus très bien si j'ai vu ce film avant d'aller à Deauville, avant que cette ville soit indissociablement liée à tant d'instants de mon existence, ou bien si je l'ai vu après, après que mon premier séjour à Deauville, il y a 17 ans, ait modifié le cours de mon « destin »... Toujours est-il qu'il est impossible désormais de dissocier Deauville du film de Claude Lelouch qui a tant fait pour sa réputation, « Un homme et une femme » ayant créé la légende du réalisateur comme celle de la ville de Deauville, et notamment sa réputation de ville romantique à tel point qu'il y a 4 ans, pendant le Festival du Cinéma Américain 2006, a été inaugurée une place Claude Lelouch, en sa présence et celle d'Anouk Aimée. J'étais présente ce jour-là et l'émotion et la foule étaient au rendez-vous.

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    Alors sans doute faîtes-vous partie de ceux qui adorent ou détestent Claude Lelouch, ses « instants de vérité », ses hasards et coïncidences. Rares sont ceux qu'il indiffère. Placez son nom dans une conversation et vous verrez. Quelle que soit la catégorie à laquelle vous appartenez, peut-être ce film « d'auteur » vous mettra-t-il d'accord...

    Le 13 septembre 1965, Claude Lelouch est désespéré, son dernier film ayant été un échec. Il prend alors sa voiture, roule jusqu'à épuisement en allant vers Deauville où il s'arrête à 2 heures du matin en dormant dans sa voiture. Réveillé le matin par le soleil, il voit une femme depuis sa voiture, étonné de la voir marcher avec un enfant et un chien. Sa « curiosité est alors plus grande que la tristesse ». Il commence à imaginer ce que peut faire cette femme sur cette plage, avec son enfant, à cette heure matinale. Cela donnera « Un homme et une femme ».

    Synopsis : Anne (Anouk Aimée), scripte, inconsolable depuis la mort de son mari cascadeur Pierre (Pierre Barouh), rencontre à Deauville, en allant chercher sa fille à la pension, un coureur automobile, Jean (Jean-Louis Trintignant), dont la femme s'est suicidée par désespoir. Jean raccompagne Anne à Paris. Tous deux sont endeuillés, et tous deux ont un enfant. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui s'aiment, se repoussent, se retrouvent et s'aiment encore...

     J'ai vu ce film un grand nombre de fois, tout à l'heure encore et comme à chaque fois, avec le même plaisir, la même émotion, le même sentiment de modernité pour un film qui date de 1966, étonnant pour un cinéaste dont beaucoup de critiques raillent aujourd'hui le classicisme. Cette modernité est bien sûr liée à la méthode Claude Lelouch d'ailleurs en partie la conséquence de contraintes techniques et budgétaires. Ainsi, Lelouch n'ayant pas assez d'argent pour tourner en couleurs tournera les extérieurs en couleurs et les intérieurs en noir et blanc. Le montage et les alternances de noir et blanc et de couleurs jouent alors habilement avec les méandres du temps et de la mémoire émotive, entre le présent et le bonheur passé qui ressurgit sans cesse.

    Je ne sais pas si « le cinéma c'est mieux que la vie » mais en tout cas Claude Lelouch fait partie de ceux dont les films et surtout « Un homme et une femme » nous la font aimer.  Rares sont les films qui donnent à ce point la sensation de voir une histoire d'amour naître et vibrer sous nos yeux, d'en ressentir -partager, presque- le moindre battement de cœur ou le moindre frémissement de ses protagonistes, comme si la caméra scrutait les visages et les âmes. Par une main qui frôle une épaule si subtilement filmée. Par le plan d'un regard qui s'évade et s'égare. Par un sourire qui s'esquisse. Par des mots hésitants ou murmurés. Par la musique éternelle de Francis Lai (enregistrée avant le film) qui nous chavire le cœur. Par une photographie aux accents picturaux qui sublime Deauville filmée avec une lumière nimbée de mélancolie, des paysages qui cristallisent les sentiments de Jean-Louis et d'Anne, fragile et paradoxalement impériale, magistralement (dirigée et) interprétée par Anouk Aimée. Rares sont les films qui procurent cette impression de spontanéité, de vérité presque. Les fameux « instants de vérité » de Lelouch.

    Et puis il y a le charme incomparable du couple Anouk Aimée/ Jean-Louis Trintignant, le charme de leurs voix, notamment quand Jean-Louis Trintignant prononce « Montmartre 1540 ». Le charme et la maladresse des premiers instants cruciaux d'une histoire d'amour quand le moindre geste, la moindre parole peuvent tout briser. Et puis ces plans fixes, de Jean-Louis dans sa Ford Mustang (véritable personnage du film), notamment lorsqu'il prépare ce qu'il dira à Anne après qu'il ait reçu son télégramme. Et puis ces plans qui encerclent les visages et en capturent la moindre émotion. Ce plan de cet homme avec son chien qui marche dans la brume et qui  fait penser à Giacometti (pour Jean-Louis). Tant d'autres encore...

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     Avec « Un homme et une femme » Claude Lelouch a signé une histoire intemporelle, universelle avec un ton très personnel et poétique. La plus simple du monde et la plus difficile à raconter. Celle de la rencontre d'un homme et une femme, de la rencontre de deux solitudes blessées. Il prouve que les plus belles histoires sont les plus simples et que la marque du talent est de les rendre singulières et extraordinaires.

    Alors pour reprendre l'interrogation de Jean-Louis dans le film citant Giacometti « Qu'est-ce que vous choisiriez : l'art ou la vie » Lelouch, n'a certainement pas choisi, ayant réussi a insufflé de l'art dans la vie de ses personnages et de la vie dans son art. Voilà c'est de l'art qui transpire la vie.

    Alors que Claude Lelouch a tourné sans avoir de distributeur, sans même savoir si son film sortirait un jour, il obtint la palme d'or à Cannes en 1966, l'oscar du meilleur film étranger et celui du meilleur scénario et 42 récompenses au total et aujourd'hui encore de nombreux touristes viennent à Deauville grâce à « Un homme et une femme », le film, mais aussi sa musique mondialement célèbre. Vingt ans après, Claude Lelouch tourna une suite « Un homme et une femme 20 ans déjà » réunissant à nouveau les deux protagonistes. Je vous en parle très bientôt.

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    photo de Deauville ci-dessus: inthemoodforcinema.com
  • Inthemoodfordeauville vous invite au Festival du Film Asiatique de Deauville 2010!

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    Prochainement, vous aurez la possibilité de gagner votre pass pour le Festival du Film Asiatique de Deauville qui aura lieu du 10 au 14 mars prochain. 40 pass seront mis en jeu sur ce blog. Comme toujours vous retrouverez toutes les informations concernant ce festival sur In the mood for Deauville et mais aussi sur In the mood for cinema. Je vous en dis très bientôt davantage sur ce concours exceptionnel. Pour ma part, je n'ai pas encore tranché entre partir (comme chaque année depuis ma participation à son jury de cinéphiles en 2005) au Festival du Film Asiatique de Deauville ou au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco qui, cette année, se déroulent en même temps. A suivre!

    Lien permanent Catégories : CONCOURS 0 commentaire Imprimer Pin it!
  • Mon bilan du 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

    blogdeauville504.jpgAlors que, déjà,  avec leur voracité inextinguible,  les médias sont passés à une autre actualité que celle du Festival de Deauville, dans un calme assourdissant et nécessaire (mais heureusement très temporaire) pour  les appréhender avec recul et mesure, je me replonge dans mes souvenirs de ces 10 journées deauvillaises pour vous faire part de mon bilan de cette édition 2009 du Festival du Cinéma Américain.
     La veille de l'ouverture, je m'interrogeais ainsi pour savoir ce que serait pour moi le film de ce 35ème anniversaire, s'il serait « palpitant, déroutant, décevant, inquiétant, émouvant, inénarrable, envoûtant, anecdotique, inoubliable, sans l'ombre d'un nuage... » .  Alors ?
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    Devant le CID, merci à ma photographe de "La cité des arts"

    Nostalgique et joyeuse, décevante et agréable, mélancolique et ensoleillée...et initiatique... : voilà ce que fut pour moi cette édition 2009. Sans doute trouverez-vous tout cela contradictoire et antithétique à l'image de ce qu'est ce festival et de ce que sont et ont toujours été mes journées dans le cadre de celui-ci.

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    Arrivée des voitures officielles sur le tapis rouge- Séance du soir-
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    Nostalgique parce que, forcément, au bout de 16 années de pérégrinations deauvillaises... et plus de 160 jours de présence rien que pour ce Festival du Cinéma Américain, il est très difficile de rivaliser avec tant de souvenirs, de rencontres, de films mémorables, idéalisés peut-être aussi par le prisme de l'imagination et de la mémoire ;  parce que Deauville c'est pour moi plus qu'un festival, c'est le lieu de l'exacerbation de ma passion dévorante pour le cinéma ; c'est le lieu de la  danse endiablée et  déconcertante entre le cinéma et ma réalité ; c'est le lieu qui a vu éclore, renaître et se fracasser tant de mes illusions ; c'est le lieu où dix jours en paraissent cent et un seul à la fois ; c'est le lieu qui, à jamais, aura une place particulière dans mon existence, quitte à avoir des réactions épidermiques et à défendre ce festival comme si je l'avais enfanté même si, cette année, j'ai un instant renié ma progéniture  en songeant à  délaisser  Deauville pour Venise l'an prochain, je pense que l'attachement filial ou en tout cas sentimental sera finalement toujours plus fort.

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    L'actrice Mira Sorvino et  le réalisateur John Gunn présentent le poignant "Like Dandelion Dust"

    Joyeuse parce que, forcément, comme chaque festival, celui-ci a engendré son lot de rencontres cinématographiques et humaines, de découvertes filmiques, d'instants hors du temps, de moments insolites et inattendus, et cette sensation à la fois rassurante et violente que cela durerait éternellement, qu'il était possible de vivre indéfiniment au rythme des projections.

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    L'hommage aux "ZAZ" (Zucker-Abrahams-Zucker) par Dany Boon

    Décevante parce que ce n'est plus un secret pour personne : cette édition 2009 n'a pas été à la hauteur de ce qu'aurait pu être un 35ème anniversaire et de ce que furent ses 25ème et 30ème anniversaires sans parler de sa mémorable 33ème édition. A la décharge des organisateurs, les 20% de recettes de partenaires en moins et la crise économique y sont certainement pour beaucoup. Les invités de la Mostra n'ont ainsi pas prolongé leurs séjours pour venir à Deauville, notamment Matt Damon qui, il y a deux ans, avait honoré les deux festivals de sa présence (soi-disant absent pour cause de rentrée des classes cette année). Les nombreuses stars présentes dans les films sélectionnés n'ont ainsi le plus souvent pas fait le déplacement et même les équipes des films en compétition habituellement présentes. A l'exception des deux derniers jours, avec notamment la venue d'Harrison Ford, le festival n'a pas connu son effervescence coutumière  pas plus que le village du festival déserté par les partenaires officiels (par exemple Narciso Rodriguez présent l'an passé, ayant pourtant signé pour un partenariat de trois ans, avait rompu son contrat avec le festival). Le festival a néanmoins attiré 50000 festivaliers (selon les organisateurs). Excuse des organisateurs face à l'absence d'avant-première évènementielle comme Deauville en a connu tant ou argument pour se singulariser : le festival se présente désormais avant tout comme vitrine du cinéma indépendant américain dans la lignée de son alter ego, Sundance. Espérons aussi que le festival renouvèlera les Nuits Américaines 24H/24H comme les deux premières années et non uniquement à partir de 22h comme cette année. Espérons aussi qu'il rétablira les séances en deuxième partie de soirée.

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    Conférence de presse de Robin Wright Penn pour "The Private lives of Pippa Lee"
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    Conférence de presse d'Harrison Ford
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    Raymond de Felitta, Andy Garcia et Dominik Garcia-Lorido, conférence de presse de "City Island"
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    Meryl Streep, conférence de presse de "Julie et Julia"
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    Stanley Tucci, conférence de presse de "Julie et Julia"
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    Rachel Mac Adams et Eric Bana lors de la conférence de presse de "The time traveler's wife"

    Agréable parce que malgré tout, même si le cru 2009 ne résiste pas à la comparaison avec ses éditions précédentes, il nous a réservé de beaux moments parmi lesquels les présences de deux habitués du festival : la pétillante  Meryl Streep (incroyable -mais cela devient un pléonasme- dans le film d'ouverture « Julie et Julia ») et Harrison Ford, submergé par l'émotion devant une salle médusée. Il y a eu l'émotion plus en retenue, d'autant plus touchante, d'Andy Garcia qui, à travers le film qui lui a consacré le festival pour son hommage, a vu là la preuve de  la concrétisation de ses rêves ; un jury abordable et dynamique. Et puis Steven Soderbergh qui a présenté en avant-première le décevant « The Informant ! » ; Robin Wright Penn dont j'ai découvert l'impressionnante étendue du talent dans « Pippa Lee » ; Julia Migenes pour le concert d'ouverture illuminé de sa lyrique exubérance ; la clôture sur un air d'une nostalgique réminiscence, celui de Michael Jackson ;  les facétieux ZAZ lors de leur hommage ; le poignant « Like Dandelion dust » de Jon Gunn avec Mira Sorvino ; la sympathique comédie « La proposition » de la déjantée Anne Fletcher. Des films souvent avec des thèmes forts (« Cold souls », « The Time traveler's wife », « Sin nombre », The messenger »...) et des interprétations marquantes ( « City Island », « Pippa Lee », « Julie et Julia », "Me and Orson Welles"...) mais souvent des scénarii bâclés et une sensation d'inachevé.

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    Jean-Loup Dabadie et Elsa Zylberstein rendent hommage à Andy Garcia
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    L'acteur Cristian Mc Kay, incroyable en Orson Welles dans "Me and Orson Welles"
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    Avec Humphrey, à Casablanca ou peut-être bien au lounge Orange... Merci à ma photographe "Cinémaniac".

    Mais agréable seulement parce que, pour la première fois, parmi les vingt projections auxquelles j'ai assistées (10 films en compétition et 10 avant-premières) je n'ai eu aucun coup de cœur pour un ou plusieurs des films présentés. Même si je reconnais la force du propos de certains d'entre eux ou de leurs interprètes, aucun film ne m'a réellement enthousiasmée alors qu'il y en avait toujours plusieurs les années précédentes.

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    L'éxubérante Julia Migenes lors de son concert pour l'ouverture du festival
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    Remise du prix littéraire à Colum Mc Cann pour "Et que le vaste monde poursuive sa course folle"

    Mélancolique parce que Deauville est intrinsèquement mélancolique, d'une mélancolie poétique qui endolorit chaleureusement les pensées, et ne cessera jamais de m'envoûter.

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    Harrison Ford avec un deuxième s en prime. Euh...
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    L'une de mes "cantines": l'incomparable Miocque
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    Avec Crocodile Dundee (en réalité une des sculptures de Richard Orlinski avec lesquelles seraient repartis certains invités...)  dans la cour de l'hôtel Normandy
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    blogdeauville602.jpgEnsoleillée, pas seulement grâce à une météo radieuse, et malgré la noirceur de certains films en compétition qui, bien que de qualité inégale, de par leur  diversité, ont témoigné de la vitalité du cinéma indépendant américain. Deauville pourrait même devenir un festival s'affirmant comme politique ou du moins engagé  (avec la compétition mais aussi les Docs de l'Oncle Sam que je regrette d'avoir manqués cette année) et se donner une mission de découvreur de talents (mission déjà accomplie si on regarde la liste des films primés les années précédentes de « Being John Malkovich » à « The Visitor », en passant par « Little miss sunshine »). C'est ainsi un film sur les conséquences de la guerre en Irak sans distributeur qui a été primé, un film d'Oren Moverman avec Woody Harrelson. Le prix du jury ex aequo attribué à "Sin Nombre" de Cary Joji Fukunaga s'inscrivait aussi dans cette optique mettant en lumière  les brûlures et les parts d'ombres de l'Amérique du Sud.

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    Rencontre impromptue avec le photographe Dominique Saint sur les planches qui m'a proposée cette séance photos improvisée, je l'en remercie.
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    Et enfin, ce festival s'est révélé initiatique parce que mon état d'esprit avait changé entre l'ouverture et la clôture, que j'ai compris que le présent aussi insensé puisse-t-il sembler n'annihile pas la douceur des souvenirs,  mais qu'au contraire il se fortifie et s'éclaire grâce à eux.

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    Le jury palmarès présidé par Jean-Pierre Jeunet avec le lauréat ex-aequo du prix du jury: Cary Joji Fukunaga pour "Sin nombre"
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    Le jury "Révèlation" présidé par Maïwenn

    Merci à Orange, notamment pour m'avoir permis de faire gagner des pass à 18 d'entre vous, et pour l'accueil toujours chaleureux au lounge Orange, au Public Système Cinéma pour l'accueil, de plus en plus cordial, notamment à Clément.R, et à mes acolytes festivaliers d'un jour ou de plusieurs et aux trois cinéblogueuses pour leur charmante compagnie.

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    Le pass pour le lounge Orange
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    Le lounge Orange dans les jardins de l'hôtel Royal
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    Dans le hall de l'hôtel Normandy

    A suivre : un article sur les films en compétition de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville avec notamment la critique de « The messenger » et « Sin nombre ». Quant aux critiques des avant-premières elles seront mises en ligne à l'approche des sorties en salles des films en questions et notamment les critiques des trois films que je vous recommande « Like Dandelion Dust », « Pippa Lee », « City Island ».

    Toutes les photos de cet article sont la propriété exclusive de Sandra Mézière pour inthemoodforcinema.com et inthemoodfordeauville.com . Pour toute utilisation, me contacter à inthemoodforcinema@gmail.com .

    16:11 Ecrit par Sandra.M dans FESTIVAL DU CINEMA

  • Les conférences de presse d'Harrison Ford, Andy Garcia et Robin Wright Penn

    Après la venue de Meryl Streep le premier week end du festival (voir article en cliquant ici), les hommages à Andy Garcia, Robin Wright Penn, et Harrison Ford constituèrent les temps forts de cette 35ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville.  (Toutes les photos ci-dessous sont la propriété exclusive d'inthemoodforcinema.com. Je reviendrai ultérieurement sur les films « City Island » et « The private lives of Pippa Lee » dans lequel Robin Wright Penn est absolument sidérante).

    Conférence de presse d'Andy Garcia pour son hommage et pour « City Island » de Raymond de Felitta -11 septembre-

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     Commençons par la plus passionnante des trois conférences de presse, celle d'Andy Garcia, qui en plus d'une conférence de presse a inauguré une nouvelle initiative du festival : une rencontre avec les festivaliers. La salle choisie pour cette rencontre ne pouvant contenir plus de 100 personnes a donné un ton intimiste et un caractère privilégié à cet évènement dont nous espérons que le festival aura la bonne idée de le renouveler avec d'autres les prochaines années. C'est là aussi, au CID, après cette rencontre, qu'Andy Garcia, facétieux, très temporairement débarrassé de sa horde de bodyguards, m'a fait sursauter par un « Hello » retentissant dans un endroit alors désert que la bienséance me conseille de ne pas nommer... Instant fugace, drôle et magique.

    Mais revenons à la conférence de presse d'Andy Garcia pour le film « City Island » de Raymond de Felitta. Pour ce dernier, « les choses que nous partageons ce sont notamment la honte et le secret ». Pour lui, « il y a un passage obligatoire par le fait de reconnaître son passé, d'accepter son passé ». Il tenait ainsi « à ce que cette histoire soit dramatique et à ce que, en même temps, elle fasse rire ». Raymond de Felitta est  aussi revenu sur ses points communs avec Andy Garcia notamment leur passion pour la musique.

    Andy Garcia (en référence à une scène hilarante du film) a avoué qu'il aimerait beaucoup tourner avec Martin Scorsese. Il souhaitait ainsi que ce soit lui qui vienne jouer dans le film (dans « City Island » le personnage d'Andy Garcia passe une audition pour un film avec Martin Scorsese) et que son personnage passe réellement l'audition avec lui.

    Andy Garcia est revenu avec émotion et sincérité sur ses débuts. Il a ainsi raconté comment, enfant, il avait connu l'exil et qu'il n'a pu trouver un soulagement que dans l'art et le cinéma. Selon lui  sa première expérience au cinéma a été une formidable échappatoire. « Pour parvenir à ce rêve, cela a été un rude processus, des années sans travail, beaucoup de moments de douleur dans ce processus ». « Arriver à en vivre et obtenir ce qu'on attend de ce métier a été très difficile. Je crois que c'est à force d'acharnement que ce rêve s'est réalisé. Et je continue à rêver. Je suis très honoré par cet hommage, très touché. »

     Lors de sa rencontre avec le public, Andy Garcia est revenu sur les raisons de l'émotion qui l'a submergé (lui aussi...) lors de l'hommage que lui a rendu le festival et notamment suite au film qui retraçait sa carrière par des extraits de longs-métrages dans lesquels il a joué : « L'expérience de faire un film est une partie de votre vie et lorsque j'ai fait le film je ne le vois plus. Par exemple pour la première image du montage, un image  des « Incorruptibles », j'avais l'image de ma fille à l'époque sur les genoux de Sean Connery et maintenant nous sommes ensemble et elle est actrice » ( Dominik Garcia-Lorido joue ainsi le rôle de sa fille dans « City Island »). Andy Garcia a comparé Brando à Zeus et Coppola à Aristote car «  c'est vraiment un bon prof, quelqu'un d'important pour moi. »

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     Conférence de presse d'Harrison Ford (invité d'honneur du festival)- 12 septembre-

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     D'Harrison Ford, je gardais le souvenir déçu de sa précédente venue au festival : il était monté sur la scène du CID, s'était contenté d'un salut de la main alors que des spectateurs avaient attendu parfois pendant plusieurs heures pour accéder à la projection. J'étais donc impatiente de le découvrir autrement lors de sa conférence de presse, la seule de cette 35ème édition pour laquelle des journalistes ont été refoulés (avec paraît-il celle de Luc Besson à laquelle je n'ai pas assisté). Et puis je l'avoue, il symbolise davantage pour moi des personnages emblématiques de films mythiques que de grandes interprétations contrairement par exemple à Al Pacino (qui lui aussi avait été submergé par l'émotion, sans doute celui qui m'a le plus impressionnée en 16 années de Festival du Cinéma Américain). Après la rituelle demi-heure de retard (à l'exception de Meryl Streep, d'une ponctualité notable) Harrison Ford est donc arrivé visiblement fatigué (eh oui, la conférence avait exceptionnellement lieu à 10H du matin) et à contrecœur  n'esquissant que l'ombre d'un sourire à l'issue de la conférence.  J'avoue que certaines de ses réponses (toujours très courtes) m'ont laissée perplexe par leur manque de diplomatie pour ne pas dire de subtilité sans compter qu'il martelait le terme de « business », ce à quoi semble se réduire le cinéma selon lui, ou du moins est-ce l'impression que m'a laissée cette conférence de presse (elle aussi très courte). On pourra au moins reconnaître à sa décharge qu'il n'a pas essayé d'émettre des théories philosophiques ou existentielles sur des sujets qu'il ne maîtrise pas... Je vous en laisse juges...

    Il est d'abord revenu sur les deux derniers films qu'il a tournés : un sur lequel il a travaillé à développer pendant cinq ans, « l'histoire d'un père qui a deux enfants avec des problèmes génétiques"  et « Morning Glory » avec Diane Keaton, une comédie intelligente et chaleureuse qu'il dit avoir eu beaucoup de plaisir à faire.

    Revenant sur sa filmographie, il dit ne pas avoir d'affinité particulière avec la science-fiction mais rechercher une bonne histoire, et à rencontrer un réalisateur qui a une vision. Il s'implique d'ailleurs la plupart du temps dans la production.

    A propos d'une question sur les films qu'il aime voir, Harrison Ford a répondu ne pas voir de films très souvent et il a jugé cette question « embarrassante ». « Je ne vois pas de films au cinéma. J'ai un enfant de 8 ans. Je suis embarrassé par cette question car je devrais en savoir davantage sur l'industrie du film. »

    Il est aussi revenu sur son engagement pour la protection de la forêt et l'importance que cela revêt pour lui.

    Suite à une question sur l'évolution du cinéma : « Quand je regarde ma carrière,  je me dis que j'ai été très chanceux, que j'ai eu de belles opportunités. Pour ce qui est d'analyser le « business » du cinéma, je ne suis pas la bonne personne. Je n'ai pas de réponse courte ou de réponse appropriée à cette question. Je ne réfléchis pas en termes philosophiques ou abstraits sur le cinéma ».

    « Quand je refuse un film c'est que je n'adhère pas émotionnellement au sujet ou que je pense que ce ne sera pas un bon film. »

    « Je m'amuse bien au travail mais je n'ai pas de moment, de film préféré.  Ce que je préfère, c'est l'instant. Je m'amuse beaucoup lors de toutes les phases du film. J'aime aussi beaucoup ce qui se fait en amont du film. »

    Pour répondre à une question sur ses liens avec le festival, Harrison Ford a répondu que « c'était un bon moyen de présenter un film. » « J'ai toujours passé un bon moment ici. C'est un environnement agréable mais il n'y a pas de relation particulière avec quiconque ici mais c'est un moyen. Il semblerait que les festivals soient un bon moyen de présenter les films. Il me semble que c'est un évènement qui reste toujours très important et un moyen de présenter le cinéma américain en Europe. »

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    Conférence de  du 10 septembre de Robin Wright Penn (et Rebecca Miller) pour « The private lives of Pippa Lee »).

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     Cette conférence a également été très courte ( et très en retard...).

     Rebecca Miller (qui a aussi écrit le livre dont est tiré son film) a précisé qu'il s'agissait d'une histoire qui lui est personnelle sans pour autant être autobiographique. Même si elle n'a pas reconstitué des scènes de sa propre vie, elle est allée « forer » en elle-même.  Au départ elle dit que le livre a été écrit pour être un roman et rien de plus mais en le terminant elle a réalisé qu'elle avait encore « faim de cette histoire », que ce n'était pas fini.

    Pour Robin Wright Penn, la multiplicité de périodes de la vie du personnage est un des traits qui rend le roman très fort, aussi caractérisé par l'aspect lyrique et poétique que l'on devait retrouver dans le film.

    Sa manière de travailler varie en fonction des rôles. Là elle a passé une année entière à discuter avec Rebecca Miller pour s'imprégner du personnage.

    Suite à une question reprenant les propos de Meryl Streep lors de sa conférence de presse citant Gabriel Garcia Marquez, au sujet de la triple dimension, à la fois sociale, privée, secrète de tout personnage, Rebecca Miller répond que c'est précisément son approche même si elle ne connaissait pas la citation auparavant.

    Robin Wright Penn, quant à elle, répond en citant Benjamin Franklin : « Enseignez-moi et j'apprendrai, dîtes moi et je me rappellerai, invitez -moi, accueillez-moi et je serai ». Il faut qu'il y ait une seconde personne qui vous accueille pour que la troisième personne puisse naître a-t-elle enfin précisé.

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  • Andy Garcia, Robin Wright Penn, Steven Soderbergh...en attendant

    Comme vous aurez pu le constater, pour cause de problèmes de connexion, je n'ai pas pu écrire de compte rendu digne de ce nom et régulier depuis le début de ce festival... mais pour reprendre la comparaison entre un film et un festival émise le jour de l'ouverture, peut-être même est-ce mieux ainsi. Vous aurez un compte rendu à mon retour, après que le film de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville se soit pour moi achevé. Je pourrai donc vous en parler avec le recul que nécessite parfois un tourbillon festivalier pour être appréhendé. Imagine-t-on ainsi raconter un film avant d'avoir vu son dénouement? Et il me semble que si je vous racontais maintenant ce festival il manquerait le dénouement pour que je puisse l'évoquer en toute connaissance de cause. Tout ce galimatias pour vous dire  que ma viscérale envie d'écrire ne s'est pas subitement envolée, bien au contraire, et que ce silence n'est pas lié à la lassitude, que vous devrez patienter jusqu'à la semaine prochaine pour avoir mon compte rendu de ce festival alors en attendant, pour vous faire patienter je vous laisse avec ces 4 photos emblématiques de ces derniers jours auxquelles viendront s'ajouter celles d'un certain Harrison Ford, celles du palmarès et bien d'autres...

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