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Par Sandra Mézière. L'actualité de Deauville et du Festival du Cinéma Américain depuis 25 ans. Pour l'actualité cinéma et son actualité d'auteure : Inthemoodforcinema.com. Les 50 ans du Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct ici.
Photos ci-dessus et ci-dessous Jean-Pierre Jeunet lors du Salon du Cinéma 2009 (photo inthemoodforcinema.com ) dont Inthemoodforcinema était partenaire
Cette année, pour mon 17ème Festival du Cinéma Américain de Deauville et pour les 35 ans du Festival, vous pourrez suivre cette édition 2009 sur ce blog "In the mood for Deauville", comme d'habitude de l'ouverture à la clôture, mais aussi sur mon blog principal "In the mood for cinema".
Pour ce double anniversaire, je souhaite effectuer un compte rendu aussi exhaustif que possible de ce festival et vous immerger au maximum "in the mood for Deauville" (avec, comme chaque année, les comptes rendus des conférences de presse, les critiques des films en compétition et des avant-premières etc), connaissant particulièrement bien ce festival pour avoir de surcroît fait partie de son jury de cinéphiles en 2002.
Si vous avez des souhaits, des suggestions, des propositions de partenariats à effectuer, je suis donc à l'écoute, n'hésitez pas à me contacter à inthemoodforcinema@gmail.com .
Toutes les informations concernant ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009 seront donc mises en ligne au fur et à mesure.
Nous savons pour l'instant seulement que le Festival aura lieu du 4 au 13 septembre et que son jury sera présidé par Jean-Pierre Jeunet, succédant ainsi à Carole Bouquet, présidente du jury du 34ème Festival du Cinéma Américain de Deauville qui avait couronné "The visitor" de Thomas Mc Carthy. De quoi donner une belle impulsion à ce 35ème anniversaire...
FILMOGRAPHIE DE JEAN-PIERRE JEUNET
En tant que réalisateur:
Micmacs à tire-larigot (2009)
Un Long dimanche de fiançailles (2004)
Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001)
Alien, la résurrection (1997)
La Cité des Enfants Perdus (1995)
Delicatessen (1991)
Foutaises (1989)
Pas de repos pour Billy Brakko (1983)
Le Bunker de la derniere rafale (1981)
Le Manège (1979)
L'Evasion (1978)
En tant que scénariste :
Life of Pi (Prochainement), de Ang Lee
Micmacs à tire-larigot (2009), de Jean-Pierre Jeunet
Un Long dimanche de fiançailles (2004), de Jean-Pierre Jeunet
Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain (2001), de Jean-Pierre Jeunet
La Cité des Enfants Perdus (1995), de Jean-Pierre Jeunet
Delicatessen (1991), de Jean-Pierre Jeunet
Pas de repos pour Billy Brakko (1983), de Jean-Pierre Jeunet
Le Bunker de la derniere rafale (1981), de Jean-Pierre Jeunet
Le Manège (1979), de Jean-Pierre Jeunet
L'Evasion (1978), de Jean-Pierre Jeunet
En attendant "Micmacs à tire-larigot" qui sortira en fin d'année, je vous propose ci-dessous "Train de nuit" le spot publicitaire, véritable court-métrage, réalisé par Jean-Pierre Jeunet avec Audrey Tautou:
En attendant de retrouver le 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct sur "In the mood for Deauville" et sur "In the mood for cinema", retrouver mes articles en direct du 62ème Festival de Cannes récapitulés ci-dessous:
Après quelques jours éloignée du blog pour retrouver mes esprits après cette grisante parenthèse cannoise, vous pourrez bientôt et dès aujourd'hui lire de nouveaux articles (sur In the mood for cinema mais aussi sur In the mood for Cannes) concernant ce Festival de Cannes 2009 avec pour commencer ma critique des "Etreintes brisées" de Pedro Almodovar mais aussi de "A l'origine" de Xavier Giannoli, "Visage" de Tsai Ming-Liang, "Map of the sounds of Tokyo" d'Isabel Coixet, "Les herbes folles" d'Alain Resnais etc et un nouveau bilan de ce Festival de Cannes 2009. Cette année le temps m'a manqué pour écrire aussi bien et autant que je l'aurais souhaité, je vais donc me rattraper dès aujourd'hui...
En attendant retrouvez mes anciens articles publiés sur In the mood for Cannes:
Comme chaque année, et pour la 17ème année consécutive, je serai au Festival du Cinéma Américain de Deauville, ( dont ce sera la 35ème édition) et vous pourrez le suivre en direct, de l'ouverture à la clôture, sur In the mood for Deauville mais aussi surIn the mood for cinema.
Pour l'heure, nous savons seulement que cette 35ème édition aura lieu du 4 au 13 septembre 2009 . Vous pourrez bien entendu trouver toutes les informations concernant ce festival sur "In the mood for Deauville" , et les premières informations dès ces prochaines semaines. Sur ce blog , outre mes comptes rendus des éditions précèdentes du festival, figurent d'ores et déjà tous les liens utiles concernant ce festival ainsi que de nombreuses informations pratiques.
En attendant, je vous donne rendez-vous sur In the mood for cinema pour suivre l'actualité cinématographique et sur In the mood for Cannes pour suivre le 62ème Festival de Cannes, en direct, du 13 au 25 mai prochain.
Hier soir était décerné le palmarès du 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville, dont je ne peux à nouveau que souligner la richesse et la diversité de la sélection, malgré la noirceur suffocante et symptomatique de la plupart des films, une thématique récurrente évoquée dans mes précèdents articles consacrés à ce festival, un festival que vous avez pu suivre en direct sur « In the mood for Deauville » (mais aussi sur "In the mood for cinema", lequel sera prochainement complété par de nouveaux articles, un bilan du festival, des vidéos, notamment du palmarès, probablement à mon retour du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco, dans une semaine...
« Breathless » du Coréen Yang Ik-june est le grand vainqueur de cette compétition puisqu’il a reçu le lotus du meilleur film ainsi que le prix de la critique internationale. Ce portrait coup de poing et sans concessions de la cellule (ici la bien nommée) familiale coréenne a séduit les deux jurys malgré un scénario parfois outrancier voire abracadabrantesque, et certes quelques scènes brillantes et poignantes.
Le très beau film « Shaft » de Zhang Chi, dont je vous parlais hier, a reçu le lotus du jury (un film également présenté en compétition au Festival d’Annonay, prouvant une nouvelle fois également la judicieuse sélection dudit festival), ex-aequo avec « All around us » du Japonais Ryosuke Hashiguchi.
Le prix "Action Asia" a été décerné à "The Chaser" de Na Hong-jin, un film qui a battu les records de fréquentation en Corée. Il sort en salles en France, le 18 mars.
Pour finir sur une note d'espoir, malgré des films qui en manquaient parfois cruellement (ce qui n'enlève rien à leurs qualités artistiques), je reprendrai les mots du réalisateur de "L'enfant de Kaboul" Barmak Akram , un film en compétition que je vous ai déjà recommandé: "A ceux qui disent que le cinéma est en train de mourir, j'aimerais dire que dans certains pays, il n'est pas encore né".
Prochain rendez-vous deauvillais: le 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville que vous pourrez suivre en direct dans son intégralité, comme chaque année, sur "In the mood for Deauville" et sur "In the mood for cinema".
Le Jury Longs Métrages présidé par Eric-Emmanuel Schmitt et entouré de Véronique Cayla, Bruno Dumont, Vincent Elbaz, Marie Gillain, Didier Long et Ludivine Sagnier a décerné les prix suivants:
LOTUS DU MEILLEUR FILM – Grand Prix
BREATHLESS de YANG Ik-june (Corée du sud )
LOTUS DU JURY – Prix du Jury ex-aequo
ALL AROUND US de Ryosuke Hashiguchi (Japon/Japan)
THE SHAFT de ZHANG Chi (Chine/China )
Le jury composé de journalistes internationaux a décerné le prix suivant:
LOTUS AIR FRANCE – Prix de la Critique Internationale
BREATHLESS de YANG Ik-june (Corée du sud/South Korea )
Le Jury Action Asia présidé par Xavier Gens, entouré de Fred Cavayé, Astrid Berges-Frisbey, Anaïs Demoustier, Adrien Jolivet et Marie-Amélie Seigner a décerné son prix au film:
Trois nouveaux films en compétition étaient projetés aujourd’hui mais comme le temps me manque, j’ai choisi d’évoquer les deux films les plus marquants de cette journée qui s’inscrivent d’ailleurs de nouveau dans la thématique leitmotiv évoquée ces deux précédents jours, un des deux films en question, s’intitulant même « Claustrophobia ». Depuis le début de la sélection, sont en effet projetés des films qui témoignent d’une Asie (d’un monde ?) suffocant, claustrophobe, épris d’une inaccessible liberté, et souffrant d’une douleur sourde. Si ces films témoignent d’une noirceur incontestable, ils témoignent aussi, une nouvelle fois de la richesse et la diversité du cinéma asiatique même s’il m’a semblé cette année moins inventif, et en tout cas moins poétique et lyrique, plus réaliste et brutal, cherchant lui aussi, peut-être, son nouveau souffle.
« Claustrophobia » de Ivy Ho (Hong Kong)
Synopsis : Pearl, la vingtaine, travaille au sein du département marketing d'une entreprise. Elle se sent de plus en plus attirée par son supérieur, Tom, marié et père de famille. Elle est à son service depuis quelques temps déjà. Tom est un patron agréable, aimable et tolérant autant que faire se peut mais personne ne sait vraiment qui se cache derrière ce visage avenant.
Dès les premiers plans, dans l’habitacle étouffant de la voiture (où se déroulera une grande partie du film sans que ce ne soit jamais lénifiant ou répétitif), la tension est palpable. A l’arrière, une jeune femme, tristement rêveuse attire notre attention. En sept scènes rétrospectives nous allons comprendre la raison de sa tristesse. Là où la construction (comme souvent) aurait pu concentrer toute l’attention de la réalisatrice et être le seul intérêt du film, c’est ici un véritable outil scénaristique qui renforce l’impression de claustrophobie, également temporelle puisque nous connaissons l’inéluctable issue. L’enfermement (que tout concourt à évoquer : la tentaculaire métropole hongkongaise, un aquarium etc) est autant celui d’un amour insoluble que celui de l’entreprise dans laquelle travaillent Pearl et Tom. Ce qui aurait pu être une banale histoire d’amour, par cette habile construction, devient une histoire palpitante dans laquelle la réalisatrice ausculte le moindre geste, le moindre regard, la moindre parole qui, pris à rebours, révèlent leur double et terrible sens. La réalisation se met évidemment subtilement au service de cette claustrophobie pour enfermer les visages dans le cadre. Ce qui aurait été simplement touchant, avec une banale chronologie devient alors poignant. Le tout est nimbé d’une lumière bleutée, d’une mélancolie qui révèle ainsi sa violence sans un bruit, sans un coup. Si ce n’est celui que nous porte ce film. Droit au cœur. « Claustrophobia » est le premier film en tant que réalisatrice de Ivy Ho, très reconnue en tant que scénariste et son talent d’écriture se ressent dans chacun de ses plans ou de ses mots auxquels notre attention qu’elle parvient à capturer et captiver ne cesse d’être suspendue du premier au dernier plan.
« The Shaft » de Zhang Chi (Chine)
Synopsis : Trois histoires racontent la vie d'une famille de mineurs dans les montagnes de la chine occidentale. La fille veut démarrer une nouvelle vie mais doit choisir entre l'amour ou la réalisation de ses rêves. Son frère veut devenir chanteur plutôt que mineur. Enfin, le père, tout juste retraité, essaie de retrouver sa femme disparue.
Il y a des films qui, par la grâce de leur mise en scène, vous happent dès leurs premiers plans, empreints comme ici d’un silence aussi profond et lourd de sens que monotone, et d’une tragique beauté. Les paysages, de désolation, de déconstruction, saisissants de tristesse, reflètent savamment celle des personnages, et leur avenir déjà en ruines. Zhang Chi ne juge jamais ses personnages mais les accompagne dans leur morne quotidien, mais aussi dans leurs relations empreintes de pudeur, avec beaucoup de finesse et de tact. Si cette histoire est profondément ancrée dans un cadre spatiotemporel bien précis, elle rejoint l’universel en nous parlant de rêves qui achoppent ou qui renaissent, de rêves d’un ailleurs et d’un avenir inaccessibles, et d’un espoir qui surgit de celui dont on l’attendait le moins, et nous porte et nous emporte sur cette magnifique route qui serpente, certes, mais qui monte malgré tout, chemine vers un avenir peut-être meilleur. Un film qui nous bouleverse en silence. Probablement un des lauréats de cette 11ème édition qui porte les germes d’un grand réalisateur et fait beaucoup songer à Jia Zhang Ke dont il évoque d’ailleurs un des thèmes fétiches :celui des disparités et des contradictions d’un pays en pleine mutation.
A suivre demain soir sur « In the mood for Deauville » : l’intégralité du palmarès en vidéos et images, un palmarès que je commenterai évidemment ayant vu tous les films de la compétition (je verrai « All around us » demain). Suite à un petit problème de mise en ligne des vidéos, pas de vidéos aujourd’hui mais vous pourrez prochainement retrouver ici toutes les vidéos de présentation des films ainsi que celles de l’hommage à Lee Chang-dong. Je vous reparlerai également ultérieurement de ces films qui le méritent, réellement. Demain matin sera projeté le dernier film de cette compétition officielle. Ceux que je vous recommande pour le moment : « Claustrophobia », « L’enfant de Kaboul », « Firaaq », « Naked of defenses », « Trivial matters » et évidemment « The shaft . »
Un film coréen, un film franco-afghan et un film Taïwanais étaient aujourd’hui au programme de la compétition de ce 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville. Pas encore de coup de cœur dans cette sélection bien sombre (mais néanmoins de qualité) mais des voyages toujours instructifs, parfois poignants ou insolites, à défaut d’être inoubliables. Bref compte rendu de cette journée de compétition.
« Breathless » de Yang Ik-June (Corée)
Synopsis : Sang-hoon, dont la mère et la sœur meurent devant ses yeux lorsqu'il était encore enfant, a grandi avec la rage au ventre et une haine farouche envers son père, jugé responsable du drame. un jour, Sang-hoon fait la connaissance de Yeon-hee, une jeune adolescente. Au fur et à mesure de leurs rencontres, ils vont se retrouver eux-mêmes…
Malgré d’évidentes qualités de jeu et direction d’acteurs ( c’est le premier film en tant que réalisateur de l’acteur Yang Ik-June qui interprète aussi le rôle principal) et un sujet fort, malgré le lien singulier de ces deux écorchés vifs qui se raccrochent l’un à l’autre, finalement touchants, malgré le talent de son réalisateur pour traduire la douleur indicible à travers cette violence irrépressible, « Breathless » perd malheureusement en force et crédibilité à accumuler les coïncidences et drames (la violence des personnages s’explique, parfois maladroitement d’ailleurs, par celle qu’ils subissent eux-mêmes ou ont subi, tous sont des enfants ou femmes battus). Un film dont chaque lueur d’espoir est rapidement éteinte par un nouveau drame et dont la violence inextinguible jusqu’au dernier souffle, jusqu’à la dernière seconde fait aussi suffoquer le spectateur, et le lasse finalement plus qu’il ne le marque. Un film qui porte à son paroxysme la difficulté de communiquer (thème commun aux films en compétition dont je vous parlais hier et que l’on retrouve donc ici), et même de respirer.
« Island etude » de En Chen (Taïwan)
Synopsis : Avant de terminer ses études universitaires, un jeune homme malentendant décide de longer les côtes taïwanaises à vélo, sa guitare en bandoulière, afin de faire le tour de l'île en sept jours…
Voilà un film qui détone dans une sélection bien sombre. On attend à tout moment le drame qui va survenir. Le traumatisme qui va surgir. La noirceur qui va s’abattre sur ces paysages enchanteurs. Mais non, rien. « Island etude » est une balade rafraîchissante illuminée par la présence de son acteur principal et une photographie lumineuse (En Chen dont c’est le premier film en tant que réalisateur était chef opérateur notamment de Hou Hsiao-Hsien) que l’on rêverait presque de voir s’assombrir un instant, ne serait-ce que pour le plaisir de voir ressurgir la lumière. Une route jalonnée de rencontres, parfois artificielles. Après le film précèdent, « Island etude » nous permet de retrouver notre souffle même si ce film en manque indéniablement. Une belle promenade qui manque d’horizon(s).
« L’enfant de Kaboul » de Barmak Akram (France et Afghanistan)
Synopsis : Kaboul. Afghanistan. Khaled, un chauffeur de taxi, découvre dans son véhicule un bébé abandonné par une femme voilée. Comment la retrouver ? Comment se débarrasser de cet encombrant colis ? Et s'il gardait le petit garçon, lui qui n'a que des filles ?
Ce voyage là est sans aucun doute beaucoup plus marquant que celui auquel nous invitait le film précèdent. Sans doute aussi le plus marquant de ce festival. Parce qu’il se déroule à Kaboul, ici véritable personnage, que nous méconnaissons évidemment et que Barmak Akram a l’intelligence de nous faire découvrir avec une précision documentaire tout en racontant une histoire, et en y distillant des moments plus drôles, nous permettant de reprendre notre souffle (oui, il est encore question de souffle) dans cette course effrénée dans une ville pas encore apaisée. Kaboul : ville plongée dans l’obscur(antisme)ité qui n’aspire qu’à la lumière. Ville grouillante, bruyante, chaotique, blessée mais qui réapprend à vivre après le départ des Talibans malgré les menaces qui planent. La mise en scène, d’abord, nerveuse du début, s’assagit au fur et à mesure que Khaled se responsabilise, et ne nous lâche en tout cas jamais. Ville sous tension qui goûte à sa fragile et relative liberté. Ville tragique et détruite dans un écrin sublime. Au fond c’est de deux enfants dont il est question ici, et son titre est presque un pléonasme. Un enfant qui vient de naitre. Une ville qui renait, balbutie, est effrayée aussi. Et un nouveau cinéma qui nait sur des champs de ruine alors que certains le voient déjà mort (cf propos du réalisateur, voir vidéo ci-dessus, à venir, demain...). Tandis que nous suivons Khaled qui cherche à placer l’enfant, nous découvrons Kaboul mieux qu’à travers n’importe quel documentaire, nous découvrons aussi la condition, difficile, des femmes et celle des orphelins. Sans jamais que cela soit didactique, ennuyeux. Un enfant de Kaboul qui nous donne envie de mieux le connaître, le voir grandir et s’émanciper, à la rencontre duquel je vous encourage vivement d’aller.
Contrairement aux autres films de cette compétition, ce film franco-afghan (écrit par Barmak Akram avec la collaboration de Jean-Claude Carrière), produit par Fidélité, sortira en France le 29 Avril. Je vous en reparlerai plus longuement au moment de sa sortie.