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cinéma - Page 48

  • 33 ans de festival et 12 ans d'indépendance(s)...

    5a13d7d16d0274b4074952146c5bc0b7.jpgPour Deauville l’année de l’indépendance américaine ce n’est pas 1776 mais 1995, l’année où les organisateurs ont eu la bonne idée de mettre en place une compétition de films indépendants contribuant à transformer ce festival en une sorte de « Sundance » français, les films présentés voire primés dans le festival précité l’étant souvent aussi à Deauville. Alternative aux blockbusters que le festival continue de présenter en avant-première indépendance n’est pas antinomique de succès au box office avec pour exemple le Grand Prix de l’an passé : Little miss sunshine de Jonathan Dayton et Valérie Faris.

    Liste des films ayant reçu le grand prix depuis 1995

    (Le jury décerne également un prix du jury, un prix de la critique internationale et un prix du scénario et certaines années, aujourd’hui révolues,  le jury Ralph Lauren remettait des prix d’interprétation, et Première ou Ciné Live le prix du public) :

    1995 : « Ca tourne à Manhattan » de Tom Dicillo

    1996 : « En route vers Manhattan de Greg Mottola »

    1997 : « Sunday » de Jonathan Nossiter

    1998 : Next Stop to Wonderland de Brad Anderson

    1999: “ Being John Malkovich” de Spike Jonze

    2000: “Girlfight” de Kaeyn Kusama

    2001: “Hedwig and the angry hitch” de John Cameron Mitchell

    2002: “Long way home” de Peter Sollett

    2003: “What Alice found” de A.Dean Bell

    2004: “Maria full of grace” de Joshua Marston

    2005: “Collision” de Paul Haggis

    2006: “Little miss sunshine” de

    2007: ?

    Voici les critiques de deux films ayant reçu le grand prix à Deauville :

    « Collision » (Crash) de Paul Haggis (Grand Prix 2005)

    Paul Haggis est l’auteur du dernier film de Clint Eastwood  Million dollar baby. Avant d’être celle des véhicules de ses 8367d45d9d0e274f6226b4e73a7cc498.jpgprotagonistes, cette collision est d’abord celle de destins qui s’entremêlent, s’entrechoquent : une femme au foyer et son mari procureur, deux inspecteurs de police, un réalisateur de télévision et sa femme, un serrurier mexicain, un voleur de voitures, une nouvelle recrue de la police, un couple de coréens.  En 36 heures, tous ces destins vont basculer. Vers l’ombre ou la lumière. L’effroi souvent, avant. A priori leur seul point commun est de vivre à Los Angeles, d’être confrontés à la même incommunicabilité, à la même angoisse dans cette ville tentaculaire, cité des Anges aux allures diaboliques. Le film choral est un genre périlleux, son scénario se doit donc d’être particulièrement ciselé pour que ce soit une réussite et « Crash » en est une, indéniablement, magistralement. Tous ces destins se croisent, se mêlent, se frôlent, se heurtent, se fracassent sans que cela ne semble improbable ou artificiel grâce à la virtuosité de la mise en scène et du scénario. Dès les premières secondes du film, le spectateur se retrouve plongé dans l’obscurité menaçante et impersonnelle d’une Los Angeles effrayée plus qu’effrayante ou effrayante parce-qu’effrayée, dans un crash qui fait exploser les limites que chacun s’était fixé, les vitres symboliques de ces véhiculent qui les isolent, les enferment dans leur monde dont ils ne veulent surtout pas sortir. Frénésie de bruits, d’images, de nationalités, 806736355ccc8f09922a548647cfd36f.jpgde lumières scintillantes et aveuglantes, regards perdus, angoissés, menaçants : dès les premières secondes la tension est palpable. Los Angeles : ville affolée, cosmopolite, paranoïaque,  en proie aux préjugés, ville emblématique des tensions exacerbées par l’après 11 septembre.  La collision est ici celle de l’étrangeté qui s’immisce dans chaque existence, qui conduit chaque personnage à quitter sa bulle protectrice, parfois ses préjugés, un heurt impromptu dont aucun ne peut ressortir indemne. Cette collision est celle d’univers qui n’auraient jamais dû se croiser et est aussi engendrée par la collision de ces univers qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Collision entre les principes et leur application, les préjugés et leurs dérives. Cette collision est intelligemment mise en scène, parfois soulignée par une « collision musicale » : leitmotiv, musique dissonante etc. L’intelligence réside aussi dans la caractérisation des personnages, a priori manichéens, se révélant finalement beaucoup plus ambigus, humains donc, que ce qu’ils auraient pu paraître de prime abord (au premier rang desquels Matt Dillon qui interprète d’une manière époustouflante un personnage de policier a priori foncièrement antipathique), beaucoup plus ambigus que ce qu’ils sont trop souvent dans le cinéma américain, un cinéma parfois trop consensuel. Lors de la conférence de presse Paul Haggis déclare avoir été lui-même victime d’un car-jacking à L.A et s’être vu braqué un revolver sur la tempe, évènement déterminant pour le début de l’écriture du scénario, d’où peut-être cette impression de réalisme malgré les nombreux effets stylistiques auxquels il recourt. Chacun des personnages de « Crash » est à la frontière du gouffre, des larmes, du « crash », d’une inéluctable et fatale collision. En résulte un film bouleversant, poétique aussi, comme ces face-à-face se faisant étrangement écho du père avec sa petite fille, ou du policier sauvant la vie à celle qu’il avait humiliée. Sans tomber dans le pathos, cette scène reste judicieusement elliptique  et non moins intense. C’est encore un film intelligemment provocateur qui débusque les faux-semblants, l’absurdité de la peur irrationnelle de l’autre. Je ne vous en dis pas davantage pour qu’avec vous aussi la magie opère, pour que vous vous laissiez happer par les couloirs labyrinthiques et non moins limpides de ce film mosaïque et de ses hasards et coïncidences. Dans une société où l’on catégorise, classifie, range les individus à la vitesse de la lumière ou d’un simple regard, ce film devient salutaire. Peut-être pourrait-on reprocher à Paul Haggis des ralentis superflus mais son film n’en reste pas moins fascinant, fascination et poésie que ne suscitaient et ne possédaient pas les deux films desquels on peut rapprocher Crash : Magnolia  de Paul Anderson et Short cuts de Robert Altman. Il vous heurtera très certainement, un choc nécessaire …  Pour voir les critiques des autres films de cette édition 2005 cliquez ici :

    « Little miss sunshine » de Jonathan Dayton et Valérie Faris (Grand Prix 2006)

    Ce film a illuminé et ensoleillé le festival 2006 dont la projection deauvillaise fut même parsemée et ponctuée d’applaudissements effrénés. Toute la famille Hoover met le cap vers la Californie pour accompagner Olive, la benjamine de 7 ans, sélectionnée pour concourir à Little Miss Sunshine, un concours de beauté ubuesque et ridicule de  fillettes permanentées, « collagènées » (ah, non, ça pas encore). Ils partent à bord de leur van brinquebalant et commencent  un voyage tragi comique de 3 jours. La première qualité du film est que chaque personnage existe, enfin plus exactement tente d’exister. Il y a le frère suicidaire spécialiste de Proust, le fils, Dwayne qui a fait vœu de silence nietzschéen et qui a ainsi décidé de se taire jusqu’à ce qu’il entre à l’Air Force Academy, le père qui a écrit une méthode de réussite…qui ne se vend pas, le grand père cocaïnomane. On l’aura deviné en voyant la jeune Olive au physique ingrat mais non moins charmante, la fin du voyage n’est qu’un prétexte, belle parabole de l’existence et du thème du film, ode épicurien à l’opposé des principes du père qui déifie la réussite. Trois jours peuvent changer une existence, et malgré une mort et des rêves qui s’écroulent qui jalonnent leur parcours nous continuons à rire avec eux. Ces trois jours vont changer l’existence de cette famille et de ses truculents membres qui réapprennent à vivre, vibrer, à parler, à être, à se regarder, à profiter de l’instant présent, et qui vont peu à peu laisser entrevoir leurs failles. Progressivement,  l’humour, parfois délicieusement noir, laisse place à l’émotion qui s’empare du spectateur. Cette « carpe diem attitude » atteignant son paroxysme dans la jubilatoire scène du concours de miss qui a suscité les applaudissements spontanés des spectateurs deauvillais. Ce voyage initiatique d’une tendre causticité est aussi un road movie fantaisiste et poétique dans lequel l’émotion affleure constamment, vous envahit subrepticement jusqu’au bouquet final, un film dont je vous invite à prendre immédiatement la route. Une belle leçon de vie qui a insufflé un vent d’optimisme sur une sélection bien morose, des personnages attachants, un film qui surpassait de loin le reste de la sélection, une réussite d’autant plus louable lorsqu’on sait que le film a mis cinq ans à se monter, que tous les studios de Los Angeles et New York l’avaient auparavant refusé,  lorsqu’on sait enfin sa réussite inattendue aux box-office américain ! Pour voir mes critiques des autres films de cette édition 2006, cliquez ici :

    Sandra.M

  • Editorial : plongez avec moi "in the mood for Deauville"!

    bd068f00db860b3b409f7e7153bc533c.jpgLes Journées Romantiques du Festival de Cabourg, ses mots bleus et ses instants fragiles, résonnent encore sur la Promenade de Proust et dans ma mémoire de festivalière insatiable  que la Normandie s’apprête déjà à accueillir un autre festival, celui qui a été créé par André Halimi et Lionel Chouchan, il y a 33 ans déjà : le Festival du Cinéma Américain de Deauville. Deauville, elle non plus jamais avare de recherches du temps perdu, teintée de mélancolie lumineuse, pourrait aussi célébrer le romantisme qu’elle symbolise d’ailleurs à de nombreux égards. A proximité des plages du débarquement et à quelques kilomètres du célèbre mémorial de Caen, le 21ème arrondissement de Paris a pourtant et logiquement choisi le cinéma d’Outre-Atlantique, là où l’Histoire de France est indissociable de celle des Etats-Unis.

    12c101a655697b98bfbdf0e3fbb61c6b.jpgCe Festival du Cinéma Américain de Deauville, le premier auquel j’ai assisté, je le connais plus que bien, depuis ce jour de 1994 où je me retrouvai à Deauville, un jour de Festival du Cinéma Américain évidemment. Un beau jour de 1994… Hasards et coïncidences comme les affectionne un célèbre inconditionnel de Deauville dont une place, inaugurée l’an passé, porte enfin le nom. Hasards et coïncidences, comme je les affectionne aussi.

    Puis, j’y ai fait partie d’un jury de cinéphiles en 2000 et ensuite d’un 40515de908845191426b311b82771049.jpgjury de cinéphiles de son Festival du Film d10bbb46bab5ef79d6ed75c1aff2f767.jpgAsiatique en 2005, son petit frère du mois de mars qui grandit magnifiquement et attire chaque année davantage de cinéphiles.

    J’ai fêté ensuite les 25 ans du festival, puis ses 30 ans et demain ses 33 ans. J’ai donc décidé cette année de lui consacrer un blog entier, à l’image de celui que j’ai créé pour les 60 ans du Festival de Cannes : In the mood for Cannes.

     Depuis 1994, chaque année, début septembre, quoiqu’il arrive, la rentrée se déroule pour moi au Festival du Cinéma d00a97f75b86b9ac3e764d375be52d8f.jpgAméricain de Deauville, de l’ouverture à la clôture. Rendez-vous délicieusement immuable. Malgré la tentation vénitienne. (La Mostra de Venise se déroule presque toujours en même temps que le Festival du Cinéma Américain de Deauville).

     Deauville c’est Hollywood et Sundance à la fois, depuis l’instauration de la compétition de films indépendants en 1995. Ce sont les blockbusters et les films indépendants. Deauville, c’est un tapis rouge auquel sied mieux le noir et blanc 58da7c34360d2c1a9c300c783593ab9c.jpgnostalgique. Terre de contrastes et paradoxes. C’est Al Gore qui vient présenter son sidérant  documentaire contre le f584dec25b8ccc663b8d7af939d10451.jpgréchauffement climatique et dire des "vérités qui dérangent". Ce sont aussi les films au dénouement desquels flotte glorieusement et insolemment la bannière étoilée. Deauville, c’est la discrétion et la tonitruance. C’est Cannes sans l’exubérance. C’est le luxe avec la convivialité. Ce sont les premiers balbutiements de jeunes cinéastes et la consécration de leurs aînés. C’est Kirk Douglas qui marche difficilement mais non moins majestueusement sur la scène du CID. C’est James Coburn et son flegme légendaire qui envoûtent le Salon des Ambassadeurs. C’est Laurent Bacall qui vient accompagnée de Nicole Kidman. Le cinéma d’hier y côtoie celui d’aujourd’hui et l’un et l’autre s’enrichissent mutuellement. Deux époques se rencontrent, deux Amérique aussi.  C’est ba60934e1d454c6a67f50bc7342c61c0.jpgainsi Gus Van Sant qui vient présenter Gerry, la quintessence du film indépendant, non moins sublime. C’est aussi Sylvester Stallone qui vient présenter son dernier film. C’est un festival qui satisfait à la fois les amateurs de cinéma d’action et les cinéphiles les plus exigeants, les spectateurs et les "professionnels de la profession". Ce sont James Ellroy, Meryl Streep, Geena Rowlands ou tant d’autres qui stupéfient l’assistance lors de mémorables conférences de presse. C’est Cyd Charisse qui esquisse quelques pas de danse sur la scène du CID. Ce sont des soirées interminables à refaire le monde du cinéma sous les 10a10e99f94f8827d5dc0d7f75dbd8c0.jpgétoiles dans la villa Canal plus-Orange-Cartier, selon les époques et les sponsors, et pas seulement les étoiles de la bannière. C’est Paul Haggis qui y gagne ses premiers galons de réalisateur en remportant le grand prix du festival avec Collision, qui sera ensuite couronné par les Oscars. Ce sont Steve Buscemi ou Charlie Kaufman qui y donnent de passionnantes leçons de cinéma. C’est Joel Grey qui entonne avec grâce quelques notes dans un CID silencieusement 99d824912fa7a612663ca039f294cf7c.jpgattentif. C’est le charismatique Al Pacino qui ne peut retenir ses larmes d’émotion.  Ce sont les applaudissement effrénés pendant la projection de Tigre et Dragon d’Ang Lee. Ce sont Clint Eastwood, Tom Hanks, Morgan Freeman, Harrison Ford, Steven Spielberg, Sydney Pollack et tant d’autres prestigieux invités habitués des Planches. C’est la présence d’un trio b49e253435d36f46dd50d428b748d7b7.jpginoubliable et inégalable : Spielberg-Lucas-Coppola. Ce sont Tom Di Cillo, Jonathan Nossiter, Karyn Kusama, John Cameron Mitchell… qui ont vu leurs films présentés en compétition officielle, couronnés.  

    Ce sont les derniers feux de l’été, souvent les plus brillants et intenses, qui auréolent les 36dd16a8f594e0e3887657b625a6bd8a.jpgPlanches d’une luminosité incomparable comme sortie d’un songe d’une nuit d’été. Des feux de couleurs bleu blanc 92c1448339d217ca77ea260ed13c70cd.jpgrouge. Comme un film de Kieslowski. A Deauville, le cinéma américain se met en effet à l’heure européenne. Deauville, c’est ainsi aussi le prix Michel d’Ornano qui récompense le meilleur traitement de scénario de long métrage d’un jeune scénariste français. C’est encore le Panorama,  et le prix littéraire.  Ce sont aussi les hommages qui ont amené à Deauville les plus grands noms du cinéma américain. C’étaient auparavant des courts métrages de grande qualité dont on peut regretter 8e7f00aec252ad4be8da109534618d34.jpgla disparition de la compétition il y a quelques années et dont nous espérons le retour pour cette édition 2007. Ce sont enfin et surtout tous ces souvenirs indicibles amoncelés qu’un édito ne pourrait retranscrire… Deauville ne ressemble à aucun autre festival.

    Depuis, j’ai découvert beaucoup d'autres festivals de cinéma. Deauville reste celui qui me tient le plus à cœur. Plus qu’ailleurs (ma) vie et  (mon) cinéma y sont indissociables. Plus qu’ailleurs, rires et mélancolie, présent, avenir et nostalgie s’enlacent dans un joyeux et revigorant tumulte.

    34617da77f55cffeabc2e2df5c983761.jpgJ’espère donc vous faire partager cette passion, vous donner à votre tour envie d’arpenter225c4cd601773e09c55b801e42bf57a2.jpg nonchalamment et rêveusement les planches sur lesquelles s’égrènent les noms de tous ceux qui ont laissé une empreinte et un souvenir vivace dans la mémoire de ce festival,  vous donner envie de vous laisser conquérir par un cinéma différent,  vous donner envie de faire les Christophe Colomb du septième art, découvreurs de l’Amérique, d’une autre Amérique parfois, blessée et moins insolente, ou à défaut  vous faire vivre ce festival comme si vous y étiez.

    De nombreux liens figurent déjà sur ce blog, n’hésitez pas à les parcourir, d’autres viendront s’y ajouter. N’hésitez pas non plus à me communiquer des adresses de sites, blogs ou de pages internet consacrés au Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    86a7fe30f46f7339fcdbf48115684f74.jpgCe blog sera dans le même esprit que mon blog consacré au Festival de Cannes, avec des 332dbdee18ca060bb01743f2566f0f13.jpginterviews, des vidéos, des sondages, toutes les informations pratiques pour venir au festival, le programme détaillé, des reportages sur l’atmosphère du festival, et bien entendu de très nombreuses critiques de films.

     Il s’inscrit aussi dans la continuité de mon blog principal In the mood for cinema classé parmi les 70 « blogs qui comptent », tous domaines confondus, par le Guide des Relations presse et de la communication 2007 (tout en relativisant la subjectivité de ce classement, bien entendu), également seul blog référencé sur le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006, un blog sur lequel vous trouverez notamment mon compte-rendu du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006.

    Pour toute information, site, publicité à me demander ou communiquer, avant et pendant le festival, vous pouvez me contacter à l’email suivant : festival.cinema@laposte.net .

    38f80be9ef579ba2c18bfc17d68e48d0.jpgJe vous invite également à laisser vos souhaits concernant ce blog et vos éventuelles suggestions, b8b158128ef874c6a875e36b4af82878.jpgdans les commentaires ci-dessous.

    Vous pourrez bientôt trouver sur ce blog toutes les informations concernant ce festival et bien entendu il sera alimenté quotidiennement et en direct pendant le festival de Deauville.

     Nous savons pour l’instant seulement que cette 33ème édition se déroulera du 31 août au 9 septembre. Patience : le programme et les jurys devraient bientôt et progressivement être dévoilés !

    A Deauville, plus qu’ailleurs ma devise empruntée à Saint-Augustin s’applique : « Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion ». Egarez-vous dans cet ensorcelant labyrinthe cinématographique et plongez avec moi « in the mood for Deauville »!

    Sandra.M

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    Photos  © Sandra.M