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HOMMAGES - Page 6

  • L'hommage du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2012 à William Friedkin

    Killer Joe : photo Emile Hirsch, William Friedkin

    Ci-dessus: photo de William Friedkin avec Emile Hirsch sur le tournage de "Killer Joe" ( © Pyramide Distribution )

    Les hommages deauvillais ont laissé beaucoup d'empreintes, sur les célèbres planches mais aussi dans les mémoires des festivaliers. Le plus mémorable restera sans doute pour moi celui décerné à Al Pacino. Que d'émotions et quel beau souvenir. Cette année, c'est d'abord à William Friedkin que le festival a décidé de rendre hommage. Ci-dessous, le communiqué de presse du festival à ce sujet. A noter que William Friedkin donnera également une master class.

    Pour sa 38è édition, le Festival du Cinéma Américain de Deauville rendra hommage, en sa présence, au cinéaste américain WILLIAM FRIEDKIN.

    Né en 1935 à Chicago, William Friedkin découvre son amour du cinéma grâce à « Citizen Kane » d’Orson Welles et débute sa carrière à la télévision. Il fait ses débuts de réalisateur pour le grand écran en 1967 avec la comédie musicale GOOD TIMES, puis avec L’ANNIVERSAIRE (The Birthday Party) d’après la pièce d’Harold Pinter.

    En 1971, FRENCH CONNECTION (The French Connection) consacre William Friedkin auprès de la critique et du public: ce polar inspiré de la véritable histoire de la French Connection, organisation criminelle qui importait depuis la France de l’héroïne jusqu’aux Etats-Unis, remporte 5 Oscars dont celui du Meilleur Film, du Meilleur Acteur pour Gene Hackman et du Meilleur Réalisateur pour William Friedkin. L’énergie de la mise en scène et les scènes anthologiques de courses-poursuites font du film une référence incontournable du film policier. En 1973, il réalise à nouveau un film qui marque durablement le cinéma américain ainsi que l’imaginaire des cinéphiles : avec L’EXORCISTE (The Exorcist) d’après le roman de William Peter Blatty, William Friedkin réalise ce qui reste encore pour beaucoup le film d’horreur absolu. Nommé 10 fois aux Oscars, le film remporte notamment celui du Meilleur Scénario. Ces deux immenses succès coup sur coup font de William Friedkin l’un des auteurs phares du Nouvel Hollywood. Les années suivantes, William Friedkin réalise LE CONVOI DE LA PEUR (Sorcerer), une version américaine du « Salaire de la Peur » d’Henri-Georges Clouzot, qu’il considère comme l’un de ses meilleurs films. Suivent la comédie criminelle TETES VIDES CHERCHENT COFFRES PLEINS (The Brink’s Job) avec Peter Falk en 1978, et LA CHASSE (Cruising) avec Al Pacino en 1980.

    Dans les années 1980 et 1990, William Friedkin réalise LE COUP DU SIECLE (Deal of the Century) avec Sigourney Weaver, le film d’action POLICE FEDERALE LOS ANGELES (To Live and Die in L.A.) avec Willem Defoe, qui lui permet de poursuivre son exploration des frontières entre le bien et le mal, ainsi que les thrillers LE SANG DU CHATIMENT (Rampage) et JADE avec Linda Fiorentino.

    En 2000, alors qu’une version longue de L’EXORCISTE ressort en salles et rapporte 40 millions de dollars au box-office américain, L’ENFER DU DEVOIR (Rules of Engagement) avec Tommy Lee Jones et Samuel L. Jackson sort sur les écrans et est chaleureusement accueilli par le public.

    William Friedkin retrouve Tommy Lee Jones en 2003 grâce au thriller TRAQUÉ (The Hunted) avant de mettre en scène BUG, thriller paranoïaque et claustrophobe avec Ashley Judd et Michael Shannon, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes.

    L’hommage que lui rend le Festival cette année sera l’occasion de découvrir en avant-première son dernier film, KILLER JOE, thriller crépusculaire où Matthew McConaughey, Emile Hirsch et Juno Temple viennent agrandir la galerie de personnages complexes et amoraux de William Friedkin.

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville est heureux de rendre hommage à ce grand maître du film de genre, qui a su bouleverser les codes et investir tant d’univers cinématographiques différents.

    A l’occasion de son Hommage, William Friedkin donnera une MASTER CLASS ouverte aux festivaliers le dimanche 2 septembre.

     

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  • Vidéo - Tony Kaye présente "Detachment" en musique...

    L'effervescence était de retour aujourd'hui à Deauville avec la présence de Naomi Watts à qui le festival rendait hommage ce soir (la semaine prochaine, vous pourrez retrouver mon compte rendu de sa conférence de presse et mes vidéos de son hommage), la présence d'Abel Ferrara, l'avant-première de "Crazy, stupid, love.", comédie réjouissante après une semaine de films en compétition particulièrement sombres et néanmoins de qualité à l'image de "Detachment" dont je vous parlerai ultérieurement mais dont vous pouvez découvrir ci-dessus la présentation inédite par son réalisateur Tony Kaye.

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  • Quatrième et cinquième journées « in the mood for Deauville » : compétition, hommages, premières…

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    C’est déjà mon sixième jour de présence à Deauville et le temps et les séances et les souvenirs s’égrènent si vite que je n’ai pas eu le temps de vous résumer ces deux derniers jours.

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     Pas encore d’énorme coup de cœur cinématographique mais une compétition qui révèle un niveau élevé et des premiers films de qualité…mais Deauville ce sont aussi les Premières à commencer par celle de « Drive » de Nicolas Winding Refn, prix de la mise en scène du dernier Festival de Cannes qui avait créé l’évènement sur la Croisette où je l’avais manqué. Drive est l'adaptation du livre éponyme écrit par James Sallis et c’est  le scénariste Hossein Amini qui a  transformé le roman en scénario. C’est l’histoire d’un jeune homme solitaire, "The Driver",  qui conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Il a pour « principe » de ne pas participer aux crimes de ses employeurs qu’en conduisant et de n’être jamais armé. Sa  route croise celle d’Irene et de son jeune fils, ses voisins, et il succombe rapidement au charme de l’un et l’autre, et réciproquement. Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal… Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…

    Cela commence sur les chapeaux de roue : une mise en scène époustouflante, flamboyante et crépusculaire, qui nous fait ressentir les sensations trépidantes, périlleuses et vertigineuses de ce chauffeur hors pair et  mutique, au sourire retenu, dans une ville de Los Angeles tentaculaire, éblouissante et menaçante. Mais « The Driver » porte un masque, au propre comme au figuré (symbolisme un peu simpliste) et derrière ce chauffeur mutique d’allure plutôt sympathique va se révéler un vengeur impitoyable pour protéger ceux qu’il « aime ». La violence psychologique s’annonce palpitante : pris dans un étau, il n’a d’autre solution que de commettre un méfait pour le mari d’Irène, pour sauver celle-ci … malheureusement ce qui dans la première partie s’annonçait comme un film à suspense se transforme en règlement de compte sanguinolent dans lequel l’intrigue devient inexistante et simple prétexte à une suite de scènes sanglantes, invraisemblables et vaines. Là où un cinéaste comme James Gray (qui lui aussi sublime une ville, en l’occurrence New York, traite de vengeance et d’amour, sans jamais mettre le scénario de côté, ou sans qu’un de ces aspects prennent le pas sur les autres), Nicolas Winding Refn se laisse entraîner par une sorte de fascination pour la violence (me rappelant ainsi la phrase de Coppola lors de sa master class samedi « Montrer la guerre c’est déjà faire l’éloge de la guerre »), montrant pourtant le temps d’un meurtre sur la plage qu’il savait très bien filmer la mort, avec une force prenante, sans que cela tourne à la boucherie ridicule. Ryan Gosling est époustouflant et derrière sa gueule d’ange dissimule une violence froide, il se transforme en un vengeur impitoyable qu’il est pourtant difficile de prendre en sympathie ou même en empathie. Dommage, cette bo remarquable alliée à des scènes plus calmes d’une beauté saisissante (face-à-face dans son appartement entre Irène et The Driver dans laquelle le temps est suspendu et dans laquelle les échanges évasifs de regards et les silences d’une douce sensualité en disent tellement). Nicolas Winding Refn a ravi le prix de la mise en scène à Pedro Almodovar à Cannes qui, à mon avis, l’aurait davantage mérité, ne serait-ce parce qu’il a brillamment raconté une histoire cruelle, terrible, effroyable où toute la finesse de la mise en scène réside justement dans ce qui n’est pas montré et qui n’en a que plus de force…

    Deauville, depuis 1995, c’est aussi et avant tout la compétition. Si les spectateurs sont moins nombreux sans doute déçus de l’absence de ceux qui étaient les incontournables de Deauville (stars et blockbusters même si le générique reste prestigieux cette année avec, comme toujours des mythes du cinéma américain, des grands cinéastes et les figures montantes du cinéma américian) , le festival continue de ravir les cinéphiles avec une compétition qui, chaque année, révèle de nouveaux talents, mais aussi une facette de l’Amérique, souvent plus sombre et réaliste. Pour ces différents aspects, cette édition ne devrait pas déroger à la règle, les quatre films de la compétition auxquels j’ai assisté pour l’instant, d’ailleurs tous des premiers films, ayant de nombreux points communs, à commencer par une qualité notable.

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    « Another happy day » de Sam Levinson –fils d’un certain Barry-  (avec Ellen Barkin, Ezra Miller, Kate Bosworth, Demi Moore, Thomas Haden Church, George Kennedy, Ellen Burstyn) est ainsi une comédie acide et parfois tendrement cruelle (tendrement parce que Sam Levinson porte un regard finalement plein de compréhension sur ses personnages sans toutefois les épargner) dans laquelle un mariage devient le révélateur des rancœurs et des fêlures des différents membres d’une famille.

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    Dans « En secret » (Circumstance) de Maryam Keshavarz, Atafeh et sa meilleure amie Shireen fréquentent les soirées branchées du Téhéran underground. Elles essaient de profiter au mieux de leur jeunesse quand Mehran, le frère et complice d’Atafeh, devient membre de la police des moeurs. Alors qu’il désapprouve sévèrement leur besoin de liberté, Mehran tombe amoureux de Shireen. Ses sentiments vont vite tourner à l’obsession et mettre à l’épreuve l’amitié des jeunes filles.

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     Dans « On the ice » d’Andrew Okpeaha MacLean, Qalli et Aivaaq, deux adolescents de la communauté Iñupiaq, mènent une vie sans histoire dans une petite ville isolée du nord de l’Alaska. Un matin tôt, ils décident de partir à la chasse aux phoques avec James, un de leurs amis. Une dispute éclate entre les trois garçons et se termine par la mort accidentelle de James. Liés par ce sombre secret, les deux adolescents inventent mensonges sur mensonges afin de ne pas éveiller les soupçons de leur communauté.

    Enfin dans « Yelling to the sky » de Victoria Mahoney, alors que son noyau familial se disloque, l’existence déjà instable de Sweetness O’Hara, une adolescente métisse de dix-sept ans, devient encore plus difficile le jour où elle est prise pour cible par des élèves violents de son lycée. Elle doit dorénavant trouver le meilleur moyen de se défendre et prendre sa vie en main, chez elle, comme à l’école, dans un quartier où sa survie semble incertaine.

    Si j’ai choisi de vous parler de ces quatre films en même temps, c’est parce que leurs ressemblances sont particulièrement frappantes, au-delà du fait qu’il s’agit de quatre premiers films. Quatre premiers films qui se déroulent pourtant dans des lieux très différents, voire opposés : Téhéran, l’Alaska, New York (Long Island), le Maryland. Dans ces quatre lieux, où les paysages et libertés sont pourtant si différents, on retrouve pourtant le même mal être adolescent, les mêmes personnages de mères désemparées, le même sentiment de réalité suffocante à laquelle ils cherchent des échappatoires périlleux et parfois illicites, le même besoin éperdu et rageur de liberté.

     Que cela soit traité avec un cynisme tantôt amer, tantôt tendre (« Another happy day »), avec une rigueur glaciale et non moins touchante (« On the ice »), avec une mise en scène parfois un peu trop clipesque (« En secret ») ou avec le souci de mettre en scène une réalité dans laquelle la violence est un engrenage implacable pour survivre (« Yelling to the sky »), ces adolescents en apparence si différents révèlent la même réalité étouffante, le même besoin d’ailleurs et d’appui familial, les mêmes personnages de mères broyées ou désemparées qui ont parfois renoncé.

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    Malheureusement, tous présentent aussi le même défaut : un dénouement assez expéditif (un changement d’attitude du père assez inexplicable dans « Yelling to the sky ») un scénario qui s’essouffle vers la fin comme si ces cinéastes s’adonnaient à ce dont ne cessent de rêver leurs personnages pendant toute la durée de leurs films : la fuite. Manière finalement peut-être plus consciente et habile qu’il n’y paraît de faire coïncider la forme et le fond. « Another happy day » a récolté l’accueil le plus chaleureux. Il faut dire que son réalisateur qui rêvait de venir en France, et amoureux du cinéma français (et cela se ressent, avec une pointe d’influence « Woodyallenienne » sans évidemment, arriver encore au même niveau de causticité), était particulièrement ému lorsqu’il a présenté le film devant les festivaliers sur la scène du CID. Sans doute, à 26 ans, a-t-il pas mal vécu (et souffert) pour éprouver et faire ressentir les tourments de cette famille presque aussi perturbée que celle du splendide « Melancholia » de Lars Von Trier (dans les deux cas, d’ailleurs le mariage en est le révèlateur). Dommage que « En secret » reste conventionnel, et pâtisse de films remarquables sur Téhéran qui l’ont précédé comme le film éponyme de Nader T.Homayoun (à voir absolument d’ailleurs).

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    Quatre films à voir néanmoins, et je vous en reparlerai à l’occasion du palmarès.  Deauville ce sont bien sûr aussi les hommages. Si Ryan Gosling et Jessica Chastain, qui recevaient les trophées du Nouvel Hollywood dont Deauville inaugurait la première édition, ont malheureusement brillé par leur absence (même si Ryan Gosling a laissé un mot lu par Nicolas Winding Refn, très drôle, dont je mettrai ultérieurement la vidéo en ligne), Shirley MacLaine a en revanche fait une apparition remarqué et remarquable et un très beau discours dont vous pourrez retrouver la majeure partie ci-dessous, visiblement réellement heureuse de recevoir cette distinction consacrant sa longue carrière. C’est « Le tournant de la vie » (« The Turning point »), un film de 1977 de Herbert Ross qui a été projeté pour cet hommage dans lequel elle incarne une ancienne danseuse qui se retrouve confrontée à son passé et au fait d’avoir abandonné sa carrière pour fonder une famille. Un parfait complément au film de clôture (« The Artist ») sur l’orgueil ravageur, les douleurs indicibles, les bonheurs éclatants, l’ingratitude de la vie d’artiste.

    Je vous parlerai ultérieurement de « Bringing up Bobby », le premier film en tant que réalisatrice de l’actrice, Famke Janssen avec Milla Jovovich, Bill Pullman, qui dénote un univers tendre et fantaisiste particulièrement prometteur.

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  • L'hommage du 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à Danny Glover

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    Je vous parlais hier de l'hommage que le festival rendra à Naomi Watts. Elle ne sera pas la seule représentante des acteurs à qui il sera rendu hommage  cette année puisque ce sera aussi le cas de Shirley MacLaine (je vous en ai déjà parlé) mais aussi de Danny Glover.

    J'en profite pour vous rappeler que vous pouvez toujours gagner un ou plusieurs des 18 pass pour le festival mis en jeu sur ce blog, ici. Personne n'a encore trouvé toutes les bonnes réponses. Vous avez donc encore toutes vos chances. Je consacrerai également prochainement un article aux moyens de venir au festival et aux accréditations...

    Je vous rappelle également que pour en savoir plus vous pouvez rejoindre mon compte twitter dédié au festival (http://twitter.com/moodfdeauville ) et la nouvelle page Facebook de ce blog (http://facebook.com/inthemoodfordeauville ).

    Filmographie de Danny Glover (source: dossier de presse du festival):

    En tant que comédien:

    1979 L’EVADE D’ALCATRAZ (Escape from Alcatraz) de Don Siegel

    1981 CHU CHU AND THE PHILLY FLASH de David Lowell Rich

    1982 OUT de Eli Hollander

    1984 ICEMAN de Fred Schepisi

    LES SAISONS DU COEUR (Places in the Heart) de Robert Benton

    1985 THE STAND-IN de Robert N. Zagone

    WITNESS de Peter Weir

    SILVERADO de Lawrence Kasdan

    LA COULEUR POURPRE (The Color Purple) de Steven Spielberg

    1987 L’ARME FATALE (Lethal Weapon) de Richard Donner

    MANDELA de Philip Saville - téléfilm

    1988 AIR FORCE - BAT 21 (BAT*21) de Peter Markle

    1989 L’ARME FATALE 2 (Lethal Weapon 2) de Richard Donner

    LONESOME DOVE de Simon Wincer - série télévisée

    1990 LA RAGE AU COEUR (To Sleep with Anger) de Charles Burnett

    PREDATOR 2 de Stephen Hopkins

    1991 LE VOL DE L’INTRUDER (Flight of the Intruder) de John Milius

    RAGE IN HARLEM (A Rage in Harlem) de Bill Duke

    DANGER PUBLIC (Pure Luck) de Nadia Tass

    GRAND CANYON de Lawrence Kasdan

    1992 L’ARME FATALE 3 (Lethal Weapon 3) de Richard Donner

    1993 LE SAINT DE MANHATTAN (The Saint of Fort Washington) de Tim Hunter

    BOPHA! de Morgan Freeman

    1994 MAVERICK de Richard Donner

    UNE EQUIPE AUX ANGES (Angels in the Outfield) de William Dear

    1995 OPERATION DUMBO (Operation Dumbo Drop) de Simon Wincer

    1996 AMERICA’S DREAM de Paris Barclay, Bill Duke & Kevin Rodney Sullivan - téléfilm

    1997 PECHE PARTY (Gone Fishin’) de Christopher Cain

    L’AMERIQUE SAUVAGE (Wild America) de William Dear

    LA PISTE DU TUEUR (Switchback) de Jeb Stuart

    L’IDEALISTE (The Rainmaker) de Francis Ford Coppola

    1998 L’ARME FATALE 4 (Lethal Weapon 4) de Richard Donner

    BELOVED de Jonathan Demme

    2000 BÀTTU de Cheick Oumar Sissoko

    BOESMAN ET LENA (Boesman and Lena) de John Berry

    FREEDOM SONG de Phil Alden Robinson - téléfilm

    2001 TAXIS POUR CIBLE (3 A.M.) de Lee Davis

    LA FAMILLE TENENBAUM (The Royal Tenenbaums) de Wes Anderson

    2002 JUST A DREAM de Danny Glover - téléfilm

    2004 SAW de James Wan

    THE COOKOUT de Lance Rivera

    2005 MANDERLAY de Lars von Trier

    MISSING IN AMERICA de Gabrielle Savage Dockterman

    2006 RAYMOND (The Shaggy Dog) de Brian Robbins

    BAMAKO d’Abderrahmane Sissako

    DREAMGIRLS de Bill Condon

    2007 NAMIBIA: THE STRUGGLE FOR LIBERATION de Charles Burnett

    POOR BOY’S GAME de Clément Virgo

    SHOOTER, TIREUR D’ELITE (Shooter) d’Antoine Fuqua

    HONEYDRIPPER de John Sayles

    2008 THIS LIFE de Sarah Spillane

    SOYEZ SYMPAS, REMBOBINEZ (Be Kind Rewind) de Michel Gondry

    L’AVEUGLEMENT (Blindness) de Fernando Meirelles

    GOSPEL HILL de Giancarlo Esposito

    2009 DOWN FOR LIFE d’Alan Jacobs

    NIGHT TRAIN de Brian King

    THE HARIYAMA BRIDGE d’Aaron Woolfolk

    2012 de Roland Emmerich

    2010 MOOZ-LUM de Qasim Basir

    PANIQUE AUX FUNERAILLES (Death at a Funeral) de Neil LaBute

    FÖR KÄRLEKEN d’Othman Karim

    LEGENDARY de Mel Damski

    I WANT TO BE A SOLDIER de Christian Molina

    FIVE MINARETS IN NEW YORK de Mahsun Kirmizigül

    2011 HEART OF BLACKNESS d’Isabelle Boni-Claverie

    AGE OF THE DRAGONS de Brian Little

    LA REPUBLIQUE DES ENFANTS de Flora Gomes

     

    En tant que réalisateur :

    1994 OVERRIDE - court métrage

    2002 JUST A DREAM - téléfilm

    2010 SECOND LINE - court métrage

     

    En tant que producteur :

    1990 LA RAGE AU COEUR (To Sleep with Anger) de Charles Burnett

    1996 AMERICA’S DREAM de Paris Barclay, Bill Duke & Kevin Rodney Sullivan - téléfilm

    DEADLY VOYAGE de John Mackenzie - téléfilm

    1997 BUFFALO SOLDIERS de Charles Haid - téléfilm

    2000 COURAGE de Damon Harman - série télévisée

    FREEDOM SONG de Phil Alden Robinson - téléfilm

    2001 TAXIS POUR CIBLE (3 A.M.) de Lee Davis

    2003 AU-DELA DES BARRIERES (Good Fences) d’Ernest R. Dickerson - téléfilm

    THE LAW AND MR LEE de Kevin Rodney Sullivan - téléfilm

    2006 BAMAKO d’Abderrahmane Sissako

    2008 TROUBLE THE WATER de Carl Deal & Tia Lessin - documentaire

    AFRICA UNITE: A CELEBRATION OF BOB MARLEY’S 60TH BIRTHDAY

    de Stephanie Black - documentaire

    SALT OF THIS SEA (Milh Hadha Al-Bahr) d’Annemarie Jacir

    2009 SOUNDTRACK FOR A REVOLUTION de Bill Guttentag & Dan Sturman - documentaire

    THE HARIYAMA BRIDGE d’Aaron Woolfolk

    LE TEMPS QU’IL RESTE (The Time that Remains) d’Elia Suleiman

    2010 ONCLE BOONMEE, CELUI QUI SE SOUVIENT DE SES VIES ANTERIEURES

    (Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives) d’Apichatpong Weerasethakul

    THE DISAPPEARANCE OF McKINLEY NOLAN de Henry Corra - documentaire

    2011 THE AMERICAN EXPERIENCE de Henry Hampton - série télévisée documentaire

    THE BLACK POWER MIXTAPE 1967-1975 de Göran Olsson - documentaire

    DUM MAARO DUM de Rohan Sippy

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  • L'hommage du 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à Naomi Watts

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    Comme prévu, je continue à vous détailler la programmation de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.  Je vous ai déjà parlé de l'hommage que le festival rendra à Shirley MacLaine ainsi que celui qui sera rendu à Francis Ford Coppola, l'invité d'honneur de cette édition 2011. La jeune génération sera également à l'honneur avec la comédienne (et productrice) Naomi Watts à qui le festival rendra également hommage.

    En 2010, elle interprètait la femme de Josh Brolin dans « Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu » de Woody Allen (dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous), l’agent de la CIA Valérie Plame dans « Fair game » de Doug Liman et la fille d’Annette Bening dans « Mother and child » de Rodrigo Garcia, qui a remporté le Grand Prix du Festival du Cinéma Américain de Deauville l’année dernière.

    Elle sera prochainement à l’affiche de « Dream house » de Jim Sheridan, aux côtés de Daniel Craig, et dans J. EDGAR de Clint Eastwood, aux côtés de Leonardo DiCaprio.

     A cette occasion, retrouvez sa filmographie ci-dessous et ma critique de "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" de Woody Allen dans lequel elle interprétait un des rôles principaux (en bas de cet article).

    Filmographie de Naomi Watts:

    En tant que comédienne:

    1986 FOR LOVE ALONE de Stephen Wallace

    1991 FLIRTING de John Duigan

    1993 GROSS MISCONDUCT de George Miller

    PANIC SUR FLORIDA BEACH (Matinee) de Joe Dante

    THE CUSTODIAN de John Dingwall

    WIDE SARGASSO SEA de John Duigan

    1995 TANK GIRL de Rachel Talalay

    1996 PERSONS UNKNOWN de George Hickenlooper

    1997 UNDER THE LIGHTHOUSE DANCING de Graeme Rattigan

    1998 LA COURTISANE (Dangerous Beauty) de Marshall Herskovitz

    1999 STRANGE PLANET de Emma-Kate Croghan

    2001 L’ASCENSEUR, NIVEAU 2 (Down) de Dick Maas

    MULHOLLAND DRIVE de David Lynch

    2002 L’AMOUR, SIX PIEDS SOUS TERRE (Plots with a View) de Nick Hurran

    LE CERCLE - THE RING (The Ring) de Gore Verbinski

    2003 21 GRAMMES (21 Grams) d’Alejandro Gonzalez Inarritu

    LE DIVORCE de James Ivory

    NED KELLY de Gregor Jordan

    2004 J’ADORE HUCKABEES (I Heart Huckabees) de David O. Russell

    THE ASSASSINATION OF RICHARD NIXON de Niels Muller

    WE DON’T LIVE HERE ANYMORE de John Curran

    2005 ELLIE PARKER de Scott Coffey

    KING KONG de Peter Jackson

    LE CERCLE - THE RING 2 (The Ring Two) de Hideo Nakata

    STAY de Marc Forster

    2006 LE VOILE DES ILLUSIONS (The Painted Veil) de John Curran

    2007 FUNNY GAMES U.S. de Michael Haneke

    LES PROMESSES DE L’OMBRE (Eastern Promises) de David Cronenberg

    2009 L’ENQUETE (The International) de Tom Tykwer

    MOTHER AND CHILD de Rodrigo Garcia

    2010 FAIR GAME de Doug Liman

    VOUS ALLEZ RENCONTRER UN BEL ET SOMBRE INCONNU

    (You Will Meet a Tall Dark Stranger) de Woody Allen

    2011 DREAM HOUSE de Jim Sheridan

    THE IMPOSSIBLE de Juan Antonio Bayona

    J. EDGAR de Clint Eastwood

    En tant que productrice:

    2004 WE DON’T LIVE HERE ANYMORE de John Curran

    2005 ELLIE PARKER de Scott Coffey

    2006 LE VOILE DES ILLUSIONS (The Painted Veil) de John Curran

    2007 FUNNY GAME U.S. de Michael Haneke

    CRITIQUE DE "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" de Woody Allen

    Retrouvez ci-dessous mes impressions, ma critique du film et mes vidéos de l'avant-première de "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" ( "You will meet a tall dark stranger") au Festival Paris Cinéma 2010. Le film est sorti en salles le 6 octobre 2010.

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    Hier soir, au cinéma Gaumont Opéra, avait lieu l’ouverture du Festival Paris Cinéma 2010 avec, en plus de la Présidente du festival Charlotte Rampling et du Maire de Paris, un invité de marque : Woody Allen, actuellement en tournage à Paris, venu présenter « Vous aller rencontrer un bel et sombre inconnu » ( « You will meet a tall dark stranger »), en présence également de Marisa Berenson, Hippolyte Girardot, Rosanna Arquette entre autres invités du festival. N’ayant pas été autant enthousiasmée par ce film-ci que par les précédents Woody Allen lors de ma première vision de celui-ci au dernier Festival de Cannes dans le cadre duquel le film était présenté hors compétition, je redoutais l’ennui d’une deuxième projection.

    Est-ce le plaisir d’avoir vu et entendu Woody Allen présenter le film- en Français s'il vous plaît- (cf  vidéo n°4 ci-dessous) avec, à l’image de ce qui imprègne ses films,  un humour noir et décalé pudiquement et intelligemment dissimulé derrière une apparente légèreté ? Est-ce le plaisir de débuter ces 14 jours d’immersion festivalière en joyeuse compagnie ? Toujours est-il que j’ai été totalement charmée par ce « You will meet a tall dark stranger », davantage que lors de la première vision, la frénésie cannoise et l’accumulation de projections ne permettant peut-être pas toujours de vraiment déguster les films.

     Moins concentrée sur l’intrigue que je connaissais déjà (voir ma critique du film en bas de cet article), j’ai pu focaliser mon attention sur tout ce qui fait des films de Woody Allen des moments uniques et de l’ensemble de son cinéma un univers singulier. J’ai été envoûtée par la photographie lumineuse et même chaleureuse comme un écho visuel à cette légèreté avec laquelle Woody Allen voile pudiquement la gravité de l’existence. Le jeu des acteurs (et la direction d’acteurs) m’a bluffée (avec une mention spéciale pour Lucy Punch, irrésistible) ou comment dans un même plan fixe avec deux comédiens, grâce à son talent de metteur en scène, de directeur d’acteurs et de dialoguiste il fait passer une multitude d’émotions et rend une scène dramatique irrésistiblement drôle ou une scène comique irrésistiblement dramatique, parfois les deux dans le même plan. L’art du montage et du récit, ou comment en quelques plans d’une fluidité remarquable, il parvient à nous raconter une rencontre qui préfigure l’avenir des personnages. Le mélange de lucidité et de tendresse, sur ses personnages et la vanité de l’existence. Les dialogues savoureux, tendrement cyniques. Une sorte de paradoxe que lui seul sait aussi brillamment manier : un pessimisme joyeux. Une lucidité gaie.

     Woody Allen n’a décidément pas son pareil pour nous embarquer et pour transformer le tragique de l’existence en comédie jubilatoire. En ressortant du cinéma, après ce régal cinématographique, l’air de Paris était  à la fois lourd et empreint d’une clarté éblouissante et de rassurantes illusions comme un écho à la gravité légère de Woody Allen à l’image de laquelle, je l’espère, seront ces 13 jours de festival. A suivre !

    Retrouvez mon dossier consacré à Woody Allen avec de nombreuses critiques de films, une filmographie etc.

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    Ci-dessous ma critique de « You will meet a tall dark stranger » suite à la projection cannoise:

     Fidèle à son habitude Woody Allen  a préféré le confort d'une sélection hors compétition aux « risques » de la compétition. Lui qui faisait pourtant l'apologie de la chance dans « Match point » ne semble pas être si confiant en la sienne. Pour une fois, il n'a peut-être pas eu totalement tort... Après sa remarquable trilogie britannique ( « Match point » -qui reste pour moi la perfection scénaristique-, « Scoop », « Le Rêve de Cassandre »), après son escapade espagnole avec « Vicky Barcelona », Woody Allen était déjà revenu aux Etats-Unis avec le très réussi « Whatever works », il revient donc à nouveau à Londres (on retrouve aussi un air d'opéra qui nous rappelle « Match point »), cette fois pour une comédie.

    Synopsis : les amours croisés de différents personnages tous à une époque charnière de leurs existences qui aimeraient tous avoir des illusions sur leur avenir et d'une certaine manière croire qu'ils vont rencontrer un mystérieux inconnu (a tall dark stranger) comme le prédit Cristal la voyante de l'une d'entre eux. Avec : Josh Brolin, Naomi Watts, Anthony Hopkins, Antonio Banderas, Freida Pinto (« Slumdog Millionaire »)...

    Même un moins bon film de Woody Allen comme l'est celui-ci (mais on peut bien lui pardonner avec les films brillants qu'il a accumulés ces derniers temps) reste un moment savoureux avec des dialogues rythmés et caustiques et une mise en scène toujours  alerte et astucieuse et de très beaux plans séquences.

    « C'est la vitalité » disait François Truffaut du cinéma de Claude Sautet. Il aurait sans doute également pu attribuer ce terme au cinéma de Woody Allen. Cette vitalité, cette apparente légèreté cherchent pourtant comme toujours à dissimuler et aborder la fragilité de l'existence que ce soit en évoquant la mort avec une pudique désinvolture (certes ici prétexte à des scènes de comédie) ou la pathétique et touchante course contre le temps (remarquable Anthony Hopkins, ici sorte de double du cinéaste qui s'amourache d'une jeune « actrice » qu'il épouse). 

    Woody Allen croque ses personnages à la fois avec lucidité et tendresse pour nous donner une sorte de conte sur la manière de s'arranger avec la vanité de l'existence, qu'importe si c'est avec des illusions. Ce film illustre à nouveau très bien cette lucide phrase du cinéaste citée par Kristin Scott Thomas lors de l'ouverture du festival (« L'éternité, c'est long ... surtout vers la fin »).

    Une fantaisie pétillante beaucoup moins légère qu'elle n'en a l'air mais aussi moins pessimiste puisque chacun trouvera un (certes fragile) nouveau départ, le tout illuminé par une très belle photographie et des acteurs lumineux.  Vous auriez tort de vous en priver !

     

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  • L'hommage du 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à Shirley MacLaine

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    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville rendra cette année hommage à un autre mythe du cinéma américain: Shirley MacLaine. En collaboration avec la Cinémathèque Française, Shirley MacLaine recevra un double hommage du festival : un prix littéraire exceptionnel et un prix pour l'ensemble de sa carrière de comédienne et réalisatrice.

    Filmographie:

    Comédienne

    1955 MAIS QUI A TUE HARRY ? (The Trouble with Harry) d’Alfred Hitchcock

    ARTISTES ET MODELES (Artists & Models) de Frank Tashlin

    1956 LE TOUR DU MONDE EN QUATRE-VINGT JOURS

    (Around the World in Eighty Days) de Michael Anderson

    1958 LA VALLEE DE LA POUDRE (The Sheepman) de George Marshall

    LA MENEUSE DE JEU (The Matchmaker) de Joseph Anthony

    VAGUE DE CHALEUR (Hot Spell) de Daniel Mann

    COMME UN TORRENT (Some Came Running) de Vincente Minnelli

    1959 UNE FILLE TRES AVERTIE (Ask Any Girl) de Charles Walters

    EN LETTRES DE FEU (Career) de Joseph Anthony

    1960 CAN-CAN de Walter Lang

    LA GARCONNIERE (The Apartment) de Billy Wilder

    L’INCONNU DE LAS VEGAS (Ocean’s Eleven) de Lewis Milestone

    1961 IL A SUFFI D’UNE NUIT (All in a Night’s Work) de Joseph Anthony

    ANNA ET LES MAORIS (Two Loves) de Charles Walters

    1962 LA RUMEUR (The Children’s Hour) de William Wyler

    MA GEISHA (My Geisha) de Jack Cardiff

    DEUX SUR LA BALANCOIRE (Two for the Seesaw) de Robert Wise

    1963 IRMA LA DOUCE de Billy Wilder

    1964 MADAME CROQUE-MARIS (What a Way to Go!) de J. Lee Thompson

    L’ENCOMBRANT MONSIEUR JOHN

    (John Goldfarb, Please Come Home!) de J. Lee Thompson

    1965 LA ROLLS-ROYCE JAUNE (The Yellow Rolls-Royce) d’Anthony Asquith

    1966 UN HOLD-UP EXTRAORDINAIRE (Gambit) de Ronald Neame

    1967 SEPT FOIS FEMME (Woman Times Seven) de Vittorio de Sica

    1968 UN AMANT DANS LE GRENIER (The Bliss of Mrs. Blossom) de Joseph McGrath

    1969 SWEET CHARITY de Bob Fosse

    1970 SIERRA TORRIDE (Two Mules for Sister Sara) de Don Siegel

    1971 DESPERATE CHARACTERS de Frank D. Gilroy

    1972 POSSESSION MEURTRIERE (The Possession of Joel Delaney) de Warris Hussein

    1975 THE OTHER HALF OF THE SKY : A CHINA MEMOIR de Shirley MacLaine & Claudia Weill

    documentaire

    1977 LE TOURNANT DE LA VIE (The Turning Point) de Herbert Ross

    1979 BIENVENUE, MISTER CHANCE (Being There) de Hal Ashby

    1980 L’AMOUR A QUATRE MAINS (Loving Couples) de Jack Smight

    CHANGEMENT DE SAISONS (A Change of Seasons) de Richard Lang

    1983 TENDRES PASSIONS (Terms of Endearment) de James L. Brooks

    1984 CANNON BALL 2 (Cannonball Run II) de Hal Needham

    1987 OUT ON A LIMB de Robert Butler - téléfilm

    1988 MADAME SOUSATZKA de John Schlesinger

    1989 POTINS DE FEMMES (Steel Magnolias) de Herbert Ross

    1990 WAITING FOR THE LIGHT de Christopher Monger

    BONS BAISERS D’HOLLYWOOD (Postcards from the Edge) de Mike Nichols

    1991 DEFENDING YOUR LIFE d’Albert Brooks

    1992 USED PEOPLE de Beeban Kidron

    1993 DEUX DROLES D’OISEAUX (Wrestling Ernest Hemingway) de Randa Haines

    1994 UN ANGE GARDIEN POUR TESS (Guarding Tess) de Hugh Wilson

    1996 MRS. WINTERBOURNE de Richard Benjamin

    ETOILE DU SOIR (The Evening Star) de Robert Harling

    1997 A SMILE LIKE YOURS de Keith Samples

    2000 BRUNO - THE DRESS CODE de Shirley MacLaine

    THESE OLD BROADS de Matthew Diamond - téléfilm

    SALEM WITCH TRIALS de Joseph Sargent - téléfilm

    2003 HELL ON HEELS: THE BATTLE OF MARY KAY de Ed Gernon - série télévisée

    CAROLINA de Marleen Gorris

    2005 MA SORCIERE BIEN AIMEE (Bewitched) de Nora Ephron

    IN HER SHOES de Curtis Hanson

    LA RUMEUR COURT… (Rumor Has It) de Rob Reiner

    2007 CLOSING THE RING de Richard Attenborough

    2008 COCO CHANEL de Christian Duguay - téléfilm

    ANNE OF GREEN GABLES: A NEW BEGINNING de Kevin Sullivan - téléfilm

    2010 VALENTINE’S DAY de Garry Marshall

    2011 BERNIE de Richard Linklater

    Réalisatrice

    1975 THE OTHER HALF OF THE SKY: A CHINA MEMOIR co-réalisé avec Claudia Weill - documentaire *

    2000 BRUNO - THE DRESS CODE

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