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Par Sandra Mézière. L'actualité de Deauville et du Festival du Cinéma Américain depuis 25 ans. Pour l'actualité cinéma et son actualité d'auteure : Inthemoodforcinema.com. Les 50 ans du Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct ici.
A trois semaines de la conférence de presse de ce 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, les annonces commencent à pleuvoir et après celles des films d'ouverture et de clôture, avant-hier, le festival vient d'annoncer un hommage à un maître du 7ème art: Orson Welles.
À l'occasion du centenaire de la naissance d'Orson Welles, le festival nous propose ainsi de (re)voir trois longs métrages du cinéaste, "ainsi qu'un documentaire consacré à cette légende éternelle du cinéma mondial, qui, très jeune, a réinventé la grammaire de son art avec son chef-d'œuvre Citizen Kane. Truffaut disait combien Orson Welles avait déclenché des vocations cinématographiques, il a aussi marqué du sceau de l'innovation des films comme Falstaff, Dossier secret (Mr. Arkadin), ou encore La Soif du mal (Touch of Evil).
Dans le cadre de cet hommage, seront présentés :Citizen Kane, La Dame de Shanghai (The Lady from Shanghai), et La Soif du mal (Touch of Evil), ainsi que le documentaire This Is Orson Welles de Clara et Julia Kuperberg (Production I TCM Cinéma & Wichita Films)."
Les annonces concernant la programmation du 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville se poursuivent et sont toujours aussi réjouissantes ( la présidence par Costa-Gavras, les présences de Jessica Chastain, James Cameron, John McTiernan, Will Ferrell) confirmant une nouvelle fois la volonté des organisateurs de faire de ce 40ème anniversaire une édition d’exception. Nous apprenons ainsi aujourd’hui que le festival rendra hommage à l’inoubliable comédien du film « Les Affranchis » (mais aussi d’une soixantaine d’autres films), Ray Liotta, en sa présence, un hommage que je ne manquerai pas bien entendu.
« Ray Liotta fait partie de ces acteurs, qui, avec plus de soixante films à leur actif, ont imprimé nos imaginaires. Ce visage, cette « gueule » incarne tous les genres, de la comédie au drame en passant par le polar…et quels polars ! LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese, NARC de Joe Carnahan, COP LAND de James Mangold, HANNIBAL de Ridley Scott… En lui rendant hommage, nous voulons honorer l’artiste mais aussi l’humilité qui consiste à mettre son immense talent au service des rôles, petits et grands, mais toujours en élevant ceux-ci au firmament de nos mémoires. » Bruno Barde, Directeur du Festival
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE
2014 MUPPETS MOST WANTED
de James Bobin – voix
2014 SIN CITY: J’AI TUÉ POUR ELLE
de Robert Rodriguez & Frank Miller
2014 STRETCH
de Joe Carnahan
2013 THE IDENTICAL
de Dustin Marcellino
2013 THE ICEMAN
d’Ariel Vromen
2012 THE PLACE BEYOND THE PINES
de Derek Cianfrance
2012 COGAN: KILLING THEM SOFTLY
d’Andrew Dominik
2010 LE SECRET DE CHARLIE
de Burr Steers
2010 CRAZY NIGHT
de Shawn Levy
2010 BE BAD!
de Miguel Arteta
2009 POWDER BLUE
de Timothy Linh Bui
2009 DROIT DE PASSAGE
de Wayne Kramer
2008 BATAILLE À SEATTLE
de Stuart Townsend
2006 MI$E A PRIX
de Joe Carnahan
2006 LOCAL COLOR
de George Gallo
2004 CONTROL
de Tim Hunter
2003 IDENTITY
de James Mangold
2002 NARC
de Joe Carnahan*
2002 JOHN Q
de Nick Cassavetes
2001 HANNIBAL
de Ridley Scott
2001 BLOW
de Ted Demme
2001 BEAUTES EMPOISONNEES
de David Mirkin
1999 LES MUPPETS DANS L’ESPACE
de Tim Hill – voix
1998 PHOENIX
de Danny Cannon *
1997 COP LAND
de James Mangold
1990 LES AFFRANCHIS
de Martin Scorsese
1989 JUSQU’AU BOUT DU RÊVE
) de Phil Alden Robinson
1988 NICKY ET GINO
de Robert Malcolm Young
1986 DANGEREUSE SOUS TOUS RAPPORTS
de Jonathan Demme
*Également producteur
Avec plus de 60 films à son actif, Ray Liotta choisit au cours de sa carrière des rôles variés et exigeants tant dans le registre de la comédie que dans celui du drame.
Né dans le New Jersey, il commence à jouer la comédie alors qu’il étudie à l’Université de Miami. Sa carrière débute vraiment lorsqu’il est nommé au Golden Globe du meilleur second rôle pour sa prestation dans le long métrage DANGEREUSE SOUS TOUS RAPPORTS de Jonathan Demme. Il partage l’affiche avec Tom Hulce dans NICKY ET GINO de Robert M. Young et endosse le rôle emblématique du joueur de baseball Shoeless Joe Jackson dans le film nommé aux Oscar JUSQU’AU BOUT DU RÊVE de Phil Alden Robinson.
Ray Liotta connait sans doute son plus grand succès populaire en incarnant le mafieux Henry Hill, aux côtés de Robert de Niro et Joe Pesci, dans LES AFFRANCHIS de Martin Scorsese. Son interprétation contribue au succès du film avec une nomination à l’Oscar du meilleur film et assoit sa réputation de comédien auprès de la critique et du grand public.
Il enchaine ensuite les performances remarquées. Ainsi, il donne la réplique à Sylvester Stallone, Robert de Niro et Harvey Keitel dans COP LAND de James Mangold, à Anthony Hopkins dans HANNIBAL de Ridley Scott, à Sigourney Weaver dans BEAUTÉS EMPOISONNÉES de David Mirkin et à Johnny Depp dans BLOW de Ted Demme.
Par la suite, Ray Liotta s’illustre dans NARC, un drame policier réalisé par Joe Carnahan. Le film est salué par la critique et permet au comédien, également producteur, d’être nommé au Spirit Award du meilleur acteur pour sa performance dans le rôle du flic ripoux Henry Oak.
Plus récemment, il joue avec Ryan Gosling dans THE PLACE BEYOND THE PINES de Derek Cianfrance, THE ICEMAN d’Ariel Vromen avec Michael Shannon et Winona Ryder, COGAN: KILLING THEM SOFTLY d’Andrew Dominik avec Brad Pitt, THE DETAILS de Jacob Aaron Estes avec Tobey Maguire, PEACE, LOVE ET PLUS SI AFFINITÉS de Judd Apatow, UN FLIC POUR CIBLE de Dito Montiel, BE BAD ! de Miguel Arteta et MISE A PRIX qui signe ses retrouvailles avec Joe Carnahan. Prochainement, Ray Liotta sera à l’affiche de SIN CITY : J’AI TUÉ POUR ELLE de Roberto Rodriguez, STRECH le nouveau film de Joe Carnahan, KILL THE MESENGER de Michael Cuesta avec Jeremy Renner et THE IDENTICAL de Dustin Marcellino avec Ashley Judd.
En 2004, pour ses débuts à Broadway dans la pièce de Stephen Belber MATCH dans laquelle il donne la réplique à Frank Langella, Ray Liotta reçoit le Drama League Award.
Ray Liotta fait une apparition remarquée dans la série URGENCES qui lui a valu l’Emmy Award du Meilleur Acteur invité. Pour la télévision toujours, il s’illustre dans la série produite par HBO, LES ROIS DE LAS VEGAS, en incarnant Frank Sinatra. Ce rôle lui permet de décrocher une nomination au titre de Meilleur Acteur par la SAG-AFTRA (Screen Actors Guild‐merican Federation of Television and Radio Artists). Il sera prochainement à l’écran, aux côtés de Brendan Fraser et de Bill Paxton, dans la mini-série TEXAS RISING, réalisée par Roland Joffe et produite pour A&E par Barry Berg et Leslie Greif, les producteurs de la série HATFIELDS AND MCCOYS.
Décidément! Les annonces concernant la programmation du 40ème Festival du Cinéma Américain de Deauville se suivent et se ressemblent dans leur caractère exceptionnel! Après l’annonce de la présidence par Costa-Gavras, des présences de Jessica Chastain, James Cameron, John McTiernan, voilà que le festival nous annonce un hommage à Will Ferrell en sa présence. Je vous laisse découvrir le communiqué de presse officiel du festival à ce sujet, ci-dessous en vous rappelant que je vous fais toujours gagner vos pass pour le festival, ici: http://inthemoodforfilmfestivals.com/concours-gagnez-vos-pass-pour-le-40eme-festival-du-cinema-americain-de-deauville/ .
« Le Festival du Cinéma Américain de Deauville est, comme son nom l’indique, le Festival de tous les cinémas, de tous les genres, considérant que toutes les limites, sauf celle du mauvais goût, sont à proscrire. En un temps où le miroir des auteurs réfléchit un monde souvent inquiétant, le Festival est heureux d’accueillir pour ses 40 ans celui que l’on pourrait qualifier de « roi de la comédie américaine », Will Ferrell. Décapant, corrosif, parodique, hors-cadre, il est tout cela et plus encore, pour le plaisir de tous, à l’instar d’un Jerry Lewis, Peter Sellers ou des ZAZ (Zucker, Abrahams et Zucker). »
Bruno Barde, Directeur du Festival
FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE
2015 GET HARD
d’Etan Cohen
2014 LA GRANDE AVENTURE LEGO
de Phil Lord et Christopher Miller – voix
2013 LÉGENDES VIVANTES
d’Adam McKay*
2012 MOI, DÉPUTÉ
de Jay Roach
2012 CASA DE MI PADRE
de Matt Piedmont
2010 EVERYTHING MUST GO
de Dan Rush
2010 VERY BAD COPS
d’Adam McKay **
2009 LE MONDE (PRESQUE) PERDU
de Brad Silberling
2008 FRANGINS MALGRÉ EUX
d’Adam McKay*/**
2008 SEMI-PRO
de Kent Alterman
2007 LES ROIS DU PATIN
de Josh Gordon & Will Speck
2006 L’INCROYABLE DESTIN D’HAROLD CRICK
de Marc Forster
2006 RICKY BOBBY, ROI DU CIRCUIT
d’Adam McKay*/**
2005 LES PRODUCTEURS
de Susan Stroman
2005 MA SORCIÈRE BIEN-AIMÉE
de Nora Ephron
2005 MATCH EN FAMILLE
de Jesse Dylan
2004 MELINDA ET MELINDA
de Woody Allen
2004 PRÉSENTATEUR VEDETTE : LA LÉGENDE DE RON BURGUNDY
d’Adam McKay*
2003 ELF
de Jon Favreau
2003 RETOUR À LA FAC
de Todd Phillips
2001 ZOOLANDER
de Ben Stiller
2001 JAY ET BOB CONTRE-ATTAQUENT
de Kevin Smith
2000 LADIES MAN
de Reginald Hudlin
1999 SUPERSTAR
de Bruce McCulloch
1999 DICK – LES COULISSES DE LA PRÉSIDENCE
d’Andrew Fleming
1999 AUSTIN POWERS 2: L’ESPION QUI M’A TIRÉE
de Jay Roach
1998 UNE NUIT AU ROXBURY
de John Fortenberry*
1997 AUSTIN POWERS
de Jay Roach
* également scénariste / ** également producteur
Will Ferrell a fait un sacré bout de chemin depuis ses débuts dans l’émission de divertissement
Saturday Night Live, devenant tour à tour icône de la télévision et du cinéma, et précurseur de tendances sur internet.
Né à Irvine, en Californie, il est diplômé en journalisme sportif de l’Université de Californie du Sud. Il débute en tant que commentateur sportif pour une émission hebdomadaire programmée sur une chaîne du câble avant de s’inscrire à des cours d’arts dramatiques et des ateliers de stand-up comedy. Un an seulement après ses débuts, il rejoint le groupe d’improvisation à succès
The Groundlings et se fait repérer par l’équipe de l’émission Saturday Night Live.
Il en devient un membre incontournable, participant à sept saisons de l’émission diffusée en seconde partie de soirée sur la chaîne NBC, véritable phénomène télévisuel aux États-Unis. Son imitation du président américain George W. Bush dans l’épisode INDECISION 2000 restera notamment dans les annales. En 2001, il est nommé à deux Emmy Awards pour ses prestations dans l’émission satirique.
En 2007, il lance avec Adam McKay le site internet Funnyordie.com. Consistant à poster des vidéos humoristiques, le site rencontre une popularité sans borne et héberge des centaines de vidéos exclusives de célébrités et un flux constant de vidéos diverses qui deviennent instantanément des hits sur la toile. Funny Or Die est « la » plateforme sur laquelle toute célébrité du monde de la comédie se doit d’apparaître, le site affiche plus de 20 millions de visiteurs uniques par mois.
Peu après le lancement de Funny Or Die, Will Ferrell et Adam McKay fondent leur propre société de production, Gary Sanchez Productions, qui donnera notamment le jour à la série HBO KENNY POWERS, avec Danny McBride, et récemment au film TAMMY de Ben Falcone, avec Melissa McCarthy. Jusqu’à présent, Gary Sanchez Productions a aidé au financement de THE FOOT FIST WAY de Jody Hill, également avec Danny McBride, véritable phénomène au Festival de Sundance en 2006, et de FRANGINS MALGRÉ EUX d’Adam McKay, qui a remporté plus de 100 millions de dollars de recettes aux États-Unis. En 2006, Will Ferrell donne la réplique à John C. Reilly et Sacha Baron Cohen dans la comédie RICKY BOBBY, ROI DU CIRCUIT, toujours réalisé par Adam McKay, un succès au box-office avec plus de 150 millions de dollars de recettes aux États-Unis.
En 2009, Will Ferrell est nommé aux Tony Awards pour ses premiers pas à Broadway dans le one man show qu’il joue à guichets fermés WILL FERRELL: YOU’RE WELCOME AMERICA – A FINAL NIGHT WITH GEORGE W. BUSH, mis en scène par son compère Adam McKay. Il y reprend sa tristement célèbre imitation du président Bush, popularisée dans les émissions du
Saturday Night Live. Après sa dernière représentation à Broadway, il rejoue une ultime fois son one man show en direct et en intégralité sur la chaîne HBO et est nommé aux Emmy Awards du Meilleur Scénario et de la Meilleure émission de variété, de comédie musicale ou de comédie.
En 2012, il partage avec Zach Galifianakis l’affiche de MOI, DÉPUTÉ, un film réalisé par Jay Roach, et en 2011 celle de CASA DE MI PADRE de Matt Piedmont, une comédie parodique tournée entièrement en espagnol reprenant l’esthétique des telenovelas latino-américaines, qu’il produit également. On l’a précédemment vu dans de nombreux films dont ELF de Jon Favreau (2003), ZOOLANDER de Ben Stiller (2001), RETOUR À LA FAC de Todd Phillips (2003) et dans l’adaptation cinématographique de la comédie musicale LES PRODUCTEURS, qui lui vaudra d’être nommé pour la première fois aux Golden Globes, dans la catégorie du Meilleur Second Rôle. En 2007, il incarne l’inspecteur des impôts Harold Crick dans L’INCROYABLE DESTIN D’HAROLD CRICK réalisé par Mark Forster et est nommé pour la seconde fois aux Golden Globes, dans la catégorie du Meilleur Acteur.
En 2013, il retrouve le personnage de Ron Burgundy dans la comédie LÉGENDES VIVANTES, qu’il avait déjà interprété et popularisé dans le premier opus PRÉSENTATEUR VEDETTE : LA LÉGENDE DE RON BURGUNDY. Dans cette suite, qui a remporté à ce jour plus de 172 millions
de dollars de recettes mondiales, Ron et toute l’équipe de la chaîne d’information Channel 4 se rendent à New York pour donner un coup de pouce au lancement de la première chaîne d’information en continu au monde. Will Ferrell est également co-scénariste des deux films, réalisés par Adam McKay sous la bannière de leur société de production.
Will Ferrell travaille actuellement à la production de GET HARD, une comédie qui sera réalisée par Etan Coen. Il y tiendra également le rôle principal, celui d’un gestionnaire de banque fortuné condamné pour un crime qu’il n’a pas commis et qui doit effectuer une peine dans un établissement carcéral à sécurité maximale. Sa fortune lui permet d’engager quelqu’un chargé de le préparer au pire pendant le mois de liberté qui lui reste avant d’être incarcéré.
Après l’annonce de l’hommage à John McTiernan (en sa présence), de la présence de James Cameron, de la présidence par Costa Gavras, voilà une nouvelle annonce qui confirme le caractère exceptionnel et à la hauteur de l’évènement que sont les 40 ans de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville: la venue de l’actrice Jessica Chastain pour un hommage.
Voici le communiqué de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville au sujet de l’hommage à Jessica Chastain:
« L’Hommage manifeste l’affection, l’admiration, la reconnaissance et l’estime du talent du récipiendaire. Depuis quelques années, nous rendons hommage à des actrices qui incarnent le cinéma d’aujourd’hui et qui sera le patrimoine de demain. Julianne Moore, Annette Bening, Susan Sarandon, Robin Wright, Naomi Watts furent de celles-ci. Lorsque nous découvrions Jessica Chastain, nous avions à l’évidence le sentiment que quelque chose se passait à l’écran. Puis elle confirma, à travers ses rôles, la capacité émotionnelle de saisir la lumière comme personne depuis Nicole Kidman, et le Festival lui remettait le prix du « Nouvel Hollywood ». Puis ce fut l’année 2011, année où elle impressionnait dans TAKE SHELTER qui triomphait à Deauville avec le Grand Prix, mais déjà auréolée de son rôle dans THE TREE OF LIFE de Terrence Malick, Palme d’Or au Festival de Cannes. La même année encore elle triomphait à Venise dans le film d’Al Pacino, WILDE SALOMÉ. Puis, bien sûr, l’incroyable et oscarisé ZERO DARK THIRTY de Kathryn Bigelow. Nous saluons en elle la grâce et le talent, la beauté de la vérité, que sauront magnifier Christopher Nolan et Guillermo del Toro dans leurs prochains films. »
d’Eric Darnell, Tom McGrath & Conrad Vernon – voix
2012 DES HOMMES SANS LOI
de John Hillcoat
2012 ZERO DARK THIRTY
de Kathryn Bigelow
2011 WILDE SALOMÉ
d’Al Pacino – documentaire
2011 THE TREE OF LIFE
de Terrence Malick
2011 TAKE SHELTER
de Jeff Nichols
2011 LA COULEUR DES SENTIMENTS
de Tate Taylor
2011 KILLING FIELDS
d’Ami Canaan Mann
2011 ENNEMIS JURÉS
de Ralph Fiennes
2010 L’AFFAIRE RACHEL SINGER
de John Madden
2009 STOLEN LIVES
d’Anders Anderson
2008 JOLENE
de Dan Ireland
Au fil d’une carrière déjà auréolée de deux nominations aux Oscars, Jessica Chastain s’est imposée comme l’une des actrices hollywoodiennes les plus prisées de sa génération.
Après une année 2011 particulièrement prolifique et marquée par de nombreuses nominations et distinctions décernées, entre autres, par la Los Angeles Film Critics Association, les BAFTA, la Broadcast Film Critics Association, la Hollywood Foreign Press Association, les Screen Actors Guild Awards et l’Académie des Oscars, Jessica Chastain a confirmé que son succès était fait pour durer.
Son interprétation magistrale dans ZERO DARK THIRTY de Kathryn Bigelow lui a valu de nombreuses récompenses, notamment le Broadcast Film Critics Association Award de la Meilleure Actrice et le Golden Globe de la Meilleure Actrice dans un film dramatique, ainsi qu’une deuxième nomination à l’Oscar de la Meilleure Actrice. Dans ce film, Jessica Chastain interprète Maya, un personnage inspiré d’une véritable analyste de la CIA, qui a joué un rôle déterminant dans la traque d’Oussama ben Laden. ZERO DARK THIRTY a décroché de nombreuses nominations, dont le New York Film Critics Circle Award et l’Independent Spirit Award du Meilleur Film.
Jessica Chastain a aussi tenu le rôle principal dans le film MAMA d’Andres Muschietti, produit par Toma 78, la société de production de Guillermo del Toro. Sa prestation a d’ailleurs été saluée en 2014 par une nomination au MTV Movie Award de la « Meilleure Actrice morte de trouille ». Par ailleurs, l’actrice a incarné Maggie Beauford en 2012 face à Shia LaBeouf et Tom Hardy dans le film DES HOMMES SANS LOI, produit par la Weinstein Company. Elle a aussi prêté sa voix au personnage de Gia la tigresse dans le dessin animé MADAGASCAR 3 : BONS BAISERS D’EUROPE des studios Dreamworks. Son talent ne se limite pas au septième art, puisqu’elle a fait ses débuts à Broadway dans le grand classique THE HEIRESS.
Jessica Chastain vient d’achever le tournage de deux longs métrages : tout d’abord A MOST VIOLENT YEAR, un film avec Oscar Isaac produit par A24, dont l’action se déroule à New York en 1981, une année record en terme de criminalité, et qui sortira à l’automne 2014. Mais aussi CRIMSON PEAK un film réalisé par Guillermo del Toro et interprété par Tom Hiddleston et Charlie Hunnam, qui sortira en 2015.
L’année 2014 verra aussi la sortie du film THE DISAPPEARANCE OF ELEANOR RIGBY. L’actrice incarne le personnage principal et donne la réplique à James McAvoy et Viola Davis dans ce film écrit et réalisé par Ned Benson. Elle sera également à l’affiche cette année de MADEMOISELLE JULIE, l’adaptation de la pièce d’August Strindberg par Liv Ullmann, ainsi que du prochain film de Christopher Nolan, INTERSTELLAR.
En 2011, Jessica Chastain a joué aux côtés de Brad Pitt et de Sean Penn dans THE TREE OF LIFE de Terrence Malick, produit par River Road Productions. Le film a décroché la Palme d’Or au Festival de Cannes 2011, le Prix du Meilleur Film aux Chicago Film Critics Awards, et trois nominations aux Oscars.
Toujours en 2011, on a pu voir l’actrice dans TEXAS KILLING FIELDS avec Sam Worthington et Chloë Moretz, dans L’AFFAIRE RACHEL SINGER produit par Miramax, avec Helen Mirren et Sam Worthington, puis dans le rôle de Virginie dans ENNEMIS JURÉS, l’adaptation de la tragédie
Coriolan de William Shakespeare, avec Ralph Fiennes dans le rôle-titre et Gerard Butler, et enfin dans TAKE SHELTER de Jeff Nichols, avec Michael Shannon, un film qui a remporté une pluie de récompenses dans les festivals de cinéma en 2011, ainsi qu’une nomination aux Independent Spirit Awards.
Jessica Chastain est par ailleurs célèbre pour son interprétation de Celia Foote, une jeune femme peu sûre d’elle qui ne parvient pas à s’intégrer dans la haute société d’une ville du sud des États-Unis dans LA COULEUR DES SENTIMENTS, d’après le roman éponyme de Kathryn Stockett. Produit par Dreamworks, le film a reçu de nombreuses distinctions en 2011, en particulier une nomination à l’Oscar de la Meilleure Actrice dans un rôle secondaire pour Jessica Chastain et des nominations aux Golden Globes, aux Screen Actors Guild Awards et aux Critics’ Choice Awards.
Jessica Chastain est née et a grandi dans le nord de la Californie, mais c’est au sein de la célèbre Juilliard School de New York qu’elle s’est formée au métier d’actrice. Elle s’est illustrée dans une production de Roméo et Juliette, et son interprétation dans La Cerisaie aux côtés de Michelle Williams au théâtre de Williamstown et dans odney’s Wife avec David Strathairn dans le théâtre off-Broadway Playwrights Horizons a été encensée par la critique.
La comédienne a par la suite été choisie par la metteuse en scène Estelle Parsons et par Al Pacino pour incarner le rôle-titre de Salomé au Los Angeles Wadsworth Theatre face à l’acteur. Cette collaboration fructueuse s’est prolongée par le biais du documentaire WILDE SALOMÉ, réalisé par Al Pacino et produit par Barry Navidi, qui dévoile les coulisses de la production et des extraits de la pièce.
Son interprétation remarquée lui a permis de décrocher le rôle-titre dans JOLENE de Dan Ireland, face à Rupert Friend, Frances Fisher et Dermot Mulroney. Elle a remporté le Prix de la Meilleure Actrice au Festival du Film de Seattle en 2008 pour ce rôle. De retour sur les planches, elle a interprété Desdémone dans Othello aux côtés de Philip Seymour Hoffman, dans une mise en scène de Peter Sellars, montée d’abord à Vienne puis en Allemagne et enfin à New York.
Cette 16ème édition du Festival du Film Asiatique de Deauville aura lieu du 5 au 9 mars 2014. La présidente de son jury sera la réalisatrice Claire Denis.
Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le festival sur le site officiel du festival www.deauvilleasia.com, sur la page Facebook officielle et sur les comptes twitter officiels du festival ( @deauvilleasia @lpscinema). Vous pouvez par ailleurs d'ores et déjà acquérir vos pass, ici: http://badgecid.com .
Comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct de l'ouverture à la clôture sur mes différents sites et principalement sur Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodfordeauville.com, Inthemoodlemag.com et Inthemoodforcinema.com mais aussi sur twitter (@moodforcinema, @moodfdeauville, @moodforfilmfest). Je vous informerai bien entendu de la programmation ici dès qu'elle sera dévoilée.
Le 16e Festival du Film Asiatique de Deauville rendra hommage au réalisateur japonais Hideo Nakata, en sa présence, réalisateur des films cultes DARK WATER et RING.
A l’occasion de cet hommage, son nouveau film MONSTERZ sera projeté en avant-première mondiale, en sa présence.
Filmographie sélective (source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville) 2014 MONSTERZ 2012 THE COMPLEX 2010 TV SHOW 2010 CHATROOM 2008 DEATH NOTE : L CHANGE THE WORLD 2007 KAIDAN 2005 LE CERCLE - THE RING 2 2002 DARK WATER 2001 SADISTIC AND MASOCHISTIC documentaire 2001 LAST SCENE 2000 SLEEPING BRIDE 2000 CHAOS 1999 RING II 1999 LE CERVEAU DE VERRE
Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 rendra également hommage à TSAI MING-LIANG. En sa présence, sera projeté le film "Les Chiens errants" Lion d’Argent au Festival de Venise (en collaboration avec La Cinémathèque française ).
Filmographie sélective ( source: site officiel du Festival du Film Asiatique de Deauville)
2014 VOYAGE EN OCCIDENT 2013 LES CHIENS ERRANTS 2009 VISAGE 2007 I DON'T WANT TO SLEEP ALONE 2005 LA SAVEUR DE LA PASTÈQUE 2003 GOOD BYE, DRAGON INN 2001 ET LÀ-BAS, QUELLE HEURE EST-IL ? 1999 THE HOLE 1997 LA RIVIÈRE 1994 VIVE L'AMOUR 1992 LES REBELLES DU DIEU NÉON
Après cet aperçu sur l'édition 2014, je vous propose un petit retour sur l'édition 2013, l'occasion aussi pour moi de vous parler de mon amour inconditionnel pour ce festival et la ville qui l'accueille.
En bas de page, vous trouverez également le concours qui vous permettra de remporter vos pass pour le Festival. Quelques réponses aux questions du concours pourraient bien se trouver parmi les lignes à venir...
L'an passé, un soleil insolent irradiait les planches tandis que, au CID, les spectateurs effectuaient une plongée dans la noirceur d’une société asiatique souvent oppressée par une crise décidément bel et bien mondiale, du moins pour ce qui concernait les films en compétition qui ne furent pas moins passionnants justement parce qu’ils mettaient en lumière cette face sombre et souvent ignorée ou en tout cas masquée par d’autres (ir)réalités.
Parmi ces films qui mettaient en lumière une face sombre de l'Asie à l'image des trois exemples très différents cités ci-dessous, il y eut notamment le film philippin « APPARITION » de Vincent SANDOVAL qui a reçu le prix du public, un film qui se déroule dans un lieu en apparence hors du temps, un récit tragiquement universel sur la barbarie, la lâcheté, l’oppression. Un cri dans le silence, vibrant, notamment grâce à des interprètes exceptionnelles et une réalisation maîtrisée qui joue habilement du clair obscur, de la blancheur et de la noirceur, un défi relevé en 8 jours seulement.
Le grand prix décerné à "I.D" de Kamal K.M était une plongée dans l’envers du décor de Bollywood et de l’Inde mais surtout le reflet pertinent d’une société mondialisée (et car mondialisée) individualiste.
Le prix de la Critique, décerné à TABOOR de Vahid VAKILIFAR (Iran) était non moins sombre et passionnant même s'il avait décontenancé les spectateurs. Je me souviens encore de son premier (long) plan d’une beauté et d’une singularité étranges et marquantes : un homme revêt une combinaison métallique dans une roulotte tapissée d’aluminium. La scène s’étire en longueur et nous laisse le temps d’appréhender la composition de l’image, d’une fascinante étrangeté, une fascinante étrangeté qui ne cessera ensuite de croître. Tout semble rare, dans ce film : les dialogues, les personnages…et même le scénario. Malgré tout, la fascination opère pour cet univers et ce personnage entre la science-fiction et une réalité métaphorique bien sûr impossible à traiter frontalement dans un pays soumis à la censure, la surveillance et l’oppression. Tout est à la fois banal et étrange, quotidien et irréel comme cette viande qui cuit longuement filmée (et qui aura fait fuir plus d’un spectateur) qui prend soudain un tout autre sens. Un film radical et « absurde » dans un pays dont l’Etat l’est lui-même au point sans doute de ne pas se reconnaître dans cet univers carcéral, répétitif, cloisonné, oppressant, dans cette société qui étouffe, déshumanise, condamne à l’isolement, au silence, à se protéger des « radiations », d’un ennemi invisible mais bel et bien là. Le temps s’étire (longs couloirs, tunnels, longs plans fixes) quand il est dicté par une force supérieure qui « irradie », invisible et redoutable, et réduit l’être humain à être cette machine silencieuse et désincarnée. Un film qui s’achève par un plan splendide d’un homme dans la lumière qui se détache de la ville et la surplombe loin de « la violence du monde extérieure » rappelant ainsi le beau discours du réalisateur avant la projection qui avait dédié le film à son père « qui a toujours su préserver sa belle nature de la violence du monde extérieur ». Un film qui ne peut laisser indifférent, une qualité en soi. Un prix de la critique prévisible pour le film visuellement le plus inventif, opaque et radical, et malin.
9 films étaient ainsi l'an passé projetés dans le cadre de la compétition et autant de regards, d’univers différents que de nationalités malgré cette noirceur commune et un instructif voyage dans la société, la culture et le cinéma asiatiques. Seuls, égarés, broyés par la crise, la solitude, oppressés, perdus dans la multitude, les personnages des films de cette compétition étaient tous en errance sous ou en quête d’ une identité et d’un ailleurs souvent inaccessible.
L'édition 2013 fut aussi marquée par deux hommages et par la venue de deux grands cinéastes: Wong Kar Wai et Sono Sion (comme vous le verrez sur mes vidéos ci-dessous).
Le plus beau film de cette édition 2013 fut pour moi "The Land of hope" de Sono Sion, d'ailleurs même pour moi le plus beau film de l'année 2013 toutes nationalités et catégories confondues, un film dont la beauté mélancolique et poétique fait écho à celle de Deauville qui ne cessera jamais de me surprendre et ravir. Un film porté par un cri de révolte et l’énergie du désespoir, plus efficace que n’importe quelle campagne anti-nucléaire et surtout l’œuvre d’un poète, un nouveau cri d’espoir vibrant et déchirant qui s’achève sur un seul espoir, l’amour entre deux êtres, et une lancinante litanie d’un pas, qui, comme l’Histoire, les erreurs et la détermination de l’Homme, se répètent, inlassablement. Un film d’une beauté désenchantée, d’un romantisme désespéré (cette scène où le couple de vieux paysans danse au milieu du chaos est à la fois terriblement douce et violente, sublime et horrible, en tout cas bouleversante), d’un lyrisme et d’une poésie tragiques avec des paraboles magnifiquement dramatiques comme cet arbre -et donc la vie- qui s’embrasent mais aussi un travail sur le son d’une précision et efficacité redoutables. Vous pourrez retrouver la critique complète de ce film que je vous recommande plus que vivement dans le compte rendu précité.
Si j'aime le cinéma asiatique, j'aime aussi passionnément la ville qui lui sert de décor et sa douce mélancolie qui lui fait judicieusement écho. Je ne connais pas d’endroits, ou si peu, dont la beauté soit aussi agréablement versatile, dont les couleurs et la luminosité lui procurent une telle hétérogénéité de visages. Oui, Deauville a mille visages. Loin de l’image de 21ème arrondissement de Paris à laquelle on tendrait à la réduire (qu’elle est aussi, certes), ce qui m’y enchante et ensorcelle se situe ailleurs : dans ce sentiment exaltant que procurent sa mélancolie étrangement éclatante et sa nostalgie paradoxalement joyeuse. Mélange finalement harmonieux de discrétion et de tonitruance. Tant de couleurs, de visages, de sentiments que j’éprouve la sensation de la redécouvrir à chaque fois. Bien sûr, je la préfère très tôt le matin, mystérieuse, presque déserte, qui émerge peu à peu des brumes et de l’obscurité nocturnes, dans une âpre luminosité qui se fait de plus en plus évidente, incontestable et enfin éblouissante. Ou le soir, quand le soleil décline et la teinte de couleurs rougeoyantes, d’un ciel incendiaire d’une beauté insaisissable et improbable et que je m’y laisse aller à des rêveries et des espoirs insensés. A l’image des êtres les plus intéressants, Deauville ne se découvre pas forcément au premier regard mais se mérite et se dévoile récompensant le promeneur de sa beauté incendiaire et ravageuse aux heures les plus solitaires, avec des couleurs aux frontières de l’abstraction, tantôt oniriques, tantôt presque inquiétantes.
Mais plutôt que d'effectuer une nouvelle déclaration d'amour à Deauville je vous propose quelques liens à ce sujet:
Le roman et le recueil de nouvelles font partie de la collection e-LIRE de mon éditeur Numeriklivres défini par celui-ci comme "un écrin pour des bijoux littéraires" et j'en profite pour vous annoncer que j'aurai l'honneur d'être sur le stand de mon éditeur au Salon du Livre de Paris 2014 avec ces deux ouvrages.
Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2014 se déroulera comme chaque année au CID de Deauville (cf photo ci-dessous).
CONCOURS
Cette année comme les années précédentes, 16 pass sont en jeu. Ils seront ainsi répartis
1er et 2ème prix: 4 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7, 1 pour le 8, 1 pour le 9)
3ème et 4ème prix: 2 pass (1 pour le 8, 1 pour le 9)
5ème et 6ème prix : 2 pass (1 pour le 6, 1 pour le 7)
soit 6 gagnants qui se répartiront les 16 pass.
Vous pouvez participer jusqu'au 25 février 2014 à minuit. Vos réponses sont à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email "Concours Festival du Film Asiatique de Deauville 2014". N'oubliez pas de me communiquer vos coordonnées (nom, prénom, email, numéro de téléphone). Les gagnants seuls seront contactés, par email après le 25 février. Pour faire partie des heureux gagnants, répondez correctement aux 10 questions suivantes. Les réponses ont toutes un lien avec Deauville et/ou le cinéma asiatique et/ou le Festival du Film Asiatique de Deauville. Bonne chance à tous!
1. Donnez-moi le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous.
2. Citez le précèdent film du réalisateur du film dont est extraite l'image ci-dessous.
3. Quel est le rapport entre le film dont est extraite l'image ci-dessous et un des films primés au Festival du Film Asiatique de Deauville 2013.
4. De l'affiche de quelle édition du Festival du Film Asiatique de Deauville est découpée l'image ci-dessous?
5. De quel film est extraite l'image ci-dessous?
6. Comment se nomme le film dont est extraite l'image ci-dessous?
7. 2 indices pour découvrir un film. Quel est ce film?
-Primé au Festival du Film Asiatique de Deauville.
-En se référant au titre du film, Woody Allen aurait pu dire, pour paraphraser une citation qu'il affectionne... "..., c'est long, surtout vers la fin".
8. Qui a reçu le nouveau prix créé lors du Festival du Film Asiatique de Deauville de l'an passé?
9. En quelle année le Festival de Deauville a-t-il rendu hommage à ce cinéaste?
10. Que représente le Festival du Film Asiatique de Deauville pour vous?