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IN THE MOOD FOR NEWS (infos, photos, vidéos...) - Page 38

  • A suivre dès demain sur "In the mood for Deauville"...

    Dès demain lundi, retrouvez de nombreux nouveaux articles sur "In the mood for Deauville": le bilan de la compétition 2007, le palmarès, "un brin de poésie"  à la villa Cartier, le dernier film des frères Farelly, le dernier film de Sidney Lumet et l'hommage à celui-ci, mon bilan de ce festival 2007, de nouvelles vidéos et critiques de films.

     Bref, revenez sur "In the mood for Deauville", de nombreux articles y seront ajoutés ces jours prochains et en attendant je vous invite à consulter les articles figurant déjà sur ce blog...

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  • Les émissions en direct du 33ème Festival de Deauville

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                                Sur Canal  plus: 

    Comme chaque année, le Festival bénéficie d'une assez large couverture médiatique notamment grâce au partenariat officiel avec Canal plus.

     Laurent Weil reste ainsi le maître des cérémonies d'ouverture et de clôture du Festival. Il rendra compte des temps forts de la sélection dans sa chronique au sein du Grand Journal de Michel Denisot.

    Deauville sera également au sommaire du tout premier numéro d'Extérieur Jour, le nouveau magazine de cinéma de Daphné Roulier. L'émission sera entièrement tournée au festival et diffusée le samedi 8 septembre à 11H55, en clair sur Canal plus.

    Chaque soir, du 31 août au 9 septembre, Canal Plus produit également la chaîne du Festival du Cinéma Américain de Deauville avec les interviews des stars par Didier Allouch et les temps forts du festival.

    -Deux radios sont également partenaires du festival: France Inter et France Bleu.

    Sur France Inter

    Le samedi 1er septembre, de 15H à 17H, Cinéma et dépendances de Christine Masson et Laurent Delmas sera ainsi consacré au Festival du Cinéma Américain de Deauville  en direct de celui-ci.

    Le vendredi 7 septembre, de 11H à 12H30 Le Fou du Roi de Stéphane Bern aura lieu en direct du Festival.

    Vous pourrez retrouver France Inter à Deauville sur 88.9 et sur http://www.franceinter.com 

    Sur France Bleu

    France Bleu sera également en direct du Festival. Les trois radios normandes du réseau France Bleu proposent pendant la durée du festival un rendez-vous quotidien commun aux trois antennes.

     Le rendez-vous aura lieu de 18H05 à 19H du 1er au 8 septembre pour les auditeurs de Haute et Basse Normandie avec des invités en direct, des reportages en coulisses ... L'émission sera présentée depuis le village du festival par les animateurs et journalistes de France Bleu en Normandie dont Pascal Vaillant et Stéphane Parry.

    France Bleu Basse Normandie: 102.6

    France Bleu Haute Normandie: 100.1

    France Bleu Cotentin: 100.7

    Attention: Cette note sera complétée au fur et à mesure lorsque de nouvelles émissions consacrées au festival seront signalées.

    Sandra.M

  • Le Festival du Cinéma Américain de Deauville en chiffres

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    Dates de création 

    Date de création du festival: 1975

    Date de création des hommages: 1977

    Date de création de la compétition: 1995

    Date de création de la section Courts Métrages: 1998 (arrêtée en 2005)

    Date de création de la section Les Docs de l'Oncle Sam: 2003

    Capacités des salles

    C.I.D (Centre International de Deauville): 1500 places

    Casino: 700 places

    Cinéma Morny Club: 271 plces et 99 places pour la salle des "Nuits Américaines"

    Chiffres de fréquentation en 2006

    Nombre de spectateurs: 50 000

    Nombre de visiteurs: 200 000

    Le Festival 2007 en chiffres

    Nombre de longs métrages vus par les sélectionneurs: 210

    Nombre de longs métrages séléctionnés (à ce jour) : 64 films et 60 films pour les Nuits Américaines

    Nombre de premiers films: 12 films dont 5 films en compétition

    2 films en Avant-première mondiale: Before the devil knows you're dead de Sidney Lumet

    Gone, baby, gone de Ben Affleck

    source: dossier de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007

  • A propos de "In the mood for Deauville"

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    (Ci-dessus, l'affiche officielle du 33ème Festival du Cinéma Américain de Deauville)
    Ce blog sera de nouveau alimenté à partir du 24 août. Vous pourrez alors y lire de nombreux articles quotidiens et inédits ainsi que la programmation détaillée de ce Festival  du Cinéma Américain de Deauville 2007.

     

    En attendant, vous pouvez par ailleurs consulter le programme sur le site officiel du Festival  du Cinéma Américain de Deauville dont voici l’adresse : http://www.festival-deauville.com  .

     La conférence de presse du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 aura lieu le lundi 30 juillet, à Deauville.

    Outre les informations que je vous ai déjà données précédemment notamment concernant la présidence du jury, les hommages et la création des "nuits américaines", selon les dernières rumeurs deauvillaises,  Matt Damon, Michael Douglas, Monica Bellucci et Georges Clooney seraient annoncés sur les planches.

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    Après les hommages à Gus Van Sant, Ida Lupino, Sidney Lumet dont je vous ai également déjà parlé, un hommage à Sigourney Weaver en sa présence vient d'être annoncé. Elle sera présente avec son dernier film, encore inédit, Imaginery heroes de Dan Harris.

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    Nous savons également d'ores et déjà que le prix littéraire 2007 du festival sera attribué à McInerney pour "La belle vie ".

     Nous savons également que le dîner des Deauvillais aura lieu le mercredi 5 septembre. Pour 50 euros, vous pouvez y assister... même si vous n'êtes pas deauvillais. Il s'agit d'un dîner dans le Salon des Ambassadeurs du casino de Deauville, il vous donne également accès à une projection du soir au CID. Pour réserver il faudra vous déplacer à l'office de tourisme de Deauville à partir du 10 août, en effet aucune réservation ne se fera par courrier ou téléphone.

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    En attendant le retour des articles sur ce blog, le 24 août, puis en direct de Deauville du 30 août au 10 septembre,  je vous invite également  à lire mes comptes-rendus du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2005 ...

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    ...et du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006,...

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    ...ainsi que l’édito de ce blog qui vous en diront plus sur les objectifs de ce blog, sur le festival de Deauville et ma passion pour celui-ci.

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     N’hésitez pas à laisser ici vos commentaires ou questions concernant le festival ou ce blog ou  bien par email à festival.cinema@laposte.net .

    Sur In the mood for Deauville, vous pouvez  par ailleurs d’ores et déjà trouver toutes les informations pratiques pour venir et assister au festival, des articles sur le cinéma américain, de nombreux liens concernant ce festival et Deauville,  ainsi que déjà de nombreuses informations sur la programmation 2007.

    Pour être régulièrement informés, vous pouvez vous inscrire à la newsletter « In the mood for Deauville » (colonne de gauche du blog, tout en bas).

    Je vous laisse également feuilleter, ci-dessous,  mon album des éditions précédentes.

    (Cliquez sur le coin en bas à droite de chaque image pour tourner les pages. Pour voir les images en plus grand ou en diaporama et pour voir les légendes des photos, cliquez sur l'album photos dans la colonne en bas à gauche du blog. Toutes les photos de l'album appartiennent à "In the mood for Deauville". Pour toute utilisation, me contacter à festival.cinema@laposte.net )

    A très bientôt  « in the mood for Deauville ».

    Festivalièrement vôtre.

    Sandra.M

  • Gaël Morel présidera le jury de la révélation Cartier

     Cartier  remettra pour  la deuxième année consécutive :

    Le Prix de la Révélation

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    • Ce prix récompensera un des films de la compétition officielle pour ses qualités novatrices.
    • Ce jury sera cette année présidé par le comédien, scénariste et réalisateur français Gaël Morel, le réalisateur de "Après lui", un des films marquants de la dernière Quinzaine des Réalisateurs dont je vous parlerai à nouveau prochainement.

    • "L'amour du cinéma prend racine dans l'adolescence, cette période de la vie où l'on prend tout pour soi, violemment. Et sur un tournage j'aime à me retrouver sur ces terres d'effervescence où ce qui nous arrive peut nous détruire ou nous faire Dieu". Gaël Morel

    • FILMOGRAPHIE SELECTIVE

    En tant que réalisateur et scénariste

    1994 LA VIE A REBOURS de Gaël Morel – court métrage

    1996 A TOUTE VITESSE de Gaël Morel

    1999 PREMIERES NEIGES (TV) de Gaël Morel

    2002 LES CHEMINS DE L’OUED de Gaël Morel

    2007 APRES LUI de Gaël Morel


    En tant qu’acteur

    1994 LES ROSEAUX SAUVAGES d’André Téchiné 1995

    LE PLUS BEL AGE… de Didier Haudepin

    1998 ZONZON de Laurent Bouhnik

    2001 LOIN d’André Téchiné

  • 33 ans de festival et 12 ans d'indépendance(s)...

    5a13d7d16d0274b4074952146c5bc0b7.jpgPour Deauville l’année de l’indépendance américaine ce n’est pas 1776 mais 1995, l’année où les organisateurs ont eu la bonne idée de mettre en place une compétition de films indépendants contribuant à transformer ce festival en une sorte de « Sundance » français, les films présentés voire primés dans le festival précité l’étant souvent aussi à Deauville. Alternative aux blockbusters que le festival continue de présenter en avant-première indépendance n’est pas antinomique de succès au box office avec pour exemple le Grand Prix de l’an passé : Little miss sunshine de Jonathan Dayton et Valérie Faris.

    Liste des films ayant reçu le grand prix depuis 1995

    (Le jury décerne également un prix du jury, un prix de la critique internationale et un prix du scénario et certaines années, aujourd’hui révolues,  le jury Ralph Lauren remettait des prix d’interprétation, et Première ou Ciné Live le prix du public) :

    1995 : « Ca tourne à Manhattan » de Tom Dicillo

    1996 : « En route vers Manhattan de Greg Mottola »

    1997 : « Sunday » de Jonathan Nossiter

    1998 : Next Stop to Wonderland de Brad Anderson

    1999: “ Being John Malkovich” de Spike Jonze

    2000: “Girlfight” de Kaeyn Kusama

    2001: “Hedwig and the angry hitch” de John Cameron Mitchell

    2002: “Long way home” de Peter Sollett

    2003: “What Alice found” de A.Dean Bell

    2004: “Maria full of grace” de Joshua Marston

    2005: “Collision” de Paul Haggis

    2006: “Little miss sunshine” de

    2007: ?

    Voici les critiques de deux films ayant reçu le grand prix à Deauville :

    « Collision » (Crash) de Paul Haggis (Grand Prix 2005)

    Paul Haggis est l’auteur du dernier film de Clint Eastwood  Million dollar baby. Avant d’être celle des véhicules de ses 8367d45d9d0e274f6226b4e73a7cc498.jpgprotagonistes, cette collision est d’abord celle de destins qui s’entremêlent, s’entrechoquent : une femme au foyer et son mari procureur, deux inspecteurs de police, un réalisateur de télévision et sa femme, un serrurier mexicain, un voleur de voitures, une nouvelle recrue de la police, un couple de coréens.  En 36 heures, tous ces destins vont basculer. Vers l’ombre ou la lumière. L’effroi souvent, avant. A priori leur seul point commun est de vivre à Los Angeles, d’être confrontés à la même incommunicabilité, à la même angoisse dans cette ville tentaculaire, cité des Anges aux allures diaboliques. Le film choral est un genre périlleux, son scénario se doit donc d’être particulièrement ciselé pour que ce soit une réussite et « Crash » en est une, indéniablement, magistralement. Tous ces destins se croisent, se mêlent, se frôlent, se heurtent, se fracassent sans que cela ne semble improbable ou artificiel grâce à la virtuosité de la mise en scène et du scénario. Dès les premières secondes du film, le spectateur se retrouve plongé dans l’obscurité menaçante et impersonnelle d’une Los Angeles effrayée plus qu’effrayante ou effrayante parce-qu’effrayée, dans un crash qui fait exploser les limites que chacun s’était fixé, les vitres symboliques de ces véhiculent qui les isolent, les enferment dans leur monde dont ils ne veulent surtout pas sortir. Frénésie de bruits, d’images, de nationalités, 806736355ccc8f09922a548647cfd36f.jpgde lumières scintillantes et aveuglantes, regards perdus, angoissés, menaçants : dès les premières secondes la tension est palpable. Los Angeles : ville affolée, cosmopolite, paranoïaque,  en proie aux préjugés, ville emblématique des tensions exacerbées par l’après 11 septembre.  La collision est ici celle de l’étrangeté qui s’immisce dans chaque existence, qui conduit chaque personnage à quitter sa bulle protectrice, parfois ses préjugés, un heurt impromptu dont aucun ne peut ressortir indemne. Cette collision est celle d’univers qui n’auraient jamais dû se croiser et est aussi engendrée par la collision de ces univers qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Collision entre les principes et leur application, les préjugés et leurs dérives. Cette collision est intelligemment mise en scène, parfois soulignée par une « collision musicale » : leitmotiv, musique dissonante etc. L’intelligence réside aussi dans la caractérisation des personnages, a priori manichéens, se révélant finalement beaucoup plus ambigus, humains donc, que ce qu’ils auraient pu paraître de prime abord (au premier rang desquels Matt Dillon qui interprète d’une manière époustouflante un personnage de policier a priori foncièrement antipathique), beaucoup plus ambigus que ce qu’ils sont trop souvent dans le cinéma américain, un cinéma parfois trop consensuel. Lors de la conférence de presse Paul Haggis déclare avoir été lui-même victime d’un car-jacking à L.A et s’être vu braqué un revolver sur la tempe, évènement déterminant pour le début de l’écriture du scénario, d’où peut-être cette impression de réalisme malgré les nombreux effets stylistiques auxquels il recourt. Chacun des personnages de « Crash » est à la frontière du gouffre, des larmes, du « crash », d’une inéluctable et fatale collision. En résulte un film bouleversant, poétique aussi, comme ces face-à-face se faisant étrangement écho du père avec sa petite fille, ou du policier sauvant la vie à celle qu’il avait humiliée. Sans tomber dans le pathos, cette scène reste judicieusement elliptique  et non moins intense. C’est encore un film intelligemment provocateur qui débusque les faux-semblants, l’absurdité de la peur irrationnelle de l’autre. Je ne vous en dis pas davantage pour qu’avec vous aussi la magie opère, pour que vous vous laissiez happer par les couloirs labyrinthiques et non moins limpides de ce film mosaïque et de ses hasards et coïncidences. Dans une société où l’on catégorise, classifie, range les individus à la vitesse de la lumière ou d’un simple regard, ce film devient salutaire. Peut-être pourrait-on reprocher à Paul Haggis des ralentis superflus mais son film n’en reste pas moins fascinant, fascination et poésie que ne suscitaient et ne possédaient pas les deux films desquels on peut rapprocher Crash : Magnolia  de Paul Anderson et Short cuts de Robert Altman. Il vous heurtera très certainement, un choc nécessaire …  Pour voir les critiques des autres films de cette édition 2005 cliquez ici :

    « Little miss sunshine » de Jonathan Dayton et Valérie Faris (Grand Prix 2006)

    Ce film a illuminé et ensoleillé le festival 2006 dont la projection deauvillaise fut même parsemée et ponctuée d’applaudissements effrénés. Toute la famille Hoover met le cap vers la Californie pour accompagner Olive, la benjamine de 7 ans, sélectionnée pour concourir à Little Miss Sunshine, un concours de beauté ubuesque et ridicule de  fillettes permanentées, « collagènées » (ah, non, ça pas encore). Ils partent à bord de leur van brinquebalant et commencent  un voyage tragi comique de 3 jours. La première qualité du film est que chaque personnage existe, enfin plus exactement tente d’exister. Il y a le frère suicidaire spécialiste de Proust, le fils, Dwayne qui a fait vœu de silence nietzschéen et qui a ainsi décidé de se taire jusqu’à ce qu’il entre à l’Air Force Academy, le père qui a écrit une méthode de réussite…qui ne se vend pas, le grand père cocaïnomane. On l’aura deviné en voyant la jeune Olive au physique ingrat mais non moins charmante, la fin du voyage n’est qu’un prétexte, belle parabole de l’existence et du thème du film, ode épicurien à l’opposé des principes du père qui déifie la réussite. Trois jours peuvent changer une existence, et malgré une mort et des rêves qui s’écroulent qui jalonnent leur parcours nous continuons à rire avec eux. Ces trois jours vont changer l’existence de cette famille et de ses truculents membres qui réapprennent à vivre, vibrer, à parler, à être, à se regarder, à profiter de l’instant présent, et qui vont peu à peu laisser entrevoir leurs failles. Progressivement,  l’humour, parfois délicieusement noir, laisse place à l’émotion qui s’empare du spectateur. Cette « carpe diem attitude » atteignant son paroxysme dans la jubilatoire scène du concours de miss qui a suscité les applaudissements spontanés des spectateurs deauvillais. Ce voyage initiatique d’une tendre causticité est aussi un road movie fantaisiste et poétique dans lequel l’émotion affleure constamment, vous envahit subrepticement jusqu’au bouquet final, un film dont je vous invite à prendre immédiatement la route. Une belle leçon de vie qui a insufflé un vent d’optimisme sur une sélection bien morose, des personnages attachants, un film qui surpassait de loin le reste de la sélection, une réussite d’autant plus louable lorsqu’on sait que le film a mis cinq ans à se monter, que tous les studios de Los Angeles et New York l’avaient auparavant refusé,  lorsqu’on sait enfin sa réussite inattendue aux box-office américain ! Pour voir mes critiques des autres films de cette édition 2006, cliquez ici :

    Sandra.M