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IN THE MOOD FOR NEWS (infos, photos, vidéos...) - Page 21

  • Critique de "Two lovers" de James Gray avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw...

    Une petite pause dans la programmation de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous livrer une critique d'un petit bijou du cinéma américain : "Two lovers" de James Gray.

    Alors que Joaquin Phoenix est actuellement à l'affiche du faux documentaire de Casey Affleck "I'm still here" (que je vous recommande et dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici), retrouvez ci-dessous ma critique de "Two lovers" de James Gray que j'ai revu dans le cadre du Festival Paris Cinéma 2011 où il était présenté en hommage à Isabelle Rossellini à qui le festival consacrait une rétrospective.

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     Direction New York, ville fétiche du cinéma de James Gray, où, après avoir tenté de se suicider,  un homme hésite entre suivre son destin et épouser la femme que ses parents ont choisie pour lui, ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, belle, fragile et inconstante, dont il est tombé éperdument amoureux, un amour dévastateur et irrépressible.

    L’intérêt de « Two lovers » provient avant tout des personnages, de leurs contradictions, de leurs faiblesses. Si James Gray est avant tout associé au polar, il règne ici une atmosphère de film noir et une tension palpable liée au désir qui s’empare du personnage principal magistralement interprété par Joaquin Phoenix avec son regard mélancolique, fiévreux, enfiévré de passion, ses gestes maladroits, son corps même qui semble  crouler sous le poids de son existence, sa gaucherie adolescente.

    Ce dernier interprète le personnage attachant et vulnérable de Leonard Kraditor (à travers le regard duquel nous suivons l’histoire : il ne quitte jamais l’écran), un homme, atteint d'un trouble bipolaire (mais ce n'est pas là le sujet du film, juste là pour témoigner de sa fragilité) qui, après une traumatisante déception sentimentale, revient vivre dans sa famille et fait la rencontre de deux femmes : Michelle, sa nouvelle voisine incarnée par Gwyneth Paltrow, et Sandra, la fille d’amis de ses parents campée par l’actrice Vinessa Shaw. Entre ces deux femmes, le cœur de Leonard va balancer…

    Il éprouve ainsi un amour obsessionnel, irrationnel, passionnel pour Michelle. Ces « Two lovers » comme le titre nous l’annonce et le revendique d’emblée ausculte  la complexité du sentiment amoureux, la difficulté d’aimer et de l’être en retour, mais il ausculte aussi les fragilités de trois êtres qui s’accrochent les uns aux autres, comme des enfants égarés dans un monde d’adultes qui n’acceptent pas les écorchés vifs. Michelle et Leonard ont, parfois, « l’impression d’être morts », de vivre sans se sentir exister, de ne pas trouver « la mélodie du bonheur ».

    Par des gestes, des regards, des paroles esquissés ou éludés, James Gray  dépeint de manière subtile la maladresse touchante d’un amour vain mais surtout la cruauté cinglante de l’amour sans retour qui emprisonne ( plan de Michelle derrière des barreaux de son appartement, les appartements de Leonard et Michelle donnant sur la même cour rappelant ainsi « Fenêtre sur cour » d’Hitchcock de même que la blondeur toute hitchcockienne de Michelle), et qui exalte et détruit.

    James Gray a délibérément choisi une réalisation élégamment discrète et maîtrisée et un scénario pudique et  la magnifique photographie crépusculaire de Joaquin Baca-Asay qui procurent des accents lyriques à cette histoire qui aurait pu être banale,  mais dont il met ainsi en valeur les personnages d’une complexité, d’une richesse, d’une humanité bouleversantes.  James Gray n’a pas non plus délaissé son sujet fétiche, à savoir la famille qui symbolise la force et la fragilité de chacun des personnages (Leonard cherche à s’émanciper, Michelle est victime de la folie de son père etc).

     Un film d’une tendre cruauté, d’une amère beauté, et parfois même d'une drôlerie désenchantée,  un thriller intime d’une vertigineuse sensibilité à l’image des sentiments qui s’emparent des personnages principaux, et de l’émotion qui s’empare du spectateur. Irrépressiblement. Ajoutez à cela la bo entre jazz et opéra ( même influence du jazz et même extrait de l’opéra de Donizetti, L’elisir d’amore, « Una furtiva lagrima » que dans  le chef d’œuvre de Woody Allen « Match point » dans lequel on retrouve la même élégance dans la mise en scène et la même "opposition" entre la femme brune et la femme blonde sans oublier également la référence commune à Dostoïevski… : les ressemblances entre les deux films sont trop nombreuses pour être le fruit du hasard ), et James Gray parvient à faire d’une histoire a priori simple un très grand film d’une mélancolie d’une beauté déchirante qui nous étreint longtemps encore après le générique de fin. Trois ans après sa sortie : d’ores et déjà un classique du cinéma romantique.

     
  • Le programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011

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    Vous êtes nombreux à me demander le programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011. Il a été annoncé ce matin (du moins la première partie) et j’avoue qu’il est pour le moins réjouissant.

    Nous savions de ce festival:

    - qu'il aura lieu du 2 au 11 septembre 2011

    - que le jury des longs-métrages sera présidé par le cinéaste Olivier Assayas

    -que deux nouvelles sections seront ajoutées cette année au programme du festival. Ces deux nouvelles sections s'intitulent "Carte blanche" et "Nouvel hollywood". Pour la première "une personnalité du monde des arts et des lettres fait découvrir et partager sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle." Pour la seconde, il s'agira "d'honorer l'avenir en invitant au festival une comédienne ou un comédien, fleuron du cinéma américain de demain."

    -que "17 filles", un premier film de Muriel Coulin et Delphine Coulin recevra cette année le prix Michel d'Ornano le samedi 10 septembre, lors de la cérémonie du palmarès par le président du jury Olivier Assayas et Jean-Guillaume d'Ornano

    - que la Cinémathèque permet au festival de reprendre une partie de sa rétrospective intégrale Blake Edwards qui aura lieu à la Cinémathèque du 24 août au 17 octobre.

    -que les demandes d'accréditations sont ouvertes (renseignements sur le tout nouveau site officiel du festival: http://www.festival-deauville.com ).

    Nous avons appris ce matin que :

    -Francis Ford Coppola sera l’invité d’honneur du Festival. Une rencontre avec le public sera organisée à cette occasion.

    -Un hommage sera également rendu à Todd Solondz mais aussi à Shirley MacLaine ainsi qu’à Danny Glover et Naomi Watts

    -le jury révélation sera présidé par Samuel Benchetritt

    -le Film d’ouverture sera « La couleur des sentiments » de Tate Taylor

    -Le film de clôture sera le grand prix du Festival 2011

    -Le soir du palmarès sera projeté "The Artist" de Michel Hazanavicius, une autre belle surprise de cette édition 2011.

    -Les premières annoncées :

    BRINGING UP BOBBY  de Famke Janssen  avec Milla Jovovich, Bill Pullman, Marcia Cross, Rory Cochrane, Spencer List, Ray Prewitt

    THE CONSPIRATOR  de Robert Redford  avec James McAvoy, Robin Wright, Kevin Kline, Evan Rachel Wood, Tom Wilkinson, Alexis Bledel, Danny Huston, Justin Long

    DRIVE  de Nicolas Winding Refn  avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Oscar Isaac, Ron Perlman, Christina Hendricks

    ECHANGE STANDARD (The Change-Up)  de David Dobkin  avec Ryan Reynolds, Jason Bateman, Leslie Mann, Olivia Wilde, Alan Arkin, Mircea Monroe

    FRIGHT NIGHT  de Craig Gillespie  avec Anton Yelchin, Colin Farrell, Christopher Mintz-Plasse, David Tennant, Imogen Poots, Toni

    SEANCE ENFANTS

    LE ROI LION (The Lion King) en 3D  de Roger Allers & Rob Minkoff

    -Dans la section “Les Docs de l’oncle Sam”:

    BUCK  de Cindy Meehl 

    CORMAN’S WORLD: EXPLOITS OF A HOLLYWOOD REBEL  d’Alex Stapleton  avec James Cameron, Francis Ford Coppola, Robert De Niro, Jack Nicholson, Martin Scorsese, Quentin Tarantino

    PAGE ONE : A YEAR INSIDE THE NEW YORK TIMES  d’Andrew Rossi

    LE PROJET NIM (Project Nim)  de James Marsh

    REVENGE OF THE ELECTRIC CAR  de Chris Paine

    SING YOUR SONG  de Susanne Rostock  avec Harry Belafonte, Sidney Poitier, Huddie W. Ledbetter-Ledbelly, Paul Robeson, Marge Champion, Fran Scott Attaway, Nat King Cole, Julian Bond, J. Edgar Hoover, Ed Sullivan, Dinah Shore

    THE BLACK POWER MIXTAPE 1967-1975  de Göran Hugo Olsson  avec Harry Belafonte, Danny Glover, Erykah Badu, Stokely Carmichael, Kathleen Cleaver, Angela Davis

    -Dans le cadre de Deauville saison 2, en avant-première publique internationale « Borgia » . Une série créée par Tom Fontana pour la Création Originale de Canal+. Présentation des deux premiers épisodes : 1492 & ONDATA DI CALORE (2 x 52 minutes - version originale sous-titrée français)

    -Une master class de Tom Fontana, créateur de séries télévisées, scénariste et producteur

    -Le prix littéraire Lucien Barrière sera cette année décerné à Michael Collins pour « Minuit dans une vie parfaite. », le jeudi 8 septembre.

    Comme chaque année, sur ce blog, je couvrirai le festival en direct de l'ouverture à la clôture (avant-premières, compétition, conférences de presse etc), du 2 au 11 septembre au soir et vous pourrez rertouver ici, détaillée, l'intégralité du programme de cette 37ème édition ainsi que de très nombreuses informations complémentaires et bons plans engrangés au cours de mes très nombreuses années de pérégrinations deauvillaises. Vous pouvez d'ores et déjà en trouver un certain nombre dans mes articles consacrés aux éditions passées.

     Après une petite pause estivale, l'actualité reviendra sur ce blog quotidiennement courant août pour vous donner chaque jour des informations utiles et des détails sur le programme de cette 37ème édition mais aussi des dossiers complets sur la programmation.

    Je vous rappelle que "In the mood for Deauville" possède désormais une nouvelle page Facebook dédiée: http://facebook.com/inthemoodfordeauville  ainsi qu'un compte twitter ( http://twitter.com/moodfdeauville   ) sur lesquels vous trouverez également de très nombreuses informations sur le festival (programme, informations pratiques, concours, soirées etc) avant de l'y suivre en direct à partir du 2 septembre.

    En attendant le retour de l'actualité  quotidienne sur ce blog, courant août, vous pouvez toujours me contacter par email pour toute demande de renseignements, de partenariat etc : à inthemoodforcinema@gmail.com  .

     

     

  • Nouveau site internet et nouveautés du Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Le nouveau site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville vient d'être mis en ligne. Clair et aéré, aux couleurs du festival, il comprend également de nouvelles rubriques et il nous laisse déjà entendre d'autres nouveautés que celles annoncées sur la page Facebook officielle du festival, et dont je vous parlais ce matin, à savoir l'ajout de deux nouvelles sections.

    Le nouveau site fait ainsi une large place aux archives, avec notamment une belle médiathèque, qui permettra aux nostalgiques de revivre les plus belles années du festival. Une rubrique intitulée "web tv" met en avant les vidéos du festival. Vous trouverez également toutes les informations pratiques dans la rubrique éponyme.

    Une autre belle  nouveauté cette année: le Deauville Film Corner qui, avec l'annonce des deux nouvelles sections, confirme l'orientation du festival vers un véritable tremplin pour le jeune cinéma. Ce Deauville Film Corner est destiné à favoriser les acquisitions des films made in USA à découvrir et à (re)découvrir. La sélection de la 37e édition, ainsi qu’un certain nombre de films, dont les droits France sont disponibles  seront présentés au sein de cet espace dédié exclusivement aux acheteurs et aux vendeurs.

    Je vous rappelle que "In the mood for Deauville" possède désormais une nouvelle page Facebook dédiée: http://facebook.com/inthemoodfordeauville ainsi qu'un compte twitter ( @moodfdeauville ).

  • 2 nouvelles sections au programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011

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    C'est la page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui l'annonce: cette année, deux nouvelles sections seront ajoutées au programme du Festival de Deauville. Une bonne initiative qui semble aller dans le sens de la compétition (de films indépendants) instituée en 1995 et de la découverte de nouveaux talents. Ces deux nouvelles sections s'intitulent "Carte blanche" et "Nouvel hollywood". Pour la première "une personnalité du monde des arts et des lettres fait découvrir et partager sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle." Pour la seconde, il s'agira "d'honorer l'avenir en invitant au festival une comédienne ou un comédien, fleuron du cinéma américain de demain."

    Je vous rappelle que "In the mood for Deauville" possède désormais une nouvelle page Facebook dédiée: http://facebook.com/inthemoodfordeauville ainsi qu'un compte twitter ( @moodfdeauville ).

  • Suivez le 9ème Festival Paris Cinéma en direct sur inthemoodforcinema.com

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    En attendant les prochaines informations sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011, je vous invite à suivre le Festival Paris Cinéma 2011 en direct sur inthemoodforcinema.com .

     Cliquez ici pour retrouver tous mes articles en direct du Festival Paris Cinéma 2011.

  • Réservez dès maintenant vos badges pour le 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Le CID vient de l'annoncer: vous pouvez dès à présent réserver vos badges pour le 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Le coût du pass festival, valable du 2 septembre au 11 septembre, ne change pas et est toujours de 150 euros. Ce pass est strictement nominatif et non cessible. Il donne accès à toutes les séances bleues inscrites sur la grille de programmation et est valable pendant 10 jours. Ce tarif comprend le badge, la grille de programmation et la catalogue.

    Le pass journée est valable à partir du 3 septembre et coûte toujours 30 euros. Il donne accès à toutes les séances bleues, valable pendant 1 journée. Ce tarif comprend le badge et la grille de programmation.

    Vous pouvez également commander le catalogue officiel individuellement pour 10 euros ou l'affiche du festival pour 5 euros. Vous pourrez également acquérir le catalogue et l'affiche pour 12 euros. Catalogues et affiches seront à retirer sur place à partir du 2 septembre.

    Pour réserver vos pass dès à présent, rendez-vous sur la page spéciale du CID.