En guise d'introduction...
Ce 7 mars débutera la 14ème édition (oui, 14, déjà !) du Festival du Film Asiatique de Deauville auquel je serai fidèle comme chaque année. Après le Festival du Cinéma Américain en septembre et le Festival de la photographie « Planches contact » avec lequel il faudra désormais compter, et en attendant les Deauville Green Awards, sans oublier le thème de cette année 2012 pour Deauville, à savoir le cinéma, Deauville est plus que jamais une ville d’images. Et pas seulement celle d’Epinal de ses planches d’une douce mélancolie immortalisées par Lelouch en 1966.
J’aime Deauville à toutes les époques, si agréablement versatile. S’exhibant, vociférant, proclamant, dramatisant à certaines. Se dissimulant, murmurant, suggérant, poétisant à d’autres, comme en ce mois de mars où elle semble s’éveiller languissamment.
Un Festival du Film Asiatique tellement à l’image de ce qu’est Deauville en mars : paisible, ennuyeuse en apparence mais au fond emplie de mélancolie, de poésie, de sens, suscitant de nombreuses émotions, poignantes, profondes. Vivante. Pas tonitruante, exubérante, insolente, superficielle, comme elle le sera à d’autres périodes. J’aime ses paradoxes. De beaux clichés finalement, dans tous les sens du terme dont ce festival devrait nous affranchir.
De ce festival, je ressors toujours avec l’impression de m’être enrichie, non pas en fréquentant le Casino de Deauville, mais en m’immergeant dans les cinématographies si diverses que résume ce terme de cinéma asiatique. J’y ai découvert des films aussi différents que « Ploy » de Pen-ek Ratanaruang (à qui le festival rendra hommage cette année) qui nous plonge dans l’atmosphère grisâtre d’un hôtel de Bangkok pour disséquer les difficultés de communication dans un couple vues à travers le regard d’une jeune femme « Ploy », un film qui mélange rêve et réalité et aspire à l’universalité.
J’y ai découvert « With a girl of black soil » du Coréen Jeon Soo-il l’histoire d’un père avec ses deux enfants (dont l’un des deux est handicapé mental et dont s’occupe sa petite sœur) dans une ville minière en voie de destruction. Un film dont je garde encore en mémoire le contraste entre le noir du charbon et la blancheur de la neige qui recouvre à peine la noirceur. Métaphore de cet univers entre noir et blanc, pureté et noirceur que symbolise la jeune actrice principale (fascinante). Je me souviens aussi de ses plans fixes qui foisonnent et nous désignent une réalité inexorable et étouffante. Jeon Soo-Il nous fait glisser (au propre comme au figuré) de la blancheur vers la noirceur insoluble, dépeignant une réalité sociale sans espoir. La fin est si belle et si cruelle, à l’image du reste du film, qu’elle justifie le grand prix reçu par ce film en 2008 à Deauville.
Tant d’autres films encore m’ont marquée comme "4 :30" du singapourien Royston Tan, un film dans lequel on se perd comme dans un tableau qui nous enchante et qu’on ne se lasse pas d’admirer, même s’il est parfois aux frontières de l’abstraction. On s’y perd avec délice même s’il nous parle de rêves déchus. Oui, il nous parle forcément à tous lorsque le jeune garçon noircit le tableau immaculé de ses rêves. Une crainte ou une réalité, c’est selon. Ce jeune Coréen suicidaire, c’est Xiao Wu, l’enfant rêveur qui regarde l’adulte désenchanté qu’il est devenu avec circonspection, puis amusement, puis amertume. Avec curiosité. Effroi aussi. Une belle parabole, universelle. Parce que nous avons tous été des enfants rêveurs. Et ne le sommes pas forcément tous restés.
Je me souviens de « Shangaï dreams » de Wang Xiaoshuai dans lequel la fin est bouleversante d’intensité retenue et rien que pour cela ces rêves là méritent qu’on prenne le temps de les regarder s’envoler.
Et puis tant d’autres films comme autant de voyages comme "Le mariage de Tuya" de Wang Quan’an au cœur de la Mongolie chinoise, comme "Le vieux jardin" de Im Sang-soo ou encore « Je suis un cyborg » de Park Chan-Wook, une comédie romantique atypique et déjantée qui ne nous laisse pas une seconde de répit ou l’enfant de la rencontre improbable entre Spielberg et Jeunet, Amélie Poulain et A.I . Un voyage au bout de la folie et de l’imagination savoureusement fantasque de Park Chan-Wook .
Je garde aussi l’image de "Judge" du chinois Liu Je, habile réflexion sur la (et l'in-)justice chinoise. En quelques plans magistraux, toute l'absurdité, la bêtise, l'horreur de la peine de mort sont traduites comme dans cette scène où en arrière-plan, le destin d'un homme est suspendu à la joute verbale de deux autres, à l'ultime seconde. Au-delà c'est évidemment le portrait de la justice chinoise mathématique, glaciale, inhumaine où l'on discute et décide de la vie ou de la mort d'un homme autour d'un café, ou il faut une licence pour détenir un animal de compagnie, juge ou non, élément vital ou non. En un plan, Liu Je traduit la violence de cette justice, machine implacable, ou encore l'impossibilité de communiquer face au drame absolu (en l'espèce la perte d'un enfant). Les scènes vues du point de vue du condamné sont tout aussi édifiantes lorsqu'il n'est pas filmé comme une vulgaire chose perdue au milieu d'un plan d'ensemble, considéré comme tel aux yeux d'une justice qui a droit de vie et de mort sur les Hommes.
Autant de films découverts au Festival du Film Asiatique de Deauville…
Deuil, kidnapping, suicide, violence familiale ou sociale : les thèmes de l’édition 2011 (du moins de la compétition longs-métrages à laquelle je m'étais cantonnée) étaient d’une édifiante noirceur mettant constamment en exergue la solitude des personnages, en quête d’échappatoires et d’ailleurs. Paradoxalement, le film lauréat du grand prix « Eternity » de Sivaroj Kongsakul parlait aussi de deuil mais était sans doute le plus lumineux du festival. Ce film est sans doute celui qui avait découragé le plus grand nombre de festivaliers non pas à cause de sa violence dont il ne fait nullement preuve (ce qui, à mes yeux auraient été plus logique) mais de sa lenteur. Réaction sans doute symptomatique d’une époque où l’ennui est la pire des souffrances, où tout doit aller très vite, où tout doit être immédiatement traduisible en un sms ou un twitt, où il faut aller directement à l’essentiel. Si cette lenteur a été pour beaucoup visiblement synonyme d’ennui, elle est pour moi ici synonyme de sérénité, de poésie, de sensibilité, de confiance en la patience et l’intelligence du spectateur (quand tant cherchent à l’infantiliser). Il fallait en effet accepter de se laisser (em)porter par ce film thaïlandais qui, à l’image de la palme d’or du Festival de Cannes 2010 signée Apichatpong Weerasethakul (la ressemblance s’arrête là, car autant j’ai été charmée par « Eternity », autant je suis restée hermétique à « Oncle Bonmee » , vu après 12 jours de Festival de Cannes néanmoins, ceci expliquant peut-être cela), évoquait également le réincarnation et qui débute par de longs plans séquences au cours desquels un homme traverse des paysages à moto, prisonnier du cadre cinématographique comme de l’éternité. Sibaroj Kongsakul a réalisé ce film pour rendre hommage à ses parents et à leur histoire d’amour. Amos Gitaï en lui remettant le grand prix a défini ce film comme un “film de challenge, à la limite du projet artistique abstrait qui fait preuve d’ironie et de tendresse dans sa description d’un couple”. Très beau film d’amour aussi où tout se déroule en douceur, en gestes esquissés ou maladroits comme deux mains qui se rejoignent presque imperceptiblement à travers une moustiquaire, où la nature impassible et radieuse semble être un troublant pied de nez à la mort , où tout dit la douleur de l’absence dans un présent simple et évanescent, une absence qui tisse sa toile avant de se révéler, poignante. Un film plein de délicatesse qui imprègne peu à peu, ne cherche jamais la facilité ou l’émotion mais finit par conquérir la seconde.
Sans doute Ang Lee et Kim Ki Duk sont-ils aux prémisses de mon intérêt pour le cinéma asiatique, avant même que je découvre ce festival, mais aussi tous ces films précités, parfois inconnus, que j’ai découverts à Deauville et évidemment Wong Kar- Waï à qui je dois le nom de mes blogs, et au poème langoureux, à la mélodie savoureuse et ensorcelante, à la longue parabole amoureuse qui vous laisse le souvenir inaltérable et brûlant d’un grand amour qu’est « In the mood for love ».
Vous l'aurez compris, je vous recommande vivement ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2012 dont vous pouvez retrouver le programme, ci-dessous.
Grille de programmation du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012
Cliquez ici pour accéder au programme complet du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012.
Bande-annonce du Festival du Film Asiatique de Deauvile 2012
Les jurys du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012
Le jury Action Asia du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012 sera présidé par ISABELLE NANTY et composé de :
CHRISTINE CITTI
ARIÉ ELMALEH
PHILIPPE KELLY
BRUNO WOLKOWITCH
Le jury "palmarès" du festival sera composé de:
Ce jury 2012 sera ainsi présidé par le scénariste, réalisateur et comédien ELIA SULEIMAN.
Il sera entouré du réalisateur et interprète ALEX BEAUPAIN dont je vous parlais cette semaine sur inthemoodfordeauville.com puisqu'il vient de tourner un clip à Deauville.
Egalement à leurs côtés la comédienne et réalisatrice ISILD LE BESCO mais aussi la comédienne DOMINIQUE BLANC, le réalisateur et scénariste OLIVIER DUCASTEL, le réalisateur et scénariste JEAN-PIERRE LIMOSIN, la comédienne CORINNE MASIERO, l'incroyable interprète du film "Louise Wimmer" de Cyril Mennegun un film plein de vie et, comme elle, âpre et lumineux qui m'a permis de découvrir un cinéaste qui rappelle les plus grands cinéastes du réalisme social britannique et une comédienne qui porte ce film magnifiquement bouleversant et tristement universel, et qui s’achève sur une note d’espoir d’une beauté aussi simple que ravageuse. Si ce n'est déjà fait, allez voir ce film à ne manquer sous aucun prétexte.
Egalement dans le jury, TAHAR RAHIM que j'avais eu le plaisir d'interviewer pour "Or noir" de Jean-Jacques Annaud (retrouvez ma critique du film et l'interview de Jean-Jacques Annaud et Tahar Rahim en cliquant ici) et le scénariste GILLES TAURAND, auteur de nombreux grands films, notamment de Téchiné...
Les films en compétition du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012
Comme chaque année, la compétition du Festival du Film Asiatique de Deauville s’annonce aussi éclectique que passionnante. Cette année, la compétition du Festival du Film Asiatique de Deauville proposera une sélection de 9 longs métrages provenant de : Corée du Sud, Japon, Chine , Iran, Philippines. Une plongée dans les cinématographies asiatiques qui s’annonce palpitante. Retrouvez les synopsis extraits du dossier de presse ci-dessous et mon compte-rendu complet de la compétition à mon retour du festival.
11 FLEURS de Wang Xiaoshuai (Chine) Sortie le 9 mai 2012
INTERPRETATION Lu Wenqing (Wang Han), Wang Jingchun (le père), Yan Ni (la mère), Zhang Kexuan (Louse), Zhong Guo Liuxing (Mouse), Lou Yihao (Wei Jun), Mo Shiyi (Jue Hong), Wang Ziyi (le meurtrier) Chine & France | 2011. 110 minutes.
En 1974, au coeur de la révolution culturelle chinoise, un garçon de dix ans observe le monde des adultes et n’y comprend pas grand-chose. La rencontre avec un meurtrier en fuite le pousse au secret et au mensonge. Cette confrontation signera la perte de son innocence.
BABY FACTORY d’Eduardo Roy Jr. (Philippines)
INTERPRETATION Diana Zubiri (Sarah), Sue Prado (Heidi), Yul Servo (Peter), Mailes Kanapi (Dr Balboa), Janna Tiangco (Cathy) Philippines |2011. 97 minutes
Sarah est infirmière dans la maternité d’un centre hospitalier public. Comme l’établissement manque de personnel en cette période de Noël, elle doit travailler deux fois plus. Les infrastructures sont surchargées : deux mères et leurs nouveau-nés doivent partager le même lit alors que s’entassent dans les couloirs des femmes sur le point d’accoucher. Sarah fait face à cette situation avec sérénité, générosité et dévouement, réussissant même à en oublier ses propres souffrances personnelles.
BEAUTIFUL MISS JIN de Jang Hee-chul (Corée du Sud)
INTERPRETATION Jin Sun-mee, Park Na-kyung, Ha Hyun-kwan, Choi Woong Corée du Sud | 2011. 98 minutes PRODUCTION BIKI
Soo Dong est le gardien du passage à niveau de la gare de Dongrae. Sa vie est monotone et sans surprises jusqu’à l’arrivée en gare de trois passagers atypiques : une femme d’une cinquantaine d’années appelée Miss Jin, une petite fille qui l’accompagne et un ivrogne bavard. Soo Dong va rapidement s’intégrer à cette petite communauté et développer avec elle une relation peu conventionnelle...
DEATH IS MY PROFESSION d’Amir Hossein Saghafi (Iran)
INTERPRETATION Pejman Bazeghi (Shokri), Amir Aghaei (Ata), Maryam Boobani (la mère d’Abbas), Kamran Tafti (le soldat), Mahchehreh Khalili (Marzieh), Akbar Sangi (l’officier), Meysam Ghanizadeh (Yosef), Sonia Espahram (Raheleh), Ramin Rastad (Kaveh) Iran | 2011. 90 minutes
Dans une région montagneuse d’Iran, trois ouvriers n’arrivent plus à subvenir aux besoins de leur famille et se retrouvent contraints de voler, pour les revendre, des câbles de lignes à haute tension. Au cours d’un de ces vols, ils tuent quelqu’un accidentellement et se transforment alors en fugitifs…
HIMIZU de Sono Sion (Japon)
INTERPRETATION Shota Sometani (Yuichi Sumida), Fumi Nikaidou (Keiko Chazawa), Tetsu Watanabe (Shozo), Mitsuru Fukikoshi (Keita Tamura), Megumi Kagurazaka (Keiko Tamura), Ken Mitsuishi (le père de Sumida), Makiko Watanabe (la mère de Sumida) Japon | 2011 129 minutes
Sumida est un lycéen dont l’unique ambition est de devenir un homme ordinaire. Son père, qui a quitté le foyer depuis longtemps, réapparaît de temps à autre lorsqu’il a besoin d’argent. Sa mère s’est enfuie avec son amant, laissant le jeune homme sans rien ni personne sur qui pouvoir compter. Réalisant que son rêve ne pourra jamais être exaucé, Sumida devient obsédé par les sanctions qu’il pourrait prendre contre les personnes malfaisantes qui l’entourent.
I CARRIED YOU HOME de Tongpong Chantarangkul (Thaïlande)
INTERPRETATION Apinya Sakuljaroensuk (Pann), Akhamsiri Suwannasuk (Pinn), Torphong Kul-on (le chauffeur), Porntip Kamlung (la mère) Thaïlande| 2011 113 minutes
Pann vit à Bangkok. Un jour, elle reçoit un appel de sa tante en pleurs qui lui annonce que sa mère est dans le coma suite à un terrible accident. Elle contacte alors sa soeur aînée Pinn, laquelle s’est enfuie après son mariage, pour vivre à Singapour et y commencer une nouvelle vie loin des contraintes de la famille. Les deux soeurs sont alors forcées de passer du temps ensemble et, peu à peu, de réapprendre à s’ouvrir l’une à l’autre.
MOURNING de Morteza Farshbaf (Iran)
INTERPRETATION Sharareh Pasha (Sharareh), Kiomars Giti (Kamran), Amir Hossein Maleki (Arshia), Sahar Dolatshahi (Nahid), Peyman Moaadi (Mas’ood), Adel Yaraghi (le chauffeur de taxi) Iran |2011. 82 minutes
Une querelle éclate entre un homme et sa femme juste avant qu’ils ne prennent la route pour se rendre dans une ville plus au nord, chez la soeur de l’épouse, Sharareh, et son mari Kamran. Le lendemain matin, ces derniers apprennent la terrible nouvelle : ce qui est arrivé au couple, sur la route, la nuit dernière… En état de choc, Sharareh et Kamran partent pour Téhéran accompagné d’Arshia, le fils du couple qui, la nuit du drame, n’était pas avec ses parents. Entre l’aube et le crépuscule, pendant ce voyage qui prendra toute une journée, Sharareh et Kamran doivent annoncer à l’enfant la douloureuse nouvelle…
SAYA ZAMURAÏ de Hitoshi Matsumoto (Japon)
INTERPRETATION Takaaki Nomi (Kanjuro Nomi), Sea Kumada (Tae), Itsuji Itao (le garde), Tokio Emoto (le deuxième garde), Ryo (O’Ryu), Rolly (Pakyun), Zennosuke Fukkin (Goro Gori), Jun Kunimura (le seigneur du clan Tako) Japon | 2011. 103 minutes.
Kanjuro Nomi est un vieux samouraï, sans épée et avec un fourreau vide. Ayant été amené par le passé à jeter son épée et refuser à se battre, il erre aujourd’hui sans but précis, accompagné de Tae, sa fille unique. Désormais recherché pour avoir renié son seigneur, il est condamné à « l’exploit des 30 Jours »: réussir en 30 jours - et à raison d’une chance par jour - à redonner son sourire au prince éploré par le décès de sa mère. Si Kanjuro réussit, il sera libre. Mais s’il échoue, il devra pratiquer le seppuku, la forme rituelle japonaise du suicide par éventration.
THE SUN-BEATEN PATH de Sonthar Gyal (Chine)
FILM D’OUVERTURE
INTERPRETATION Yeshe Lhadruk (Nyma), Lochey (le vieil homme), Kalzang Rinchen (le frère) Chine|2011. 86 minutes
Nyma, un jeune homme instable, quitte Lhassa pour retourner dans sa maison isolée près de Golmud. Le car étant un moyen de transport trop rapide à ses yeux, il préfère aller à pied, quitte à affronter la chaleur caniculaire du jour et le froid glacial de la nuit, sans parler de la fatigue inhérente à la marche. Bien pire encore, il rejette systématiquement les gestes amicaux d’un vieillard, lequel sacrifie pourtant son propre confort pour mieux veiller sur le jeune homme.
Les films de la compétition Action Asia du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012
Le jury Action Asia remettra le prix Action Asia parmi les films suivants:
THE RAID de Gareth Huw Evans
Une citadelle imprenable au coeur des bidonvilles de Jakarta, le refuge d’un insaisissable baron de la drogue. Personne n'a encore jamais osé s'y aventurer, avant qu'une unité de policiers d'élite n’y soit envoyée en secret pour y capturer le trafiquant. Au cours d’un raid éclair mené au petit matin, un indic les repère et en informe immédiatement son patron. Celui-ci ordonne alors à ses troupes de bloquer toutes les issues et d’éteindre les lumières. Prisonniers du bâtiment, les policiers vont devoir affronter les tueurs, étage après étage, pour réussir à s’en échapper, à survivre et à s’en sortir...
THE SORCERER AND THE WHITE SNAKE de Tony Ching Siu-Tung
Le démon Serpent Blanc décide de prendre l’apparence d’une très belle jeune femme afin de séduire le jeune herboriste Xu Xian dont elle est tombée amoureuse. Avec l’aide de Serpent Vert, elle s’aventure dans le monde des humains et finit par se marier à Xu Xian. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où elle croise la route de Fa Hai, un sorcier du Temple Jin Shan dont l’unique mission est d’éradiquer tous les démons de la terre…
THE SWORD IDENTITY de Xu Haofeng
Deux guerriers défient sans le savoir les quatre familles d’une ville du sud de la Chine qui gardent jalousement secrètes certaines techniques d’arts martiaux. Pris pour des pirates japonais en raison de la forme allongée de leur sabre, ils risquent d’être arrêtés, sauf s’ils peuvent prouver leur valeur en acceptant d’affronter un guerrier légendaire descendu de son exil en pleine montagne.
WAR OF THE ARROWS de Kim Han-Min
Lors de la deuxième invasion mandchoue de la Corée, 500 000 civils sont faits prisonniers. Au beau milieu de combats acharnés, se bat un archer coréen entré dans la légende mais dont les historiens ont oublié le nom. Ceci est son histoire…
WARRIORS OF THE RAINBOW: SEEDIQ BALE de Wei TE-Cheng
1930. Dans les montages de Taïwan, Mouna Rudo, un guerrier de la tribu aborigène Seediq, organise la rébellion de son peuple contre l’occupant japonais. Les 300 hommes de Rudo, armés de vieux pistolets, de lances et d’armes rudimentaires, vont devoir affronter une armée de 3 000 hommes afin de défendre leur terre, leur dignité et leur honneur…
WU XIA de Peter Ho-sun Chan
Sous la dynastie Qing, Liu Jin-xi, fabricant de papier, mène une vie paisible dans un village isolé avec sa femme Ayu et ses deux enfants. Mais l'arrivée d'un détective va bouleverser leur existence...
Hommages du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012:
REGARD SUR LE TRAVAIL DE PEN-EK RATANARUANG
– PROJECTION DE :
VAGUES INVISIBLES (2006)
PLOY (2007)
HEADSHOT (2011)
- HOMMAGE & MASTER CLASS KIYOSHI KUROSAWA
Projection de:
CURE (1997)
LICENSE TO LIVE (1998)
CHARISMA (1999)
PULSE (2000)
RETRIBUTION (2006)
TOKYO SONATA (2009)
HORS COMPETITION :
- HEADSHOT de Pen-Ek Ratanaruang (Thaïlande)
- I WISH-NOS VOEUX SECRETS de Hirokazu Kore-Eda (Japon) Sortie le 11 avril 2012
- PINK de Jeon Soo-il (Corée du Sud)
Informations pratiques pour assister au Festival du Film Asiatique de Deauville 2012
Réservez vos PASS dès maintenant : www.badgecid.com
ACCUEIL & INFORMATIONS
Billetterie - Accréditations Presse & Professionnels – Bureaux du Festival
Centre International de Deauville (C.I.D) - Les Planches – 1, avenue Lucien Barrière - Tél. : 02 31 14 14 14
www.deauvilleasia.com
http://www.facebook.com/Festival du Film Asiatique de Deauville
Horaires :
Mercredi 7 | 15h à 19h30
Jeudi 8 | 8h30* à 20h
* Attention ! 8h30 à 10h30 : À l’accueil Administration du C.I.D pour achat Billetterie uniquement
Vendredi 9 | 8h30 à 19h30
Samedi 10 | 8h30 à 20h00
Dimanche 11 | 8h30 à 19h30.
BILLETTERIE & ACCÈS AUX SALLES
L’entrée dans les salles de projection et l’auditorium est strictement limitée au nombre de places disponibles.
PASS FESTIVAL | 35 € | 12 € tarif réduit étudiant – 26 ans & demandeur d’emploi*. Strictement nominatif, avec photo et non cessible. Accès à toute séance programmée pendant le Festival et dans les deux lieux de projection (C.I.D & Casino) et auditorium. Accès possible aux Cérémonies d’Ouverture et du Palmarès dans la limite des places disponibles.
Le catalogue officiel est remis gracieusement pour tout achat d’un pass Festival.
PASS JOURNÉE | 12 € | 5 € tarif réduit étudiant – 26 ans &demandeur d’emploi*. Personnel et non cessible. Accès à toute séance programmée le jour indiqué sur le pass acheté, dans les deux lieux de projection (C.I.D & Casino) et auditorium. Accès possible aux Cérémonies d’Ouverture et du Palmarès dans la limite des places disponibles et quelle que soit la date indiquée sur le pass Journée acheté.
* sur présentation d’un justificatif en cours de validité au moment de l’achat
Le catalogue officiel | 5 €
L’affiche du festival | 2 €
LeS catalogue officiel + affiche | 6 €
En vente à l’Accueil du C.I.D et à l’Office de Tourisme de Deauville
Le Festival du Film Asiatique de Deauville 2012 sur internet
A mon retour, vous pourrez retrouver mon compte-rendu complet sur mon blog consacré à Deauville http://www.inthemoodfordeauville.com, sur mon blog quotidien http://www.inthemoodforcinema.com et sur mon nouveau site http://inthemoodlemag.com . Vous pourrez me suivre en direct du festival sur mon compte twitter consacré à Deauville http://twitter.com/moodfdeauville et sur mon compte twitter principal http://twitter.com/moodforcinema et ma page Facebook consacrée à Deauville http://facebook.com/inthemoodfordeauville .
Vous pourrez évidemment avoir toutes les informations sur le festival sur son site officiel http://www.deauvilleasia.com , sur sa page Facebook Officielle https://www.facebook.com/#!/pages/Festival-du-Film-Asiati... et sur son compte twitter http://twitter.com/#!/CID_Deauville .
Où loger et se restaurer à Deauville pendant le festival?
Cliquez ici pour retrouver mon article complet sur les endroits où loger et se restaurer à Deauville avec de nombreux conseils.
Et pour les gourmands, cliquez là pour lire mon article sur le brunch et le tea time du Normandy.
Ci-dessus photo Inthemoodfordeauville.com de l'hôtel Normandy