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COMPETITION (FESTIVAL ASIATIQUE)

  • Ouverture du 15ème Festival du Film Asiatique de Deauville

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    Deauville, Asie, film, festival, cinéma

    Six mois après le traditionnel Festival du Cinéma Américain (retrouvez mon best of de l'édition 2012 en ccliquant ici), me voilà de retour à Deauville pour le désormais tout aussi traditionnel et incontournable Festival du Film Asiatique qui célèbre cette année sa 15ème édition (déjà!).

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    J'y reviens avec le même plaisir, voire un plaisir accru : plaisir de se plonger dans les cinématographies et cultures asiatiques, plaisir de découvrir des univers cinématographiques singuliers, plaisir d'un voyage immobile qui évade et enrichit, plaisir de retrouver Deauville, réminiscence de tant de souvenirs à commencer par les prémisses de ma passion pour le cinéma (et de ses festivals), plaisir de retrouver cet endroit et ce festival dont, plus que jamais, la mélancolie paradoxalement enchanteresse me sied, me régénère et même m'éblouit.

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    Au programme de cette année (que vous pouvez retrouver ici), les plus grands cinéastes asiatiques (Wong Kar Wai, Chen Kaige, Sono Sion, Kim ki-duk etc) mais aussi, comme chaque année, de nombreux premiers films avec pas moins de 10 nationalités représentées. Parmi ceux-ci, "Mai Ratima" de Yoo Ji-tae, film coréen en compétition présenté en ouverture hier soir.

    Comme chaque année, le maire de Deauville Philippe Augier et le Président du festival Lionel Chouchan ont ouvert le festival. Les membres du jury présidé cette année par Jérôme Clément ont ensuite été présentés.

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    Ensuite, le Coréen Yoo Ji-Tae est venu présenter son film comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous. Peut-être le reconnaîtrez-vous puisqu'il interprètait le rôle mémorable du tyrannique Lee Woo-jin dans "Old boy" de Park Chan-wook.

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    "Mai Ratima" est donc son premier long-métrage. Le titre désigne une jeune femme d'origine thaïlandaise venue en Corée pour un mariage arrangé où elle est devenue le souffre-douleur de sa famille d'accueil. Alors que son beau-frère la frappe en pleine rue, un jeune homme, tout aussi perdu qu'elle, Soo-young, lui vient en aide. Ils s'enfuient ensemble et se réfugient à Séoul. Ils tombent amoureux l'un de l'autre mais la réalité va rapidement les séparer.

    Surprenant et courageux choix pour un acteur dont la vie est fort probablement à 100000 mieux de celle de ses protagonistes que de traiter cette histoire dramatiquement universelle tout comme la crise économique implicitement évoquée comme la cause de cette descente aux enfers. Ce film est à l'image de ses personnages principaux: plein de défauts et néanmoins attachant. Plein de défauts parce que Yoo Ji-tae s'amuse avec des mouvements de caméra parfois inutiles ou surlignés pour mettre en exergue l'égarement, la suffocation de Mai Ratima qu'il enferme aussi souvent dans son cadre comme elle l'est dans sa réalité sans issue, sans espoir. Plein de défauts parce que le jeu des comédiens dans les premières scènes est exagéré quand il devient plus subtil quand il se concentre sur Mai Ratima et Soo-young pour lesquels le réalisateur semble vouloir nous faire partager son empathie, et il y parvient d'ailleurs la plupart du temps. Plein de défauts encore parce qu'il ne semble pas assumer la fin (pourtant réussie) pour nous livrer un générique qui offre un dénouement alternatif mais fait finalement perdre toute sa force, redoutable, à celle qui précède. Malgré cela (et finalement à cause de tout cela), Yoo Ji-Tae parvient à nous intéresser à ses deux personnages égarés qui s'accrochent l'un à l'autre, à leur dérive désespérée, à leur déchirante séparation puis descente aux enfers. Si le titre porte le nom du personnage féminin principal, ce cas particulier n'en est pas moins universel. Tragiquement. Et c'es là toute la force de ce premier film, imparfait mais dont l'universalité peut difficilement laisser indifférent.

    Les autres films de la compétition seront-ils aussi sombres et désenchantés? Réponse ce soir après ce 1er film en compétition loin d'être inintéressant.

    Au programme aujourd'hui: trois films en compétition ("Four stations", "Songlap", " "The Weight") et l'hommage à Sono sion avec, ensuite, la projection de "The Land of hope" dont je ne manquerai pas de vous parler ici ce soir ou demain.

    Pour terminer, je vous rappelle que, grâce à la mairie de Deauville, vous pouvez désormais voter et attribuer le prix du public à un film parmi ceux figurant en compétition.

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    Je vous laisse avec quelques photos de Deauville mais aussi de Trouville ( et une petite devinette, mon échappée belle à Trouville m'ayant rappelée la scène d'un film avec un célèbre acteur dont je vous parle souvent sur mes blogs -sans doute son unique mauvais film- et dans laquelle il échappe de peu à la noyade. Qui trouvera le titre du film?).

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  • Les films en compétition officielle du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012

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    Comme chaque année, la compétition du Festival du Film Asiatique de Deauville s’annonce aussi éclectique que passionnante. Cette année, la compétition du Festival du Film Asiatique de Deauville proposera une sélection de 9 longs métrages provenant de : Corée du Sud,  Japon,  Chine , Iran,  Philippines. Une plongée dans les cinématographies asiatiques qui s’annonce palpitante. Retrouvez les synopsis extraits du dossier de presse ci-dessous et mon compte-rendu complet de la compétition à mon retour du festival.

    11 FLEURS de Wang Xiaoshuai (Chine) Sortie le 9 mai 2012

    INTERPRETATION Lu Wenqing (Wang Han), Wang Jingchun (le père), Yan Ni (la mère), Zhang Kexuan (Louse), Zhong Guo Liuxing (Mouse), Lou Yihao (Wei Jun), Mo Shiyi (Jue Hong), Wang Ziyi (le meurtrier) Chine & France | 2011. 110 minutes.

    En 1974, au coeur de la révolution culturelle chinoise, un garçon de dix ans observe le monde des adultes et n’y comprend pas grand-chose. La rencontre avec un meurtrier en fuite le pousse au secret et au mensonge. Cette confrontation signera la perte de son innocence.

    WANG XIAOSHUAI Diplômé de l’académie du cinéma de Pékin, Wang Xiaoshuai écrit et réalise son premier long métrage en 1993, The Days acclamé par la critique internationale, mais interdit en Chine. Les films suivants connaîtront des destins similaires : Frozen, signé sous le nom de Wu Min, So Close to Paradise, sélectionné au Festival de Cannes en 1998 dans la catégorie Un certain regard. Après une expérience de comédien dans Le Violon rouge, aux côtés de Samuel L. Jackson et Greta Scacchi, Wang Xiaoshuai remporte avec son cinquième long métrage, Beijing Bicycle, l’Ours d’argent à Berlin (2001). Devenu un habitué des festivals prestigieux et de la Croisette, il présentera Drifters en 2003 (Un certain regard) et Shanghai Dreams, en compétition officielle en 2005.

    BABY FACTORY d’Eduardo Roy Jr. (Philippines)

    INTERPRETATION Diana Zubiri (Sarah), Sue Prado (Heidi), Yul Servo (Peter), Mailes Kanapi (Dr Balboa), Janna Tiangco (Cathy) Philippines |2011. 97 minutes

    Sarah est infirmière dans la maternité d’un centre hospitalier public. Comme l’établissement manque de personnel en cette période de Noël, elle doit travailler deux fois plus. Les infrastructures sont surchargées : deux mères et leurs nouveau-nés doivent partager le même lit alors que s’entassent dans les couloirs des femmes sur le point d’accoucher. Sarah fait face à cette situation avec sérénité, générosité et dévouement, réussissant même à en oublier ses propres souffrances personnelles.

    EDUARDO ROY Jr.

    Un premier film pour Eduardo Roy Jr., qui en plus d’avoir suivi les cours de scénario d’Armando Lao, scénariste des films Serbis (2008) et Kinatay (2009) de Brillante Ma. Mendoza, partage également son producteur : Ferdinand Lapuz.

    BEAUTIFUL MISS JIN de Jang Hee-chul (Corée du Sud)

    INTERPRETATION Jin Sun-mee, Park Na-kyung, Ha Hyun-kwan, Choi Woong Corée du Sud | 2011. 98 minutes PRODUCTION BIKI

    Soo Dong est le gardien du passage à niveau de la gare de Dongrae. Sa vie est monotone et sans surprises jusqu’à l’arrivée en gare de trois passagers atypiques : une femme d’une cinquantaine d’années appelée Miss Jin, une petite fille qui l’accompagne et un ivrogne bavard. Soo Dong va rapidement s’intégrer à cette petite communauté et développer avec elle une relation peu conventionnelle...

    JANG HEE-CHUL

    Né en 1974 à Daegu (Corée du Sud), Jang Hee-chul débute comme coordinateur de production sur le film The Crescent Moon de Jang Gil-su (2003), puis devient assistant-réalisateur sur The Road Taken de Hong Gee-sun (2003). En 2005, il réalise pour la télévision le documentaire Hannara, Her 40 Days of Sail et, deux ans plus tard, le court métrage Mosaic.

    DEATH IS MY PROFESSION d’Amir Hossein Saghafi (Iran)

    INTERPRETATION Pejman Bazeghi (Shokri), Amir Aghaei (Ata), Maryam Boobani (la mère d’Abbas), Kamran Tafti (le soldat), Mahchehreh Khalili (Marzieh), Akbar Sangi (l’officier), Meysam Ghanizadeh (Yosef), Sonia Espahram (Raheleh), Ramin Rastad (Kaveh) Iran | 2011. 90 minutes

    Dans une région montagneuse d’Iran, trois ouvriers n’arrivent plus à subvenir aux besoins de leur famille et se retrouvent contraints de voler, pour les revendre, des câbles de lignes à haute tension. Au cours d’un de ces vols, ils tuent quelqu’un accidentellement et se transforment alors en fugitifs…

    AMIR HOSSEIN SAGHAFI

    Né en 1986 à Téhéran (Iran), Amir Hossein Saghafi est imprégné dès son enfance par le cinéma car son père est producteur et réalisateur. Il débute sa carrière comme acteur dans les films The Bag (1993) et John (1995). Il pratique parallèlement le sport à un niveau professionnel et devient champion de boxe dans son pays à l’âge de 20 ans. Sa passion pour le cinéma lui fait arrêter la compétition sportive et il devient assistant-réalisateur sur de nombreux films. En 2008, il réalise le court métrage Winston.

    HIMIZU de Sono Sion (Japon)

    INTERPRETATION Shota Sometani (Yuichi Sumida), Fumi Nikaidou (Keiko Chazawa), Tetsu Watanabe (Shozo), Mitsuru Fukikoshi (Keita Tamura), Megumi Kagurazaka (Keiko Tamura), Ken Mitsuishi (le père de Sumida), Makiko Watanabe (la mère de Sumida) Japon | 2011 129 minutes

    VENTES INTERNATIONALES | GAGA CORPORATION

    Sumida est un lycéen dont l’unique ambition est de devenir un homme ordinaire. Son père, qui a quitté le foyer depuis longtemps, réapparaît de temps à autre lorsqu’il a besoin d’argent. Sa mère s’est enfuie avec son amant, laissant le jeune homme sans rien ni personne sur qui pouvoir compter. Réalisant que son rêve ne pourra jamais être exaucé, Sumida devient obsédé par les sanctions qu’il pourrait prendre contre les personnes malfaisantes qui l’entourent.

    Né en 1961 à Aichi (Japon), Sono Sion étudie à l’université de Hosei où il commence par réaliser des films en 8 mm et écrire des poèmes. Son premier long métrage, Otoko no Hanamichi, remporte en 1987 le Grand Prix du Festival du film de Pia au Japon. Il est révélé internationalement en 2001 avec Suicide Club, un film choc sur la jeunesse japonaise. Contestataire, marginale, sont des adjectifs souvent accolés à l’oeuvre de Sono Sion, que le Festival du Film Asiatique de Deauville a toujours suivie, présentant notamment en 2011 son précédent film Cold fish, toujours inédit en salles.

    I CARRIED YOU HOME de Tongpong Chantarangkul (Thaïlande)

    INTERPRETATION Apinya Sakuljaroensuk (Pann), Akhamsiri Suwannasuk (Pinn), Torphong Kul-on (le chauffeur), Porntip Kamlung (la mère) Thaïlande| 2011 113 minutes

    Pann vit à Bangkok. Un jour, elle reçoit un appel de sa tante en pleurs qui lui annonce que sa mère est dans le coma suite à un terrible accident. Elle contacte alors sa soeur aînée Pinn, laquelle s’est enfuie après son mariage, pour vivre à Singapour et y commencer une nouvelle vie loin des contraintes de la famille. Les deux soeurs sont alors forcées de passer du temps ensemble et, peu à peu, de réapprendre à s’ouvrir l’une à l’autre.

    TONGPONG CHANTARANGKUL

    Né en 1979 à Bangkok (Thaïlande), il est diplômé de l’université de Rangsit. Il débute sa carrière chez Soho Asia, la plus importante société de post-production thaïlandaise. Après deux ans comme coloriste, il obtient une maîtrise de la London Film School et son film de fin d’études, Wings of Blue Angels, rencontre un succès critique international.

    MOURNING de Morteza Farshbaf (Iran)

    INTERPRETATION Sharareh Pasha (Sharareh), Kiomars Giti (Kamran), Amir Hossein Maleki (Arshia), Sahar Dolatshahi (Nahid), Peyman Moaadi (Mas’ood), Adel Yaraghi (le chauffeur de taxi) Iran |2011. 82 minutes

    Une querelle éclate entre un homme et sa femme juste avant qu’ils ne prennent la route pour se rendre dans une ville plus au nord, chez la soeur de l’épouse, Sharareh, et son mari Kamran. Le lendemain matin, ces derniers apprennent la terrible nouvelle : ce qui est arrivé au couple, sur la route, la nuit dernière… En état de choc, Sharareh et Kamran partent pour Téhéran accompagné d’Arshia, le fils du couple qui, la nuit du drame, n’était pas avec ses parents. Entre l’aube et le crépuscule, pendant ce voyage qui prendra toute une journée, Sharareh et Kamran doivent annoncer à l’enfant la douloureuse nouvelle…

    MORTEZA FARSHBAF

    Né en 1985 en Iran, Morteza Farshbaf est diplômé en Cinéma de l’université des Arts de Téhéran. Il réalise son premier court métrage, Halloween, en 2004, suivi des autres courts métrages The Carpet (2005), Taxi (2006), Flakey (2007) et The Wind Blows Wherever It Wants (2008), qui rencontre un succès international. Il suit également les ateliers de réalisation du cinéaste Abbas Kiarostami et collabore avec lui sur différents projets de films.

    SAYA ZAMURAÏ de Hitoshi Matsumoto (Japon)

    INTERPRETATION Takaaki Nomi (Kanjuro Nomi), Sea Kumada (Tae), Itsuji Itao (le garde), Tokio Emoto (le deuxième garde), Ryo (O’Ryu), Rolly (Pakyun), Zennosuke Fukkin (Goro Gori), Jun Kunimura (le seigneur du clan Tako) Japon | 2011. 103 minutes.

    Kanjuro Nomi est un vieux samouraï, sans épée et avec un fourreau vide. Ayant été amené par le passé à jeter son épée et refuser à se battre, il erre aujourd’hui sans but précis, accompagné de Tae, sa fille unique. Désormais recherché pour avoir renié son seigneur, il est condamné à « l’exploit des 30 Jours »: réussir en 30 jours - et à raison d’une chance par jour - à redonner son sourire au prince éploré par le décès de sa mère. Si Kanjuro réussit, il sera libre. Mais s’il échoue, il devra pratiquer le seppuku, la forme rituelle japonaise du suicide par éventration.

    HITOSHI MATSUMOTO

    A la fois comédien et réalisateur, Hitoshi Matsumoto commence sa carrière à la télévision et jouit depuis d’une très grande popularité au Japon. Il a été découvert en France en 2007 à la Quinzaine des Réalisateurs avec Dai-Nipponjin, son premier long-métrage en tant que réalisateur et dans lequel il tient également le rôle principal, celui de Daisato, un homme qui possède le don de se transformer en super-héros de taille gigantesque lorsqu’il reçoit un choc électrique. Daisato est d’ailleurs le rejeton d’une longue famille de super-héros au Japon. Hitoshi Matsumoto adore l’humour clownesque à la limite de l’absurde, comme dans son film précédent Symbol, que le festival avait d’ailleurs présenté en compétition. Dans son dernier opus, Saya Zamurai, il apporte une touche décalée au classique film de samouraï.

    THE SUN-BEATEN PATH de Sonthar Gyal (Chine)

    FILM D’OUVERTURE

    INTERPRETATION Yeshe Lhadruk (Nyma), Lochey (le vieil homme), Kalzang Rinchen (le frère) Chine|2011. 86 minutes

    Nyma, un jeune homme instable, quitte Lhassa pour retourner dans sa maison isolée près de Golmud. Le car étant un moyen de transport trop rapide à ses yeux, il préfère aller à pied, quitte à affronter la chaleur caniculaire du jour et le froid glacial de la nuit, sans parler de la fatigue inhérente à la marche. Bien pire encore, il rejette systématiquement les gestes amicaux d’un vieillard, lequel sacrifie pourtant son propre confort pour mieux veiller sur le jeune homme.

    SONTHAR GYAL

    Né en 1974 à Tongde dans la province de Qinghai (Chine), dans la région autonome tibétaine de Hainan, il étudie les beaux-arts puis entre à l’académie du Cinéma de Pékin. Il commence à peintre en 1994 et réalise une cinquantaine de tableaux avant de devenir chef-opérateur sur de nombreux documentaires. En 2005, il collabore au long métrage The Silent Holy Stones de Pema  Tseden, lequel va lui suggérer de devenir à son tour réalisateur.

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  • Les films en compétition de la section Action Asia du Festival du Film Asiatique de Deauville 2012

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    Le jury Action Asia remettra le prix Action Asia parmi les films suivants:

     

    THE RAID de Gareth Huw Evans

    Une citadelle imprenable au coeur des bidonvilles de Jakarta, le refuge d’un insaisissable baron de la drogue. Personne n'a encore jamais osé s'y aventurer, avant qu'une unité de policiers d'élite n’y soit envoyée en secret pour y capturer le trafiquant. Au cours d’un raid éclair mené au petit matin, un indic les repère et en informe immédiatement son patron. Celui-ci ordonne alors à ses troupes de bloquer toutes les issues et d’éteindre les lumières. Prisonniers du bâtiment, les policiers vont devoir affronter les tueurs, étage après étage, pour réussir à s’en échapper, à survivre et à s’en sortir...

     

    THE SORCERER AND THE WHITE SNAKE de Tony Ching Siu-Tung

    Le démon Serpent Blanc décide de prendre l’apparence d’une très belle jeune femme afin de séduire le jeune herboriste Xu Xian dont elle est tombée amoureuse. Avec l’aide de Serpent Vert, elle s’aventure dans le monde des humains et finit par se marier à Xu Xian. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où elle croise la route de Fa Hai, un sorcier du Temple Jin Shan dont l’unique mission est d’éradiquer tous les démons de la terre…

     

    THE SWORD IDENTITY de Xu Haofeng

    Deux guerriers défient sans le savoir les quatre familles d’une ville du sud de la Chine qui gardent jalousement secrètes certaines techniques d’arts martiaux. Pris pour des pirates japonais en raison de la forme allongée de leur sabre, ils risquent d’être arrêtés, sauf s’ils peuvent prouver leur valeur en acceptant d’affronter un guerrier légendaire descendu de son exil en pleine montagne.

     

    WAR OF THE ARROWS de Kim Han-Min

    Lors de la deuxième invasion mandchoue de la Corée, 500 000 civils sont faits prisonniers. Au beau milieu de combats acharnés, se bat un archer coréen entré dans la légende mais dont les historiens ont oublié le nom. Ceci est son histoire…

     

    WARRIORS OF THE RAINBOW: SEEDIQ BALE de Wei TE-Cheng

    1930. Dans les montages de Taïwan, Mouna Rudo, un guerrier de la tribu aborigène Seediq, organise la rébellion de son peuple contre l’occupant japonais. Les 300 hommes de Rudo, armés de vieux pistolets, de lances et d’armes rudimentaires, vont devoir affronter une armée de 3 000 hommes afin de défendre leur terre, leur dignité et leur honneur…

     

    WU XIA de Peter Ho-sun Chan

    Sous la dynastie Qing, Liu Jin-xi, fabricant de papier, mène une vie paisible dans un village isolé avec sa femme Ayu et ses deux enfants. Mais l'arrivée d'un détective va bouleverser leur existence...

     

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  • "La ballade de l'impossible "(Norwegian wood) de Tran Anh Hung : film d'ouverture du Festival du Film Asiatique de Deauville 2011

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    C'est le réalisateur Tran Anh Hung qui ouvrira le Festival mercredi 9 mars 2011 à 19h30, avec la projection de son film "La ballade de l'impossible" (Norwegian Wood) (film japonais de 2h13). Ce film est une adaptation du roman éponyme de l’auteur japonais Haruki Murakami. Il est par ailleurs en compétition Longs-métrages.

    Synopsis: Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.

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  • Programme des longs-métrages en compétition au Festival du Film Asiatique de Deauville 2011

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre ce 13ème Festival du Film Asiatique sur ce blog et sur mon blog principal "In the mood for cinema" et que je vous permets de remporter 10 pass permanents pour le festival. Retrouvez ci-dessous la liste et les synopsis des films en compétition (longs-métrages et Action asia). Je vous invite également à suivre le compte twitter d'Inthemoodfordeauville pour suivre le festival en direct. Pour en savoir plus, rendez-vous également sur le site officiel du festival.

    Longs-métrages en compétiton (ces films concourent pour le lotus du meilleur film et le lotus du jury, un jury présidé par Amos Gitaï).

    BIRTH RIGHT Japon / Avant-première internationale De Naoki HASHIMOTO 1er film

    Avec Sayoko Oho, Miyu Yagyu, Ryoko Takizawa

    Depuis quelques jours, Mika observe à distance un couple marié et leur fille Ayano. Elle décide alors de prendre une décision irrévocable. En chemin vers l’école, Mika parle à Ayano, gagne sa confiance et la kidnappe. Elle l’emmène ensuite dans un bâtiment désaffecté et l’enferme à double tour…

    BUDDHA MOUNTAIN Chine / Avant-première internationale De LI Yu

    Avec Sylvia Chang, Fan Bingbing, Chen Po Lin, Fei Long, Jin Jing, Fang Li

    Trois amis, Ding Bo, Nan Feng et Fatso, ont terminé leur dernière année de lycée. Malgré la pression parentale, ils préfèrent arrêter leurs études et refusent de s’inscrire aux examens d’entrée à l’université. Impatients de voler de leurs propres ailes et de trouver du travail, ils se rendent dans la ville de Chengdu où ils louent plusieurs chambres dans la maison d’une ancienne chanteuse de l’opéra de Pékin…

    COLD FISH Japon / Avant-première française De SONO Sion

    Avec Mitsuru Fukikoshi, Hikari Kajiwara, Denden, Asuka Kurosawa, Mugumi Kagurazaka, Tetsu Watanabe

    Shamoto tient une petite boutique de poissons tropicaux. Il s’est remarié et sa deuxième femme ne s’entend guère avec sa fille, Mitsuko. Un jour, cette dernière va trouver en la personne de Mr. Murata, non seulement un sauveur, mais aussi un homme exerçant le même métier que son père, mais à grande échelle. Il poussera sa bonté jusqu’à lui offrir un travail dans son magasin. Mais Mr. Murata cache de nombreux sombres secrets sous ses manières attentionnées…

    DONOR Philippines / Avant-première européenne De Mark MEILY

    Avec Meryll Soriano, Baron Geisler, Karla Pambid, Jao Mapa, Joy Viado

    Lizette vend des DVD pirates dans les rues de Manille. Devant la recrudescence des descentes de police, elle cherche désespérément un nouveau moyen de gagner sa vie. Elle décide de vendre un de ses reins au marché noir afin d’avoir suffisamment d’argent pour quitter le pays et s’installer à Dubaï.

    ETERNITY Thaïlande / Avant-première française De Sivaroj KONGSAKUL 1er film

    Avec Wanlop Rungkamjad, Namfon Udomlertlak, Prapas Amnuay, Pattraporn Jaturanrasmee

    Dans un petit village à la campagne, un fantôme revient hanter les lieux de sa jeunesse. Il s’appelle Wit et il est mort trois ans auparavant. Il se souvient des jours où il était tombé amoureux de Koi, sa future épouse. Il l’avait ramenée chez lui afin qu’elle rencontre ses parents. Bien qu’elle était au départ peu encline à une vie rurale, elle accepta peu après d’y passer les restants de ses jours auprès de l’homme qu’elle aimait…

    LA BALLADE DE L’IMPOSSIBLE (Norwegian Wood) Japon / Avant-première française De Tran Anh HUNG FILM D’OUVERTURE

    Avec Rinko Kikuchi, Kenichi Matsuyama, Kiko Mizuhara, Tetsuji Tamayama, Kengo Kôra, Reika Kirishima

    Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Il retrouve Naoko, l’ancienne petite amie de Kizuki, qui n’a pas encore surmonté la mort de ce dernier. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et finissent par faire l’amour le soir des vingt ans de Naoko. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.

    SKETCHES OF KAITAN CITY Japon / Avant-première européenne De Kazuyochi KUMAKIRI

    Avec Pistol Takehara, Mitsuki Tanimura, Aki Nakazato, Kaoru Kobayashi, Ryo Kase, Shigeki Nishibori

    Scénario: Takashi Ujita / Production: Kazuhiro Sugarawa

    Cinq événements en apparence sans importance se déroulent à Kaitan City, une ville du nord du Japon. Les tramways filent à travers la vie des personnes liées à ces événements et la neige finit par recouvrir chacune d’entre elles. Chaque protagoniste continue à vivre tout en sachant ce qu’il a perdu, regretté et pleuré. L’ensemble de ces événements est peut-être bien notre propre histoire.

    THE JOURNALS OF MUSAN Corée du Sud / Avant-première européenne De PARK Jungbum 1er film

    Avec Park Jungbum, Jin Yonguk, Kang Eunjin

    Handicapé par le numéro de sa carte d’identité qui révèle son origine nord-coréenne, Jeon Seungchul peine à trouver du travail et à créer des liens avec les personnes qu’il croise à l’église. Bien qu’il ne soit ni un ancien repris de justice, ni un travailleur immigré, il subit de nombreuses discriminations. A l’image du

    chien errant qu’il a recueilli, Jeon Seungchul est un marginal au sein de la société capitaliste sud-coréenne.

    THE OLD DONKEY Chine / Avant-première française De LI Ruijun

    Avec Ma Xingchun, Zhang Min, Wang Dazhi, Sun Chunyan, Li Shengfu, Wu Renlin, Fu Bingchou

    Un petit village à la lisière du désert, dans la province du Gansu en Chine. Suite à une nouvelle directive agraire du gouvernement, Zhang Yongfu, un entrepreneur local sans scrupules, achète les terres des paysans, ou du moins essaye de les faire partir, afin de construire une usine de produits chimiques qui rendrait le village prospère. Agé de soixante treize ans, Ma, surnommé « le vieux baudet », fait partie des paysans qui refusent obstinément de vendre ses terres…

    UDAAN Inde De Vikramaditya MOTWANE 1er film

    Avec Rajat Barmecha, Ronit Roy, Aayan Boradia, Ram Kapoor, Manjot Singh, Anand Tiwari, Sumant Mastkar

    Après avoir passé huit ans dans un pensionnat, Rohan revient dans la petite ville industrielle de

    Jamshedpur. Il se retrouve à l’étroit entre un père autoritaire et un jeune demi-frère, dont il ne connaissait pas l'existence. Contraint à travailler dans l'usine sidérurgique de son père ainsi qu'à poursuivre des études d'ingénieur, il tente malgré tout de forger sa propre vie en réalisant son rêve : devenir écrivain.

    LA COMPÉTITION ACTION ASIA

    Le Jury Action Asia décernera le prix suivant parmi les 5 films en Compétition :

    -LOTUS ACTION ASIA-Grand Prix Action Asia

    BLADES OF BLOOD Corée du Sud / Avant-première internationale, De LEE Joonik

    Avec Hwang Jungmin, Cha Seungwon, Han Jihye, Baek Sunghyun, Kim Changhwan

    Au 16ème siècle, lors de la dynastie Chosun, Hwang Junghak et Lee Monghak formèrent la “Grande Alliance” dans le but commun de rendre le monde meilleur. Alors que Lee, dorénavant le nouvel homme fort du pays, rêve d’éradiquer la corruption au sein du royaume et de se faire sacrer roi, Hwang, devenu un légendaire épéiste aveugle, veut venger la mort d’un ami tué par Lee, son ancien frère d’armes. Les deux hommes se retrouvent face à face et leur ultime bataille peut commencer…

    MR AND MRS INCREDIBLE Hong Kong / Avant-première européenne De Vincent KOK

    Avec Louis Koo, Sandra Ng, Wen Zhang, Edison Wang, Li Qin, Chapman To, Li Ching, He Yunwei

    Un couple de super héros à la retraite décide de reprendre du service lorsqu’un tournoi national d’arts martiaux est organisé dans le petit village paisible où ils vivent incognito depuis des années.

    ONG BAK 3 Thaïlande / Avant-première française De Tony JAA et Panna RITTIKRAI

    Avec Tony Jaa, Dan Chupong Changprung, Primrata Dej-Udom, Saranyu Wongkrajang, Nirut Sirijunya, Petchtai Wongkamlao, Chumphorn Theppitak

    Tien est capturé par son rival et doit subir les coups de ses geôliers. Laissé pour mort, il est sauvé par des villageois qui le ramènent chez eux à Kana Khone. Dans ce village, il va apprendre à méditer et à maitriser son Karma avant que son ennemi juré ne revienne le défier pour un ultime affrontement.

    TRUE LEGEND Chine / Avant-première française De Wooping YUEN

    Avec Vincent Zhao, Zhou Xun, Andy On, Guo Xiaodong, Jay Chou, Michelle Yeoh, David Carradine

    Toute sa vie durant, Su Can a cherché à atteindre les sommets des arts martiaux. Il chérit deux choses plus que tout au monde : le rêve de créer une forme d’art martial unique qui se transmettrait de génération en génération, ainsi que sa femme bien aimée. Su mène une vie de famille heureuse et sa femme est la lumière de sa vie. Mais suite à un coup du sort et à son entêtement, la vie idyllique

    WIND BLAST Chine / Avant-première internationale de Qunshu GAO

    Avec Duan Yihong, Ni Dahong, Wu Jing, Zhang Li, Francis Ng, Yu Nan, Xia Yu, Charlie Young

    Lorsque le tueur Zhang Ning revient en Chine continentale après avoir exécuté un contrat à Hong Kong, le capitaine Xiang Li, surnommé le Léopard, est appelé en renfort afin de mettre la main dessus. Accompagné de son équipe de choc composée de Mastiff, Tak et Shepherd, il part dans le désert de Gobi à la recherche de Zhang et de sa petite amie Sun Jing qui est enceinte. Deux chasseurs de prime au sang froid légendaire, Mai Gao et A Nuo, sont également à leur poursuite.

     

    Lien permanent Catégories : COMPETITION (FESTIVAL ASIATIQUE) 0 commentaire Imprimer Pin it!
  • Premier jour en direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

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    Ce que j'aime par-dessus tout dans ce Festival du Film Asiatique, c'est ce voyage, ce dépaysement auxquels nous convient les films (en particulier de la compétition) et comme tout voyage digne de ce nom, le périple est toujours instructif et enrichissant, en particulier quand il s'agit  de découvrir un film du Tadjikistan, un premier film en compétition intitulé "True noon", signé Nosir Saidov,  et pour moi la première projection de ce Festival du Film Asiatique de Deauville 2010. Nosir Saidov y met en scène deux villages séparés par un petit ruisseau. Nilufar, une jeune fille du village situé en aval, va épouser un homme du village en amont. Mais un jour des soldats arrivent et séparent arbitrairement  les villages par des barbelés. La vie des habitants autrefois si paisible va sombrer peu à peu dans le chaos. Si le film se situe dans le contexte du conflit entre l'Ouzbekistan et le Tadjikistan qui perdure depuis la fin de l'Union Soviétique, l'intrigue pourrait se dérouler n'importe où, dans n'importe quel pays où le quotidien des habitants est décidé par des bureaucraties et des conflits qui les dépassent.  L'histoire de ce petit lopin de terre est donc finalement universelle et ces barbelés derrière lesquels Nosir Saidov filme les visages des deux futurs mariés une triste répètition de l'histoire contemporaine. Du fond comme de la forme émane une certaine candeur mais aussi beaucoup de pudeur, de force. Certes la musique souligne un peu trop fortement les mains qui glissent paradoxalement languissamment sur les barbelés mais Nosir Saidov fait passer son message de révolte contre l'absurdité de cette guerre, de la guerre, avec une force tranquille convaincante.

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    Deuxième film en compétition de la journée avec le japonais "Symbol" de Matsumoto Hitoshi (comique japonais très connu dans son pays). L'histoire d'un Japonais  qui se réveille un beau jour, dans une pièce immaculée de blanc, sans fenêtres, ni portes. Et si là aussi il est question d'enfermement et de frontière infranchissable, la comparaison s'arrêtera là avec le film précèdent. "Symbol" est un film inclassable qui d'abord intrigue agréablement avec ses couleurs flamboyantes et son univers décalé. Hitoshi nous tient en haleine avec nos questions insolubles jusqu'au final en forme de feu d'artifice qui ne répondra pas forcément à toutes nos questions (et en suscitera même davantage) mais nous en met plein la vue (certes pour pas grand chose...) Etrange, loufoque, expérimental, attachant, intriguant, agaçant, entre comédie déjantée et film d'apprentissage conceptuel... ce film-exéprience (dont nous sommes les victimes cobayes?) a au moins le mérite de ne ressembler à aucun autre! Bonne route entre les 4 murs de la quatrième dimension qui vous conduira jusqu'à Dieu (rien que ça) après vous avoir fait revenir aux origines de l'Homme et même au singe (en "symboles" parfois un peu vains et surtout vaniteux)... si vous avez la curiosité d'aller jusqu'au bout et de participer à la psychanalyse du réalisateur.

    La journée s'est achevée par un hommage au cinéaste chinois Lou Ye par le joyeux Pascal Bonitzer (président du jury 2010) suivi de la projection de "Nuit d'ivresse printanière". L'ayant déjà vu à Cannes, ma soirée s'achève par un repas chez l'impayable et incontournable Miocque qui, avec la discrétion qui le caractérise n'a pas manqué de se faire prendre en photo avec Elie Chouraqui (membre du jury).

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    Mais quelle est donc cette étrange créature qui fait un sitting devant le Normandy? To be continued!
    La suite demain avec 3 films en compétition... en espérant que Deauville sera un peu moins glaciale et désertique...