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  • Palmarès du 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Comme je vous le disais hier, je vous ferai la semaine prochaine un bilan de ce 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Par ailleurs, demain, je mettrai en ligne mes vidéos de la clôture dans lesquelles vous verrez à quel point le jury semblait en désaccord sur le palmarès, ce qui explique sans doute ce palmarès étrange, voire incompréhensible en ce qui concerne l'insipide "The myth of American sleepover" qui a reçu le prix du jury ex aequo, un prix que la Présidente du jury Emmanuelle Béart ne semblait pas très encline à défendre. Je vous reparlerai donc de ce film et du grand prix 2010 dont vous pourrez lire la critique sur ce blog, ainsi que des autres. 

    Le jury palmarès de la 36ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, présidé par Emmanuelle Béart entourée de Jeanne Balibar, Christine Citti, Lucas Belvaux, Faouzi Bensaïdi, Fabrice Du Welz, Nilda Fernandez, Tony Gatlif, Denis Lavant et Abderrahmane Sissako, a décerné les prix suivants:

     

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    PALMARES

    Le Jury Palmarès de la 36e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, présidé par Emmanuelle Béart, entourée de Jeanne Balibar, Christine Citti, Lucas Belvaux, Faouzi Bensaïdi, Fabrice Du Welz, Nilda Fernandez, Tony Gatlif, Denis Lavant et Abderrahmane Sissako, a décerné les prix suivants:

    GRAND PRIX

    MOTHER AND CHILD de Rodrigo García

    Sortie France le 17 novembre 2010

    PRIX DU JURY EX AEQUO

    WINTER’S BONE de Debra Granik

    Sortie France début 2011

    THE MYTH OF THE AMERICAN SLEEPOVER de David Robert Mitchell

    Le Jury de la Révélation de la 36e édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, présidé par Manuel Pradal, entouré de Emma Luchini, Roxane Mesquida, Jonathan Lambert et Sébastien Thiery, a décerné son Prix de la Révélation Cartier à:

    PRIX DE LA REVELATION CARTIER

    HOLY ROLLERS (JEWISH CONNECTION) de Kevin Asch

    Sortie France le 23 février 2011

    Le Jury de la Critique Internationale, composé de journalistes internationaux, a décerné le prix suivant :

    PRIX DE LA CRITIQUE INTERNATIONALE

    BURIED de Rodrigo Cortés

    Sortie France le 3 novembre 2010

    PRIX LITTERAIRE LUCIEN BARRIERE

    Joyce Carol Oates pour son roman/for her novel “BLONDE”

    PRIX MICHEL D’ORNANO

    ANGELE ET TONY de Alix DELAPORTE

     

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  • Woody Allen en clôture du 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville

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    Ce soir, en clôture de ce 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville sera projeté "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" de Woody Allen que j'ai déjà vu dans le cadre du dernier Festival de Cannes et en ouverture du Festival Paris Cinéma 2010. Cliquez ici pour lire ma critique du film et voir mes vidéos de Woody Allen.

     

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  • Pronostics du palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010

     

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    Dès ce samedi soir, vous retrouverez ici le palmarès de ce 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville puisque, exceptionnellement, cette année, la cérémonie du palmarès n'a pas lieu le dimanche soir mais le samedi, le dimanche étant  consacré à la "rediffusion" de films déjà projetés dans le cadre du Festival 2010 même si sera également projeté un film inédit, à savoir le prix Michel d'Ornano 2010, "Angèle et Tony" d'Alix Delaporte, dont vous pourrez retrouver ma critique ici.

     Il vous faudra attendre la semaine prochaine pour lire mon bilan de ce festival 2010, et mon opinion sur les films qui n'ont pas encore été évoqués ici, essentiellement par manque d'enthousiasme, les films projetés en avant-première ayant été cette année de qualité médiocre avec des thèmes récurrents (et à la longue lassants) et le reflet d'un cinéma, que ce soit par le casting ou la façon de filmer, très influencé par la télévision(mais je reviendrai sur ce sujet).

     Reste heureusement la compétition, comme toujours de qualité et bien souvent le miroir de la face sombre de l'Amérique, un voyage toujours instructif, parfois déroutant.  Le sentiment d'abandon, la désagrégation de la famille, le deuil, l'adolescence, l'enfance ont été les thèmes communs aux différents films de la compétition.

     Pour moi, "Cyrus", "Holly rollers",  et "the myth of the American sleepover" sont à exclure d'emblée du palmarès, le dernier, particulièrement insipide, ayant battu le record de clichés sur l'adolescence sous prétexte de se faire l'écho de tous ces moments de bonheur fugace qui en sont selon le réalisateur indissociables.

     "Cyrus" par ailleurs présente le défaut de bon nombre de films de cette édition 2010: finir par faire l'apologie de ce qu'il feignait de dénoncer au début, frôler le politiquement incorrect pour s'achever par ce qu'il y a de plus politiquement correct, ce qui revient à ce que j'évoquais auparavant: ne pas heurter le public, s'inspirer des codes de la télévision comme si ces jeunes cinéastes étaient bridés, et n'avaient pas encore vraiment la liberté de s'exprimer librement et prendre leur envol, comme si ces films étaient déjà formatés pour passer à la télévision.

     C'est aussi malheureusement le cas de "The joneses" dont l'idée était plutôt brillante,  qui donne tout d'abord l'illusion de faire la critique de la société de consommation pour finalement en faire l'apologie.

     Mon favori reste "Abel" pour toutes les raisons évoquées ici.

    Sans doute le jury pourra-t-il être séduit par  l'originalité de l'idée de"Buried" même si le film est loin d'être dénué d'imperfections que j'ai là aussi évoqué . "Morning" et "two gates of sleep" sont les deux films qui témoignaient des univers les plus singuliers et de vrais regards de cinéastes, évoquant d'ailleurs dans les deux cas le deuil, et le chemin pour l'accepter. Ils pourraient également figurer au palmarès.

     "Mother and child"pourrait y avoir sa place pour son scénario, sans aucun doute le plus et mieux construit à moins que le jury ne soit sensible au personnage touchant de Doug Riley dans "Welcome to the Rileys".

     En primant "the dry land", le jury témoignerait de son intérêt à un sujet qui demeure d'actualité et au travail documentaire effectué par le cinéaste.

      Reste "Winter's bone", primé à Sundance même s'il fait partie des plus mauvais de cette compétition selon moi et dont l'âpreté pourrait aussi séduire le jury deauvillais.

     Fin du suspense dans quelques heures. A demain donc pour savoir quel film succèdera à "The messenger" de Oren Moverman.

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  • Annette Bening au Festival de Deauville: photos et vidéos

    Annette Bening est à Deauville pour l'hommage que lui rendra le festival ce soir et  pour deux films  dont le premier, en compétition, "Mother and child" de Rodrigo Garcia était projeté hier.  Je vous ferai un nouveau bilan de la compétition demain et à cette occasion, je vous parlerai bien sûr de ce film mais en attendant je vous laisse découvrir les vidéos de l'arrivée d'Annette Bening au CID et de sa conférence de presse.

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  • Critique de « Fair game » de Doug Liman: avant-première du Festival de Deauville 2010

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    Ce soir sera projeté en avant-première "Fair game" de Doug Liman, sélectionné en compétition du Festival de Cannes 2010, un film que j'avais vu à cette occasion et dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous.

    Seul film américain de la compétition officielle du Festival de Cannes 2010, « Fair game » permet au réalisateur de « La mémoire dans la peau » de figurer pour la première fois dans la compétition cannoise et de changer de registre après des comédies (comme Mr and Mrs Smith) et des films d'actions. Déception pour le public cannois puisque Sean Penn a finalement annulé sa venue (Sean Penn qui ne sera également pas présent à Deauvilleà.

    Ce film est l'adaptation d'une histoire vraie : Joseph Wilson (Sean Penn) un ex-ambassadeur américain est envoyé au Niger pour enquêter sur la fabrication d'armes nucléaires destinées à l'Irak . Sur place il ne découvre rien. L'administration Bush va alors produire de faux documents pour faire croire qu'un danger imminent menace la sécurité nationale et mondiale et que l'enquête sur place l'a prouvé.   Pour discréditer Wilson qui va dénoncer ce mensonge, le Pentagone va s'arranger pour que soient  divulguées dans la presse les activités d'agent de la CIA de sa femme Valerie Plame-Wilson (Naomi Watts).

     Avec un  sujet politique et historique à palme d'or, « Fair game » n'est malheureusement pas à la hauteur de l'attente suscitée. Si la réalisation nerveuse inspirée des « Jason Bourne » laisse augurer le meilleur, si Naomi Watts est particulièrement convaincante, force est de constater rapidement que ni le scénario ni la réalisation ne sont à la hauteur du sujet. La force indéniable de celui-ci n'a malheureusement pas inspiré la réalisation relativement impersonnelle et même le si talentueux Sean Penn semble parfois jouer de manière caricaturale. Les dialogues et les situations sont tout aussi caricaturaux, c'est d'autant plus dommage que cela fait perdre de la force et de la crédibilité au sujet (un comble et une maladresse qui, d'une certaine manière et évidemment contre la volonté du réalisateur, donnerait presque du crédit à la version du Pentagone).  Les multiples sauts d'un lieu à l'autre apparaissent comme artificiels et dispersent l'attention au lieu de la retenir.

    On songe avec regret à l'intense et percutant « Green zone » de Paul Greengrass sorti il y a un  mois et traitant du même sujet (un film qui s'il avait figuré en compétition à Cannes aurait ainsi mérité la palme d'or).

    Reste la valeur de témoignage historique nécessaire pour ce film malheureusement très loin d'être à la hauteur de la noble cause (celle de la triste et dérangeante vérité sur une administration qui l'a tellement malmenée et trahie) qu'il défend dont le meilleur moment reste la fin avec les images du véritable témoignage de Valerie Plame (d'ailleurs présente à Cannes) . Peut-être aurait-il mieux valu réaliser un documentaire sur le sujet... L'émotion était néanmoins présente en raison de la vraie Valerie Plame.

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